“Un squelette qui dessine”

Il y a ceux qui mettent le gilet jaune de sécurité bien en vue sur le fauteuil du conducteur


tmp_717e11dad6a8a021640870edf874032d.gif


Je retrouve A.H devant le Musée d’Orsay. Nous passons sur le côté car il y a une fille immense.( Il n’y a pas de fille immense mais une file immense….)

Je ne sais pas pourquoi je suis tendue. Dos bloqué. Couchée tard ( je regarde Déborah François dans “Les fourmis rouges”) levée tôt ( passage de S. et de ses sacs en transit)Déjà un PV et téléphone dans l’eau.

Deux nescafés.

Panique pour rien. Se dépêcher pour rien. Pas contente et contente. Pas vu C. et Y depuis longtemps. Aujourd’hui la réponse ( finalement non, encore un type en vacances, un autre…)

Je n’ai vu que l’exposition Ensor.

Il faut y courir, prendre ses tibias et ses fémurs à son cou. Y aller. c’est extraordinaire.

Les étoiles au cimetière ( petite eau forte de 1881)

Wagner fracassant

fanfares doctrinaires

Siréne des iles fidji

Squelette et chinoiseries

Les terribles tribulations de Saint-Antoine

Etonnement du masque Wouse

Série de masques réunis en théâtre d’expression ( 1890, petit dessin)

Le combat des Pouilleux Desir et rissolé

Hop-Frog

Peste dessous,peste dessus,peste partout.

Insectes singuliers

Les démons me turlupinent


Les masques.


Je me souviens de cet te journée à Ostende. J’avais vu dans la vitrine d’une boutique vieillotte des grenouilles empaillées et des coquillages. J’étais entrée pour savoir le prix des grenouilles.

Non, ici c’est un musée. C’est la maison d’Ensor.

C’était dans mon souvenir très beau ce moment. Petite maison, harmonium, curiosités et masques. Le pas encore squelette que je suis frétillais des osselets. Clac clac. J’en ai même presque oublié l’immense reproduction en photocopie couleur.


Il y a autant à lire qu’à regarder; Les titres sont drôles et grincent. Je vais y retourner.

Blabla ci et là. Pas envie de voir At nouveau revival. C’est trop . Surtout que nous allons vers d’autres masques, d’autres monstres, d’autres dessins et fanfares. Ceux de Fellini au Jeu de Paume. Evidemment pour illustrer ceci je brûle d’envie de mettre ici la photo de Dominique Delouche et de Fellini devant un mur d’ex-votos.Mais je ne le ferai pas .

Je rate de peu D.D et voici que cela me contrarie. Je culpabilise pour rien. La barbe d’être comme ça. Je croise J.M.M, D., D. etc… Mais je reviendrai?. Je n’arrive pas à me concentrer. Je ne sais pourquoi.

Croque monsieur au Colibri ou 3 jeunes femmes Russes vont affronter dans quelques minutes

3 soupes à l’oignon

2 assiettes d’escargot

des spaghettis bolognaise

un poisson pané et une montagne de frites.

Tout arrive en même temps. Elles rient.

C’est l’horreur toute cette bouffe.


++ tard.

Mais avant de sortir, préparons notre lit. Zut il y a quelqu’un dedans????


index.php.jpg

[Patient in a hot head pillow.] [[Man lies on cot under bed cover, his bandaged head rests in…] (1861-1872)

NYPL


Mais c’est quoi cette image…

Image Title

: [Patient in a hot head pillow.]

Alternate Title

: [Man lies on cot under bed cover, his bandaged head rests in wooden apparatus with straps designed to elevate and cool head while allowing moisture from bandages to drip in basin below head.]

Creator

: United States Sanitary Commission — Creator

Created Date

: 1861-1872

Medium

: Albumen prints

Specific Material Type

: Photographs

Item Physical Description

: 14 x 19 cm.

Item/Page/Plate

: 79

Notes

: Separated from Medical Committee Archives No. DCCLXXI (772), first draft, “Posture[,] dressings and the daily care of wounded parts” by David Prince, M.D. Titles supplied from document and photographs in second draft.

Retour en haut