Le luc en provence. La maison est à 7 km mais on n’y va jamais/ C’est moche le Luc. Les abords sont laids, nationale pleine de commerces pêle-mêle, du garage à la boulangerie artisanale, de la vente de cheminées à celle de pièces détachées, du club de karaté à la pompe à essence. Les ronds points moches.
Le luc. On se gare et on fait un peu le tour pour trouver une boucherie. La place est très belle mais elle a toujours été un parking. Plus on avance par la rue principale plus on découvre les magasins fermés, desertés, abandonnés. la pâtisserie que l’on a connue est un kebab aux vitres poussiéreuses: fermé. La librairie n’en parlons pas: fermée. L’autre boulangerie: fermée. Un petit magasin de “mode” est plutôt sympa tant il est désuet. Robes à fleurs et grand tee-shirt imprimé motif femme à longs cheveux dans le vent. ( bleu pâle )
The fog of war – Robert McNamara
C’est désolant.
Tiens une boulangerie. Une petite dame est derrière le comptoir et une autre en visite est assise près des gâteaux.
—Ce pain s’il vous plait, je ne connais pas son nom…
—Ah… ce pain on l’aime bien chez nous, savez-vous pourquoi? Parce qu’il permet de poser sur une tranche le morceau de viande que l’on a fait cuire sur le feu, au moment des vendanges ou dans les champs …
Je me dis qu’elle ne doit pas être au courant de l’alimentation qui a changé, des “casse-crôutes “qui n’existent plus…
Peu importe, c’était bien cette atmosphère de bonbon fourré des temps anciens ( je ne sais pas si ces saloperies de bonbons de confiseur que je détestais, enfant, existent toujours dans leur beau papier brillant… )
Comme on n’a rien trouvé, il faut se rendre…. Supermarché Leclerc. La laideur partout.
On décide de ne même pas boire un verre là au coin. Et puis c’est un fief Front-National. Qu’ils aillent se faire voir.
Retrouver la place de Gonfaron et ses Bitter SanPellegrino rondelle orange… Saluer ici et là… Observer le physique trop maigre de l’un . Trop épais de l’autre… La barbe de celui-ci et le bandana démodé d’un autre encore….
Le seul jeu qui ne m’endorme pas: Les dames
J’y joue avec les enfants de M. que j’aime beaucoup. Des gosses vigoureux qui inventent des jeux, se cachent sous un séchoir à linge transformé en cabane. Cette année,” le salon de lecture” se complète du “salon d’écriture.”
Ne rien faire- et déjà une semaine s’est écoulée. A peine lire ( bien sur il y a eu les trucs à écrire jusqu’à Dimanche dernier….) Et puis retrouver les Vaux de Cernay et ce que j’avais filmé, réussir à l’importer. Continuer le film sur Nicole et la séquence de son enfance….
Cette saleté de FCP X m’empêchait d’installer FCP 7. J’ai mis le premier dans un dossier sans titre et l’ordi n’y a vu que du feu….
Ouf!!!!
Hier première piscine , 1500m , et ce matin premier footing d’une heure, avec Noa qui me précède à vélo.
Ce soir le Mistral incessant s’est calmé. Passer aux Mayons chez les “saute-bruga” les saute-bruyères comme nous a dit Juliette, plus qu’octogénaire pince sans rire, originaire des Mayons , le pays des longues jambes (!!!). J’adore ces micro-histoires de territoire.
Les chênes lièges ont le tronc dénudé. Que c’est beau les Maures….
Hop… Indridiason. Encore.
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