Days / Faire un truc par jour
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Faire un truc par jour
« C’est comme si je me sentais plus léger en notant tout sincèrement » – S Maraï
Étiquette : moscophore
Du parmesan à l’antiquité
Tennis ce matin. Disons que j’ai bien perdu. Deux assiettes de pâtes avec du parmesan histoire d’alléger le tout. Un régal.
Dans le métro, un grand noir s’adressait à personne et prenait des voix différentes. Ca me fascine.
Moi j’étais avec Patrocle, avec Hector, avec Achille. Avec leur mort. Avec Jean-Pierre Vernant. L’individu, la mort, l’amour/ Soi même et l’autre dans la grèce ancienne. J’entends le mot “kouros”. Kouros, quand j’étais enfant était pour moi le nom d’une statue, une seule et que je devais dessiner dans la classe de Mademoiselle Bouchez. Il y avait aussi le moscophore. J’aimerais bien revoir ces dessins!
Quand j’étais adolescente, je détestais les Samedi Dimanche parce que tout le monde attendait ça avec impatience et que le Dimanche dans une ville de province est je crois toujours une suite d’heures marquées par l’ennui. Le centre ville est peut-être pire qu’on ne le croit. Quelques personnes dans la rue des Trois Cailloux et qui regardent des vitrines éteintes derrière des grilles.
Quand on est un peu plus jeune encore, on se tape la visite à la grand-mère dans une ville qui sent encore la guerre de 14. On y va en voiture et c’est mortel. Un peu moins au printemps. Il y a les lapins et les groseilles à maquereaux, et encore mieux, au bout du jardin la rivière interdite. La rivière dangereuse derrière une grille aussi:
—Attention à la rivière.
La rivière est fascinante. Grise et menaçante. Elle fait frissonner. Pas plus loin que….
Maintenant j’aime le dimanche car j’ai l’impression d’être hors d’atteinte, et aussi d’être comme les autres travailleurs disons!. Plus d’obligations familiales depuis longtemps, de poulet rôti ou lapin en sauce, plus de Pithiviers ou de Paris-Brest, plus de mille feuilles.
Mais je ne rechigne pas, le dimanche justement comme une vieille dame!!!, à l’idée d’une patisserie, plutôt une tarte et plutôt avec un thé fumé. Bref.
Encore peinture cette semaine. Bouh… Terrible. Grr et Grr. Et quand je quitte l’atelier j’ai en image de fond ces deux peintures qui résistent. Si je vais au théâtre elles sont là transparentes mais lisibles et si je lis, c’est la même chose. En même temps ces moment sont, si l’on y réfléchit, idéaux. France-Musique ( car FC parle trop pour moi ces temps-ci ). Et d’ailleurs, c’était intéressant d’entendre les avertissements de José Van Dam quant aux jeunes chanteurs tentés par des producteurs et qui interprètent trop tôt certains rôles. Zut, il y avait une master class en Janvier? J’adore les master classes, surtout celles des chefs d’orchestre.
Mirella Freni, qui fête ses 80 ans disait la même chose que Van Dam. Elle a refusé certains rôles qui réduiraient l’espérance de vie de sa voix. Elle dit j’ai toujours voulu chanter, pas crier.
Le pire ces jours-ci sont les actes de destruction d’oeuvres à Mossoul. A pleurer tellement c’est bête. Cela à toujours existé mais on ne peut s’y faire.
Pendant les rendus
Je dérushe ES
Ce qui me fait sourire en écoutant certains enregistrements avec Edith, c’est l’absolue inutilité de ce que l’on fait. On cherche des livres que l’on ne trouve pas, on suit des gens qui n’ont absolument rien de particulier. Et elle, a comme obsession la disparition et l’effacement.
A un moment donné dans “sa pièce”, Elle chuchote pour ne pas déranger G.A qui travaille au dessus.Comme on ne peut rien faire je suggère de jouer au ballon. Dit comme ça c’est pas drôle mais sur l’enregistrement oui.
Sur l’enregistrement du carnet orange il y a Claude Regy ( Interieurs Maeterlinck)
Un journal à deux
Le silence
Les porteurs de texte
Le moscophore ( hou comme je l’ai dessiné aux Beaux Arts d’Amiens celui-là, au cours du soir de Mademoiselle Bouchet (z))
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