Cette note après avoir photographié la voisine d’en face toujours aussi déprimante dans sa robe de chambre ( je hais les robes de chambres et ceux qui traînent ainsi vêtus. Ca et les chaussons dans la maison. Pour moi c’est impensable. Impensable même de commencer à travailler sans chaussures.)
Bref elle regarde la guerre pour la bouffe, pas à la télé, mais dans notre rue qui commence à bien sentir l’urine avec la chaleur. Des touristes égarés dans la rue sont consternés.
Le tennis est grillé pour les jours à venir. Je ne peux armer le bras et grimace à tout mouvement. Viens de changer la voiture de place et de libérer la sortie de poubelle du supermarché. Il faut laisser la place au groupe de personnes chaque jour plus nombreux qui vient récupérer les produits invendables. Il y a énormément de bouffe: Pain, viande, légumes etc, de bonne qualité. Parfois ça barde un peu , au sortir des containers car il faut être le plus vif, le plus rapide, pour dégager les colis comme dans une mélée de rugby. A deux c’est donc mieux: Un penché dans la poubelle, l’autre qui range derrière. Les enfants attendent, plus nombreux le Samedi.
Tel de A., de A., et d’autres personnes qui se décident à venir au théâtre. Mais c’est plein. Que vais je faire du décor. Aucune idée..