Buonamico Buffalmacco
Pise
Beaucoup. Beaucoup. Beaucoup. De peintures. De croix, de pieds sur des fonds d’or. De plaies sanglantes, de morceaux de peinture ” abstraite “. De tâches. De chiens qui grognent. De hérisson invisible, là en bas à droite. Des plumes d’ailes d’ange. Des grands manteaux noirs et des plis roses sur des fonds verts. Merde que c’est beau. XII/ XIII/ XIV
Souvenir à Florence des charrettes tirées par les vendeurs de cuirs et de ceintures. J’adore ces petites baraques que l’on pousse et que l’on traine avec effort. J’ai eu envie de filmer ça. Je ne l’ai pas fait.
Le Monsieur de l’Hôtel Granducca, égal à lui-même , hors du temps dans son costume trois pièces. Miroirs dans les étages. Ma chambre, la 24 dont ‘ai déjà parlé l’an dernier. Je l’adore. La singola. M à la 30.
A la radio Catherine Robbe-Grillet est soudainement émue et s’excuse. C’est bizarre et finalement je n’aime pas écouter grâce à mon ordi, ce que j’écouterais à Paris. FC everywhere. J’ai vu dans la métro l’autre jour passer Jeffrey et ses cheveux étaient blancs <j’ai aperçu aux bouffes du Nord Benjamin Lazar ( je n’étais pas certaine ) et J Carrey.
D’aujourd’hui Vendredi à Mercredi matin:
Sienne / départ Gare Florence 10h10
Quand on sort du train , on suit la foule comme on dit; on grimpe. Pentes/ escalator/ escalator/ Marches/ escalator. Nom d’une pipe !!! Qu’elle arrivée hideuse dans un centre commercial. On oublie. Un cappuccino. Marcher vers la place. Remparts. Ici je me sens mieux qu’à Florence, saturée selon moi, même aujourd’hui en Février. Beaucoup de Chinois ( ils mangent/ enfin un couple qu’on a vu /alterne la viande et le tira mi su en aspirant ftttt avec la bouche comme s’ils mangeaient une soupe et avec des baguettes. Hier à l’Accademia, magnifique exposition temporaire comme d’habitude / là sur les tissus , les étoffes/ le tissage… un homme chinois rote devant le suaire stupéfiant de Can grande della Scala. Lui c’est mon ami rencontré à Vérone il y a lurette comme on ne dit plus. Interdit de photographier les étoffes et pentures sublimes, les cahiers de teinture, les échantillons. Je dessine dans mon cahier les motifs. C’est très agréable.
Mercredi soir, notre délicieuse trattoria. Jeudi matin Accademia. Jeudi après midi Pise en train. Une heure dix. WOOOOOOO le Campo Santo. ( Là on a vu une scène de l’Evangile selon Saint Matthieu de Pasolini.)
Comme c’est beau. Et la tour et tout. ( Je râle de la connerie des gens qui se font photographier en feignant de tenir la tour. Mais que ça m’énerve. Et les selfies. Moins de perches dirait-on.)
Je fais des tonnes de photos de détails. Que des détails dirais-je. Il fait beau et froid.
Bon j’ai perdu la suite. La barbichette. Je ne recommence pas: ( l’homme à la soutane noire et au bonnet noir Piazza Annunziata, Hotel della Noce vieux souvenir, spécialités- les sortes de boules à la crème de riz? si j’ai compris, toutes chaudes sorties de je ne sais quel chaudron / Un régal/ La polenta / On a poussé des cris devant la bouffe et devant les oeuvres. C’est simple. Uccello = carciofini
On a poussé des cris en découvrant ces homme éviscérés tout en haut à gauche de la fresque.
Je repense à une rue dint j’adirais le nom à A: Rue des corps nuds sans teste.
D‘après GOZE, ce nom vient d’une ancienne enseigne.D‘après le père DAIRE, ce nom vient de la maison des CORNUS dont il est parlé en 1392 et 1444.Cette rue n’a été ouverte qu’en 1478. On pense qu’une maison fort accueillante se trouvait en ce lieu, rendez-vous plus ou moins discret. Une maison des “CORNUS” était déjà connue en 1392 et 1478. L’historien PINSARD, ayant relevé dans un acte de 1702, la mention (au singulier) du “corps-nu-sans-teste”, émet l’hypothèse qu’un homme a pu y être assassiné, dont le corps-nu-sans-tête et dépourvu de vêtements aurait pu être retrouvé dans ces lieux.Cette rue s’appelait autrefois la Rue du Petit Avé Maria, du nom d’une maison qui se trouvait dans les environs, rue des Trois Cailloux.
Je n’aime pas cette petite toux qui ne me laisse pas tranquille.
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