L’EXPLOSION QUI N’A PAS LIEU: NI DANS LE CIEL NI HELAS AUX BEAUX- ARTS

« J’étais Hamlet. Je me tenais sur le rivage et je parlais avec le ressac BLABLA, dans le dos les ruines de l’Europe. » HM

Le 30 Décembre je ne sais pas ce qui s’est passé mais 500 visites sur ce blog c’est énorme et ça n’arrive jamais. 

Réveil désagréable après un rêve catastrophe. En première partie, il s’agissait d’une exposition, de trucs en terre que j’avais laissés sur une table et que des gens travaillaient à ma place. Une fille avait sur un personnage rajouté une coiffure imposante. Et j’avais réagi en disant qu’il fallait me demander pour intervenir sur mon travail. Il y avait un étage, mon frère, mon vélo toujours là où il ne faut pas. En Italie, dans un autre quartier éloigné..

On a des manteaux.

Un Monsieur ressemble à ceux de Saint-Bonnet. Je remplis d’eau un verre, le sien qui contient du pastis (???) et je m’en excuse.

Deuxième partie. On est à plusieurs sur la terrasse d’Argenteuil qui n’est pas à la place qu’elle a dans la réalité. Bref on est côte à côte et on regarde le ciel bleu. Il y a les traces nuageuses des avions dans le ciel. Ciel que j’avais l’habitude de regarder à une certaine heure, car le Concorde y passait.( Ça c’est vrai ) On regarde donc, comme des personnages de Hopper. On est des morceaux de peinture de Hopper. Silencieux, au balcon, on scrute le ciel. On ne cherche rien néanmoins. Donc on ne scrute pas, on se laisse envahir par cette idée du ciel et des lignes blanches. C’est un peu ça la scène. Cinq personnes épaule contre épaule, silencieux, et regardant le ciel. Soudain je remarque que deux avions sur la même diagonale et dont les queues se touchent, volent donc dans des sens contraires. Cul à cul. Bizarre.  L’un descend, l’autre monte. Bon. Soudain il y a une forme de véhicule spatial. ( Là c’est Orion que j’ai trouvé et j’ai gommé les panneaux en ailes de moulin autour.) C’est ce qui ressemble le plus. C’est beau, dans mon rêve c’est gris. On regarde en se demandant s’il y a quelqu’un là-dedans. On pense avec effroi à une chute possible. Mais non. Qu’est-ce que ce truc? . On se le demande quand il change de trajectoire, grossit à vue d’oeil et passe par dessus nos têtes en faisant un bruit d’explosion effroyable. On rentre la tête dans les épaules, nous attendant au pire: le contre-coup, l’effondrement du monde, les morts sans doute. Tous les morts. Mais rien… Plus un bruit. Devant nous et derrière un banc de fumée, il y a des flammes claires.

Le rêve prend fin avant la déflagration qui devrait suivre en toute logique. Mais…

 

Déposer un coussin rempli de terre sous la tête des défunts ( terre d’Israël , dépôt symbolique ).

Hier les UC aux Beaux-Arts avec heureusement Jonathan. 20 personnes environ. Et en général des présentations assez médiocres il faut bien le dire. Sauf heureusement des choses très bien, travaillées, vivantes et pleines de question. Un manque de travail éviident. Manque de je ne sais quoi, de conscience de ce que l’on montre, de ce qui serait possible. Quelques cas rares heureusement de prétention.

Qu’aviez vous écrit sur le double?

-Je ne sais plus…

Je crois qu’il y aurait un film très drôle de certains moments où l’on est anéantis. Je le disais à X alors que côte à côte nous devisions sur son objet ( sculpture, ready made, truc qui pourrait générer au moins des risques. )L’objet étant posé entre deux tabourets, soudain devenait quelque chose quand , après avoir éteint je l’ai éclairé avec mon téléphone . Nous étions deux acteurs d’un mauvais film sur l’art dit contemporain. Parler sur rien. Baver, dirais-je. Ridicule. Sans rire, c’est le peu d’audace et de risque qui est affligeant alors que je donne toute liberté. Depuis 4 ans, c’est sans doute l’année la moins interessante. Alors que les étudiants sont en général intéressants. La liberté  n’est pas utilisée. C’est scolaire. Elémentaire. On se contente de ( mal ) présenter des trucs, on se contente de trop peu. Il faut insister pour qu’on nous dise enfin des choses intéressantes ou tout au moins personnelles. Le mot est négligent.

Pourquoi. Pourquoi. Et pourquoi, je sais à l’avance si ça sera ” bien”. Je le sais. Le comportement indique quand-même ( on peut se tromper )

Bon. Travailler. Retravailler après avoir arrêté presque un moi. Cette faute et oubli du s change le sens de la phrase et l’améliore peut-être. C’est assez juste cet arrêt de soi/ Oui c’est juste. Car quand j’arrête de travailler, je n’existe plus, ou j’existe mal. Aujourd’hui en est la preuve.

Je tourne dans l’appartement et heureusement qu’il y a la place.  Hum. Pas facile. Paralysée et paresseuse.

Modern art et grotesque
Le moi peut en effet déchoir, chuter, s’éclipser tout en continuant à être lui-même. Claude Romano
Penser, dessiner, construire Wittgenstein & l’architecture Sous la direction de Céline Poisson
Erreurs choisies, L’Arche, 1988.

 

MIX/” RED LIPS LIKE TENTH “

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Etudiant masqué pour raison de confidentialité

Bon, on en est où? Les UC ? 30personnes dans la journée. Une qui veut s’inscrire et combien la semaine d’avant? 22. Un Japonais qui a raté le coche et deux absents. Ca nous fait 56.

C’était une bonne journée avec J. C’est vrai que paradoxalement j’étais moins creuvée avec plus de monde ( J. aussi ).

Il y a eu quelques pleurs et quelques échecs; Juste un manque de travail que je ne peux laisser passer. D’ailleurs au deuxième semestre on va resserrer les boulons niveau Fonds Maciet. Certains amènent un crobard et demi. Ce n’est pas possible.

Capture d’écran 2016-01-22 à 19.47.46

Max 

Hier , et ce matin essayer de trouver des solutions pour Sabrina dans la rue. J’ai appelé la mairie, le secours catholique, le 115….

Apres les UC je me suis changée dans la cabine du modèle et j’ai foncé à la Maison Rouge. C’était le diner des amis…. Assise en bonne compagnie comme on dit, mais peu douée ce soir là pour la conversation. ( Hergott à ma gauche en face une dame qui vit à Tel-aviv et Laurent Lebon etc… ). J’ai été amusée d’y croiser D. dont je ne mets ma la photo que j’ai prise pour raison de secret!!!

Cette dame donc était très amusante mais elle a raconté une histoire que j’ignorais et qui me glace encore. Deux histoires plutôt. Elle dit:

—”Ze vais vous raconter quelque ssose mais ze zozotte et pour le dire c’est difissil. Il y a eu l’élecssion de Miss Soa.”

Tout le monde dresse l’oreille et tout le monde a peur d’avoir bien compris.

—Miss Ssoa, Miss Shoah??? Non???

—Ssi

Effectivement j’ai vérifié. C’est Miss Holocauste ou Miss Shoah. Allez voir vous-mêmes ou pas. C’est … Brrrrr.

Autre chose intéressant et dont à ma connaissance on parle peu ou pas ( le site “6 millions” est intégralement en hébreu. Dommage {J’essaie d’écouter mais évidemment ne comprends rien. En plus l’hébreu est une langue qui m’est extrêmement désagréable/ Chacun ses oreilles }; Donc des descendants de victimes de camps se refont tatouer le matricule de leurs grands parents etc….:” Si pour les rescapés il est la preuve concrète de leurs souffrances, pour leurs descendants il est désormais l’emblème d’un devoir de mémoire essentiel et collectif.”

Et:

Of the approximately 180,000 elderly Holocaust survivors living in Israel today, nearly quarter live in poverty

Hum

Ce matin en me brossant les dents m’est venue cette idée que mon père aurait été un artiste conceptuel-brut si on avait su découvrir ses talents de cinéastes!. En effet, je crois que si on développe les films qu’il faisait avec la petite caméra, ce serait toujours les mêmes images. La maison de Grasse, le cyprès, les fleurs, le ciel bleu. L’enchainement des idées et des images me surprendra toujours !!!


 

RED LIPS LIKE TENTH »

Appel de J. qui me parle de ça

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