JUILLET 2022-8

Ludwig Meidner

Aujourd’hui 30 Juillet Saint Raphael en voiture. Dans l’eau à 8h . 

Hier pas bougé. Peinture et lecture

J’aimerais bien aller à la sainte Beaume ( grotte de Marie Madeleine. Il y a un relais en bas avec des moines et on peut dormir ( hostellerie de la sainte Beaume )

Le Monde. Les gros titres. Des catastrophes partout et voilà ( on le remarque ) la Méditerranée trop chaude.Une fusée chinoise se désintègre sur l’océan indien, des inondations et des morts dans le Kentucky, Covid au japon, et je ne sais pas ce qu’est le bataillon Porochenko…

Le canapé du B de H 

Je m’abonne à Life et retrouve enfin l’auteur d’une photo que je garde depuis longtemps. Personne ne peut deviner de quoi il s’agit et personne ne peut deviner l’l origine de ces motifs sur ma dernière peinture. Il s’agit d’un canapé avec motifs-comment décrire cela- ( tiens ce serait interessant des interviews à ce sujet , des descriptions ). Je tente en premier.

Un design années 30, de dirais, économe et sobre, un peu carré/ bois et tissu . Pour 3 personnes dirais-je. Un canapé ordinaire somme toute. et des motifs peu reconnaissables de loin. Symétrie et personnages dans des motifs végétaux ( en agrandissant c’est un peu flou. )Je zoome et vois des personnages à chapeau ( tiens ils me font penser à l’entrée par l’arc de triomphe de Bagheria en Sicile. Costume militaire. Hautes bottes. Tout cela est schématique, mais plaisant. Fleurs, points, tulipes et pensées? Animaux, des cerfs sautillant sur leur patte arrière et  tenus en laisse par ces garçons princes en redingote ou soldat. Quand je fais défiler les images je vois un autre motif venant lui d’un fauteuil.J’ai capturé aussi une surface noire à pois blancs et on voit un morceau de bras, l’amorce d’un bracelet. Plus loin une image en noir et blanc à nouveau: des motifs géométriques plutôt triangulaires . Je de-zoome et la photo est en couleur. Les motifs sont gris de Payne. On voit des feuillages. Un bras verdâtre, une visage tourné vers… Je dégomme à nouveau, la femme à la robe apparait souriante et de profil. Elle semble assise au sol et regarde sur sa droite un homme dont on ne voit que le visage , le bras gauche et la main. Il semble comblé et heureux de regarder cette jeune femme, allongé dans une chilienne à motifs rayures. Pas de doute c’est Hitler. 

Le photographe est-il comme pour le canapé William Vandivert? J’admire ces reporters de l’époque comme Capa et Lee Miller, comme Gerda T.

Je regarde le mobilier du 3eme reich ( il me semble que déjà je m’étais intéressée à cette exposition controversée à ce sujet et au livre Hitler at home de Destina Stratigaros ( que j’aimerais bien feuilleter ). Je regarde aussi ce qu’il est est de Gerdy Troost, femme de l’architecte et proche du Furher. Ce qui est étrange c’est de tomber sur cette page d’échantillons de couleur pour le Berghof: Le même ocre rouge que je viens d’utiliser pour la peinture avec les motifs du canapé.On voit aussi un motif de fleurs rose et bleu (  J’aimerais bien voir l’album en entier )

Note:Hitler et les allemands. Le peuple et le crime Deutsche Historisches muséum

JUILLET 2022-7

Saint Maximin

Le soir c’est spectacle sur la place. Nous nous y retrouvons avec le hameau. Ce n’est pas fameux fameux, moi qui déjà suis allergique aux comiques actuels un peu gras, un peu lourds, disons ordinaires sans aucune invention , au langage tellement plat. Mais c’est amusant et il faut se laisser porter. 

29 juillet

Je remonte le temps et à présent nous sommes  ( déjà) le 29 juillet. Hier partis à 9h30 à Aix en Provence où j’avais RV à France Bleu Provence pour La grande table d’été. Invitée avec Pascal Convert que j’aime bien et dont j’aime aussi le travail. ( je ne le connaissais pas avant Nantes ). Mon intervention n’est pas fameuse je pense.  J’ai je crois manqué de précision quant à l’histoire, la description de mon théâtre des opérations. Bon. Mais c’est mal commode d’être seule dans un studio pendant une heure )

Avant nous avions décidé de ne pas rester ( en prenant un café ). Il est vrai que je comprends mal mon mal être qui s’accentue à la fréquentation des parkings. C’est terrible. L’angoisse que cela me procure de descendre au moins 4 et surtout de remonter avec un ascenseur. En sortant, évidemment je ne sais pas ou je suis ( nouvelle micro panique ) et comment retrouver R. Perdue, pas de repère dans une partie de la ville proche du centre mais très commerçante et qui ressemble à un dessin d’architecte représentant un centre ville contemporain. Pourquoi tous ces magasins me dis-je. Pourquoi faire. Pourquoi acheter ces vêtements, ces machins, ces calissons, ces chaussures et trucs de décoration intérieure en osier ! Parking Rotonde, photographier le numéro de l’emplacement, Café Darius. Deux cafés et un croissant. J’ai du mal à m’acclimater. On partira après. On rentrera au hameau.

Le duplex c’est étrange ( le dernier était beaucoup plus court avec Arnaud Laporte et enregistré depuis ma chambre à Nantes ) Là je me sens un peu seule dans mon petit studio et surtout le fait de ne pas voir son interlocuteur ne me simplifie pas l’exercice. 

Emission terminée. Oh que sont ces véhicules qui ressemblent à des playmobils? Allez on tente. Comment ça marche? C’est génial. Allez on va au Musée Granet. Le chauffeur du jouet nous y dépose et on visite l’exposition Rome par l’académie Allemande. C’est très agréable, bien accroché. Trinité des Monts, Villa Medicis, Frascati, scènes bucoliques, bergers et grottes, ruines, et mythes à la Poussin, ( d’ailleurs Poussin sur son lit de mort c’est quelque chose ) Puis visite de la salle Granet ( son portrait par Ingres ). Comme d’habitude je photographie des détails de matières, végétaux, morceaux de corps. Assise, le Colisée, un ermite sur un âne. Un peintre en rouge est effondré, découragé. Il a chiffonné son dessin . Assis sur une colonne brisée près de chèvres,  devant le Moise de Michel-Ange, je crois qu’il veut mourir. Le tableau est «  le roi Louis 1er passe des commandes aux artistes allemands deWilhem von Kaulbach. 1848. Un chien fait face à un serpent, des brigands se font prendre dans leur cachette. Au premier étage, photos et dessins. 

Puis nous cherchons les Cezanne. Belle salle, peu d’oeuvres qui commencent par une copie ( Le baiser de la muse  d’apres Frillié, 1859 ) puis un petit nu magnifique, ( j’ai des piqures de moustique sur la jambe gauche ) Ensuite pas mal de Tal Coat ( que je n’aime pas beaucoup , enfin qui plutôt m’indiffère ) puis j’évite de Staël et Bran Van Velde ( le peintre le plus ennuyeux avec son collègue Charles Juliet/ Me souviens d’une émission sur FC où on l’entend « doloriser » si je peux dire. )Belle salle Giacometti. J’oublie les sculptures de la collection permanente. Un gisant me plait. Pas le courage d’aller voir les photos de Plossu à l’étage supérieur. Pas envie non plus d’aller voir la collection dans la nouvelle partie du Musée. Trop c’est trop. Marcher vers le cours Mirabeau, acheter le Monde. ( il y a eu la semaine dernière mon article sur Nicole Stephane ( Dans l’album de HD )Les Deux garçons sont fermés « définitivement » est il écrit. On s’installe à une autre terrasse. Intérieur ancien et damiers au sol. Cigales et lustres. J’aime bien. Un garçon compte sa recette a califourchon sur une banquette, une glace passe, un croque Monsieur pas terminé revient. Regarder. Regarder cette fontaine ( il y en a une semblable à Avignon) grosse pierre recouverte de mousse, comme un morceau de grotte. Je me dis que la mienne, ma fontaine, devrait elle aussi se recouvrir de mousse. Il faut que je m’occupe de savoir comment «  accélérer le processus » si on peut dire . 

Retour en” jouet”. Puis rentrer par la Nationale. C’est vrai que de l’autoroute on ne voit rien. Là, la montagne sainte-Victoire surgit et c’est assez impressionnant. Arrêt à Saint-Maximin et visite de la Basilique. Depuis le temps que je dois venir ! Messe dans une chapelle. C’est très impressionnant . Il y a une copie de chape brodée ( voir livre acheté ), des peintures du 13 eme et 15 eme, et le reliquaire de Marie-Madeleine. Je lirai plus tard le différend entre Vézelay et Saint Maximin quant aux reliques. Il y a quelque part les cheveux de la sainte ( Pouac ). Perrier. Le prêtre tout de blanc vêtu passe dans son long manteau et sous son chapeau, devant le buste de Frederic Mistral. L’autre jour au Luc, un prêtre tout en noir ouvragé avec coiffe assortie était accompagné d’un enfant de choeur qui portait une croix dorée. Retour d ‘extrême onction? C’est ce que je me suis dit. J’aime ce genre de scènes qu’on croirait sorties d’un film. C’est rare de voir des prêtres qui ressemblent à des prêtres. Moi je suis pour. 

Place de Gonfaron? Achat d’accras et samosas . Il y a un peu d’air. Bonsoir Julien!

JUILLET 2022-5

La rivière à Vidauban

27 juillet

Travail à l’atelier.

Je travaille tous les jours et quand je sors de la maison pour aller à la Bergerie, j’ai l’impression de passer entre deux rangées de radiateurs.

Pignans. Café des sports. Il ne se passe rien. Des habitués? Un bruit d’accident. C’est un Monsieur qui tombe de vélo. Il saigne. Nez et jambe. Il est saoul ! La dame du bar dit: C’est la deuxième fois aujourd’hui et un autre d’ajouter:” Il est allé  à la déchetterie jeter des végétaux et il est tombé dans le bac. ”

ça m’amuse. 

Cari de Poulet sur la place ( cuisinier réunionnais )

26  Juillet

Peinture écoute des podcasts ( Pétain )

Et RV chez M pour aller au bord de la rivière prendre le frais. Terrine, olives. Punch .C’est bon d’avoir «  froid « . Beaucoup de courant. Mais moins d’eau ( hum )

25 juillet. Aller à la mer en train !

Gonfaron ( attendre le train devant la gare désaffectée. Il y a celui qui va à Marseille et celui qui en vient )  Saint Raphael. C’est trop pratique et ça met 3/4 d’heures. Départ 7 h arrivée devant la mer sur la terrasse du Poussin Bleu à 8h pour café tartines. Nager. C’est délicieux cette heure-ci et repartir par le train de 13 h

Peinture au retour 

24 sais plus, sans doute peinture

23 idem et diner à Vidauban chez Martine

Reçu Art as Art de Ad Reinhardt et aussi la Folie Holderlin de Agamben. Ne lis pas assez.

Vendredi 22 Juillet Mer

18 juillet

RV à Monaco pour mon dos; J’y vais en voiture. Je déteste Monaco et m’y sens mal ( je me répète ? ). Ses parkings, ses tunnels, sa circulation, son manque de place, ses belles voitures . M’en fous. Bon. Pas de résultat. ordonnance pour IRM. On repart vite et on s’arrête à Nice, place du palais de justice . Café agréable. Promenade des Anglais. Premier bain ( Grr les galets/ Pas grand monde.)

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