“Le désir de sidérer”

Brioude
Lavôute Chilhac

Après avoir terminé la peinture annuelle ( !!! ) de 10m, ( j’aime bien cet “exercice” )c’était délicieux de partir pour un long voyage de deux grands jours vers Aurillac. S’arrêter quelquepart et boire un café . Regarder le monument aux morts et la plaque qui indique que Monsieur Girard, facteur des postes en 1910 a donné une source. Visite de Brioude et on décide de ne pas y déjeuner car c’est un peu touristes -retraités. Le sol de l’église est très beau: Une sorte de marqueterie de pierres de l’Allier ( il y a des motifs semblables au Palais Pitti vers la grotte Buontalenti. ) Pique-nique dans le vert. La route est belle et on a de la chance avec le temps nuage-soleil. Aurillac, se poser à l’hôtel et rejoindre dans un village C et D; Passer à la ferme, visiter Marcoles qui est aussi devenu un village mort ( plus rien sauf des Airbnb je suppose, et des résidences secondaires )… Le lendemain on visite Aurillac. C’est agréable malgré l’entrée dans la ville plutôt sinistre je dirais ) et on a envie de tout manger. Musée désert avec quelques grandes croutes académiques que j’affectionne, des anonymes, des choses plaisantes même si ce n’est pas exceptionnel. Des parapluies et des silex, des petits ciseaux et un habitat type. Hop en route vers Salers et le Puy Mary. Alors là le paysage est somptueux ( Salers est encore un peu envahi de touristes -boutiques etc…) mais c’est supportable. La route vers les 1800 m est impressionnante. On n’arrête pas de dire que c’est beau et le Forez me semble soudain plat et peuplé. La surprise du retour par les petites, très petites routes, c’est le village de Lavoute je crois, pris comme par un lasso dans la boucle de l’Allier. Prieuré du 18 eme. C’est très étrange l’implantation de cette ville et du Prieuré. Un schweppes. Des personnes âgées boivent un verre. Peu d’eau dans l’allier.

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Note

La notion de mors immatura, utilisée par les Anciens pour désigner une mort prématurée au sens large, a été longtemps associée par les auteurs modernes à celle de mort malfaisante, englobant dans un même groupe le traitement des sujets périnatals (0-28 jours), des nourrissons (d’un mois à environ deux ans), des enfants prépubertaires et des jeunes adultes. Si les soins particuliers destinés aux jeunes gens, en particulier aux jeunes filles mortes avant d’être accomplies par la maternité, ont été bien étudiés, la question du pouvoir potentiellement malfaisant ou non des sujets périnatals et des nourrissons reste ouverte. A. van Gennep (1909: 229- 230) semble être le premier à considérer comme un invariant universel le fait que les enfants non agrégés aux vivants par leur nomination sont assimilés à la catégorie des morts errants, «dangereux», dont on a négligé les rites funéraires: «Les individus pour qui n’ont pas été exécutés les rites funéraires, de même que les enfants non baptisés ou non dénommés, ou non initiés, sont destinés à une existence lamentable, sans jamais pouvoir pénétrer dans le monde des morts, ni s’agréger à la société qui s’y est constituée. Ce sont les morts les plus dangereux; ils voudraient se réagréger au monde des vivants, et ne le pouvant pas, se conduisent à son égard comme des étrangers hostiles (…). En outre, des morts sans feu ni lieu éprouvent un âpre désir de vengeance.»

En parlant d’enfance, j’ai découvert grâce à Thomas Bernhard qui la cite, Christine Lavant dont je viens de terminer la magnifique ” Mal-née “.J’ai été moins sensible à “L’enfant”mais je dois le relire. A lire Un art comme le mien n’est que vie mutilée, Les étoiles de la faim. J’ai hâte

Annie Lebrun sur FC L’art des vainqueurs pour les vainqueurs

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