Avant de partir à la soirée Sosie Joe Dassin aux Mayons nous avons fait des prototypes de lunettes pour aller sur la place.
ceci donnera le lendemain les “Bread-glasses”, particulièrement prisées cette année:
Emilio Tomaselli
La Tropézienne achetée et commandée par U. engloutie, on s’est un peu dépêchés car un show est un show et il ne faut pas rater le début que l’on soit à Vegas ou aux Mayons.
Je suis allée vérifier l’état de E.. Etait-elle venue sa belle étrangère? Ou était-il triste. Il était triste, prenant je frais sur sa terrasse avec comme compagnie sa petite radio.
—Tu viens , on va voir Joe Dassin
—Joe Dassin??? Il est vivant???!!… Non…. Je rentre..
—Tu ne rentres pas, tu viens.
Finalement hop, nous voici traversant les champs de chênes-liège sous la lune, montagnes des Maures en fond. C’est splendide. Les Mayons… ( dont les habitants sont les saute brugas -les saute-bruyères .
Le camions de Churros… On peut se garer là? On y va….
En fait c’est un repas et il y a vraiment du monde. Des grandes tables et une paella… Ils n’ont pas fini et sur scène il y a la petite beugleuse que j’ai déjà vue et qui depuis qu’elle à 13 ans doit en avoir 16. Elle est ordinaire. On s’assied sur les bords et il ne faut pas glisser sinon on se retrouverait à côté d’une tête de gambas dans une assiette en contre-bas.
La régie est à côté et il y a même une poursuite.
Nom d’une pipe, le voilà. Il entre. C’est lui !!!
D’accord au stade où on en est, c’est plutôt son fantôme qui apparait. J’envoie cela à B.A qui était mon amie de lycée et qui avait des tonnes de disques de JD.
Bref le type extrêmement sympathique. Assez classe dans le genre avec sa chemise argent. Il est vrai qu’un coup de mistral aurait pu compromettre la “prestation”, mais la perruque était bien fixée et ne rebiquait pas à l’arrière. Il doit néanmoins savoir qu’il ne doit pas grossir d’un kilo rapport au pantalon blanc.
Mais sans être méchante comme à mon habitude, vraiment il était bien le mec.
On a chanté comme des dingues et puis on est descendus devant la scène pour danser et lever nos bras. Moi j’avais mon sifflet pour ponctuer et pour applaudir.
On ne s’est pas ennuyés une seconde ce qui est souvent le cas dans ces spectacles de sosies ( Michael Jackson nous a bien fait bailler ).
Moi ça me fascine ces histoires de Sosie , des Mayons à Amphytrion!!! et résister à une photo ce n’est pas possible. Pas Possible.
La voici et il y en à d’autres!!!!
Pendant ce temps à Gonfaron, une autre paella. ce n’était pas le même genre. C’était le repas de la paroisse. D. est venu me dire que l’eau que le boucher rajoutait à sa préparation était bénite et que les grandes spatules pour remuer le plat étaient les rames de l’Arche.
On ne dit que de âneries mais cela me convient assez bien. Il n’y a-certes-pas de quoi faire un dossier dans Art Press mais on ne peut pas tout avoir.
C et D puis F et C sont arrivés tard et nous ont proposé d’aller boire un verre mais on est rentrés bien sagement avant minuit. Sobres et très joyeux.
Les rêves de cette nuit étaient parfaitement Sadiens et atroces. J’en ai déjà oublié l’essentiel.
Je suis dans une sorte de couvent et j’y retrouve A. qui me pique les doigts avec une pointe de ciseaux qui est fichée dans sa propre main. Je hurle en l’insultant. A côté d’elle et silencieux, D.S est un prêtre sombre à soutane en velours frappé noir à reflets prune. Voici à présent et encore A. Sa main droite se termine en une machine coupante qu’on trouverait chez Bilal peut-être ou plus certainement chez Edwards . Je l’attrape à pleine mains et finalement me coupe.
Je pars en hurlant et en me moquant de D.S. Des placards, des corps, des espions…
Je recommence à travailler. Après 15 jours de vraiment rien…. Chaque jour trois heures pour commencer mais c’est pénible. C’est terriblement difficile d’avoir envie de peindre. Il ne faut jamais s’arrêter et on est malgré tout obligé de le faire. Mais la reprise est chaque fois horrible…
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