Il y a eu l’aller-retour à Bruxelles pour voir la galerie de Christophe. Il faisait un temps très moche. De la gare j’ai marché , flâné regardé. que me reste t’il de cette grisaille? Ce plaisir de la découverte d’un ensemble d’immeubles affreux ou plutôt tristes , ou d’une ancienne rue surprenante. La rue de la cigogne? Je ne sais plus. Puis des immeubles que j’ai eu la flemme de photographier . C’était glauque avec des noms de couleur? Sais plus. Comme abandonné et cinématographique. En parlant de cinéma vu le magnifique documentaire pourrait on dire censuré ( pas entendu parler en 2023 ) : Promenade à Cracovie. Polanski et son ami d’enfance devisent en se promenant. Réellement émouvant. On pleure. Et puis c’est aussi très drôle.
Autre chose, Kubrick par Kubrick à partir de l’entretien de Michel Ciment en je ne sais plus quelle année.
C’était le 5 janvier et la veille AB m’avait offert un livre de Pierre Reverdy. J’ai photographié une page du livre. On est entrées au Musée d’Orsay par la sortie vu le monde et ma réticence à faire la queue afin d’aller voir Peter Doig. Je ne dis rien de la peinture mais de la salle où sont exposés les tableaux. Lumière glauque et accrochage étrange qui abime les oeuvres. L’exercice est compliqué dans l’architecture affreuse de Gae Aulenti. .
Retour Bruxelles/ La galerie est belle. Le centre de Bruxelles et ses rues piétonnes est moche. Pas un café sympathique, que des truc à manger à la sauvette ou des fringues à acheter. On a trouvé quand même un refuge dans un café agréable et on a papoté, regardé nos téléphones, attendu 15h pour l’annonce de l’expo sur Instagram !!!!. L’Hotel Métropole que j’aimais tant est toujours en travaux. J’avais envie d’aller au Musée, puis plus du tout envie. Puis juste envie de n’avoir envie de rien ( contrairement à la chanson de Johnny !!!) J’ai repris le train à 17 h. En regardant mes photos je vois que le soir nous avons mangé le civet que j’avais préparé et qui était délicieux. Le 6 j’ai barbouillé à l’atelier et photographié dans le train de banlieue, deux jumelles très belles et qui me donnaient l’impression de voir double la Naissance du printemps de Botticelli .Il y a eu l’article dans l’Oeil et le lendemain le mariage de PM et A. J’ai gardé des images des peintures de Peter Saenredam, celle où dans une église un enfant dessine sur le mur un cheval télescopique monté par 4 cavaliers. Suit une peinture de Pesellino et une gravure de Jacob Matham figurant l’envie. ( Eat your heart out ).Niveau lecture j’avais commencé l’Art de la joie. J’en ai lu plus de 100 pages avec plaisir et m’aperçois que je n’ai pas poursuivi. Je me demande si c’est le chef-d’oeuvre qu’on nous dit. Je ne sais pas mais je vais continuer. Aujourd’hui et depuis le montage de l’expo j’ai beaucoup de mal à me concentrer sur une page . Grignoté Orwell ( Sommes-nous ce que nous lisons , je crois) , Vertiges de Sebald, des bouquins qui traînent… mais je ne fixe rien; Photo de R dans la cuisine. Photo de SDF à la Gare Saint-Lazare, en haut de l’escalator. Ce jour là je ne pourrai pas accéder à l’atelier faute de train. J’ai terminé des choses à l’atelier de céramique où je me rends toujours avec plaisir. C’est comme une récréation. Je réfléchis peu, je me contente de faire, de tourner autour de la sellette. Photo dans le train d’une dame affreuse qui ressemble à King Kong. Photo de la grande dépression et surtout celles qui, rejetées sont perforées ( home-punched archives ).
Le 11 janvier l’installation commence enfin. J’avoue que je suis inquiète et tourne dans mon esprit les tableaux dans tous les sens! . O. est là. presque tout est là. Je rencontre l’équipe et ce sera le premier jour de ces dix, particulièrement chaleureux, joyeux, agréables. Les tapis arrivent à 14 h et suspense. Hourra! , je les trouve super beaux. La qualité est impec et dans la salle du haut c’est parfait car le parquet sombre n’est pas facile.
L’annonce de la nomination de Rachida Dati fait son effet. Tous ces ministres ( toutes plutôt ) qui se succèdent et parfois font de leur mieux. Elle, m’est particulièrement antipathique.Zut je n’ai pas commandé le livre de Cécile Coutin sur le camouflage. ( Tromper l’ennemi ) . La grande peinture de 6m arrive via Chenue et camion puis est montée avec une grue ???? ????????. La rue a été bloquée pour ce faire. Au début ça m’amuse et après je me cache dans la cuisine et mange des chocolats. Ca passe/ Mission accomplie. On en profite pour en monter une autre ( l’enterrement de la sardine ) qui ira avec ce qu’on appelle ” La femme blanche “. Photo de la couverture du livre Des bibliothèques pleines de fantômes.
Je re-découvre les célestographies de Strindberg ( trouvée ou plutôt retrouvées sur Public Domain Review qui me font penser à un diptyque récent que j’ai fait. Je me demande ( en me disant que quand même c’est trop pratique de faire des photos avec l’Iphone si ce n’est pas dommage de ne plus prendre de notes dans un cahier.) Je vais m’y remettre . Je ne note pas assez et tout s’évapore: Le physique d’une personne croisée, la scène vue dans une rue ou le métro, la réflexion en lisant, ce qu’on entend parfois.
14h22 je vais tenter de dormir. Suis fatiguée après expo plus saignements de nez et boutons de fièvre !!!
Conférence de presse. C’est fait. Puis l’exposition Samedi. La première personne que je vois, c’est Jean et son fils. Puis Marc. Pour le moment vers 17 h il n’y a personne, presque personne.Ensuite je monte à la cuisine, mange un chocolat et boit une tisane. Plus tard je tombe des nues en voyant une photo prise de la rue. On se croirait au Métro Place Clichy. !!! Diner très agréable ensuite et dodo.
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