Viens, mais…

j’a dû écrire ça il y a plus d’une semaine.

Passer de la rue François 1 à la soirée Années 80 au bar du coin, c’est comme un petit choc thermique. Je n’avais pas particulièrement envie de m’y rendre, et puis on est passés prendre un verre et on est restés. Un peu dans le coin, seule table non réservée qu’on nous avait gardée. C’est quand même incroyable cet endroit. On se croirait où? A saint Bonnet , à Clermont Ferrand et encore pas au centre !!!!Je regarde les “artistes ” se préparer. Bottines paillettes, jupe moulante et lui teint en blond. En matière de teinture, chez les Portugais et plutôt portugaises, ça y va . Les filles sont blondes. Bon je commence à bouger un peu et quand l’entends

Viens, mais ne viens pas quand je serai seule, quand le rideau de scène tombera

alors là je craque. Nous avons au centre du bar au milieu des danseurs, Dalida elle-même! Hou la la. Non, ce n’est pas un travesti. La fille est immense et c’est certain qu’elle cultive son image de feu la chanteuse. Mêmes cheveux, même coiffure… Il y en a une plus petite un peu moins réussie. Alors que presque tout le monde s’est levé pour danser ou s’approcher du bar, un monsieur en costume élitres de scarabée , mange de façon imperturbable. Dalida se blottit contre son homme. C’est très amusant je dois dire. Il y a un photographe du type de ceux qu’on pouvait croiser dans les mariages dans les années 70. Genre argentique avec un flash. Souvent aussi c’était un oncle qui ” s’y connaissait en photo” qui s’y collait. On ne part pas très tard, vers 22h et j’appelle C. pour lui raconter un peu et dire que dommage qu’il ne soit pas venu.

Ce matin j’écoute un interview de Claude Regy , puis un extrait de la ” chevauchée sur le lac de constance” qu’avait vu R , et juste à j’entends à nouveau la voix de Gérard Depardieu dans le Dernier métro. Quel gâchis quand même . Bref.

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