Une des saveurs de la vie est de ne rien faire le 31. Cette année donc ce sera comme ça.
J’écris en derushant le spectacle .
Hier promenade touristique dans Paris. Place pour la voiture place Saint-Sulpice. Café de la Mairie et chocolat chaud en regardant les clients habitués, bien repérables, avec le monde, des grandes lunettes, des coupures de journaux dans un dossier, un air introspectif sous des cheveux blancs et longs. Quelqu’un me demande si je suis bien moi. Mais je suis un peu ennuyée car je ne me souviens pas de la personne. Pas beaucoup. Sympathique d’ailleurs. Mais. Cela doit remonter au temps des expos de GG.
Il y a un vent froid. Je veux passer à la Hune pour prendre une dose de Oates ( La fille aux tatouages) et au passage le livre de Debray sur l’idée de frontière et “Un verre à minuit ” qui réunit des textes de Pinter.
Là ou j’ouvre, il parle de Nicole et du projet Proust avec Losey..
Un verre de Chablis pour moi au Flore où je ne vais jamais sauf quand R. qui aime bien, en a envie. Avant on y allait souvent avec la Baronne Léopard, qui est devenue depuis hier Baronne Leopard de Chacha.
On a l’intention d’aller voir Quattro volte et en arrivant à l’Harlequin je ne résiste pas devant l’affiche kitch de “Fantômes à Rome ” . —On y va?
Jamais entendu parler avec Mastroiani, Edouardo de Fillppo et Vittorio Gasmann.
Entendre le Romain est toujours génial et même si c’est un peu pas bon, un peu théâtral, un peu répétitif, on y prend plaisir.
Les fantômes sont sur les toits, dans la ville où l’on voit les quartiers en 1960 et l’EUR
Comme R. a oublié son mouchoir, il fait comme s’il voulait voler celui de De Fillippo, blanc lui aussi et très présent pendant tout le début. Je ris.
Il n’a toujours pas réussi me dit il , enfin presque et une seule fois à tuer quelqu’un en zappant. Il faut trouver une scène avec un revolver qui va tirer, changer de chaîne et tuer quelqu’un dans un autre film et qui doit s’écrouler.