Je me suis fait voler la caméra cette nuit.
Alors que j’allais à Argenteuil, je découvre que les portes de métal grises sont fermées et la cour déserte. On dirait un lieu abandonné. C’est beau d’ailleurs.
Je suis avec ? et me faufile. On sent une odeur de brûlé, mais pas vraiment. J’ai peur que le feu ait tout dévasté… On dirait que le peste est passée là. J’avance et constate que je ne peux plus accéder à mon atelier. A la place il y a un chemin escarpé taillé dans la roche et très difficile d’accés. Le chemin est blanc. Je crois entendre quelques personnes qui rient et me disent de ne pas m’inquiéter.
Je suis dans une ville et habite une chambre communautaire. Où, je ne sais pas. J’ai V. au téléphone qui ne peut finalement pas me rejoindre car elle est avec quelqu’un dont je ne connais pas le nom. Etre seule m’angoisse.
J’arrive sans une sorte de café où on me connait. On m’avance une assiette de haricots verts. Mais je voulais un café. Ils mangent tous une espèce de substance blanche. Comme un nuage en crème.
Je me retrouve encore sur ce passage escarpé et de l’autre côté d’une porte je trouve Jean Renoir. Je lui demande de m’excuser si je le dérange mais j’aimerais savoir comment il a tourné Le fleuve.
Puis… Pffff
La voiture, la caméra.
Dormi profondément/
Je rumine toute la journée et tente de me distraire. Travaille au projet Edith Scob. Jeudi nous devions nous voir mais elle a mal au dos. Nous parlons un peu au téléphone et je lui dis que c’est à elle de me poser des questions.
Je tourne autour de Jean Lorrain, découvre “les minutes de sable mémorial” de Jarry.
Dans ce véritable « colin-maillard cérébral », comme il l’écrit, le lecteur joue à un jeu de « qui perd gagne ». La raison, la déraison, l’humour et le délire volontaire ou non, contrôlé ou non, sont de la partie. C’est un avant-projet d’Ubu Roi.
Là c’est confus.
J’avais trouvé ce message qui m’a fait rire.
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.