Puisque la Toussaint est comme une aube prometteuse ( Pouf pouf !!!) , quand tu auras tout oublié de ta vie et que tu liras ces lignes Hélène -c’est ton nom- , tu apprendras la tradition des tombes, tradition partagée entre trois soeurs à Beauvais. Le cimetière était en pleine campagne mais aujourd’hui il pourrait, si on avait le droit de s’assoir sur les tombes, être la terrasse du Buffalo-grill, Kyriad Hôtel et autres bonnes tables ou quincailleries. J’ai parlé quelque part de cette tombe qui m’effrayait car elle figurait un lit où dormaient deux personnes. Je me suis toujours demandé quelle était l’histoire de ce monument. Je vais suggérer à mon frère de la photographier. Donc… Les pots ( nous en rions encore ): Une soeur munie d’une petite brosse et d’une pelle époussette la pierre grise, une autre y pose respectueusement les fleurs sinistres- les chrysanthèmes – et peaufine la mise en place, d’un petit tour à droite, à gauche, voilà c’est bien. Intervenait alors la troisième soeur G. qui sous l’oeil agacé de T, corrigeait la mise en scène en déplaçant d’un nouveau petit tour “le pot”. G. s’affairait donc l’ainée ayant raison en toutes circonstances, T aurait voulu taper du pied, et ma mère O. s’en fichait pas mal et regardait ce lit étrange sculpté en début de siècle.
Je déteste ce moment de la Toussaint avec son temps de la Toussaint. On cherche quelqu’un, ya personne. On va à la poste et il y a un papier ( de plus en plus fréquent): Nous sommes fermés pendant une demi heure???
Je feuillette un journal, lis une lettre de Mauriac adressée à Jacques Chazot, picore Renoir et son cinéma. Ca s’appelle s’emmerder ce que je fais.
Je reprends le blog 2004-2009, en enlevant les images .Tous les liens sont rompus. Ce n’est pas très grave mais c’est moche ces points d’interrogation, ça fait jardin abandonné.
Là, quelques lucioles, le mégot que Balthus a dédicacé à Efisio, et un mot trouvé chez Efisio
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