CND/Patrick Bossatti= Une belle journée

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Hier journée d’hommage à PB au CND

On se connaissait peu. Mais je crois que nous étions aussi rentrés ensemble de Fontevrault après la Belle et la Bête d’Andy…

Il m’avait ensuite offert un carnet .

Je vais lire au CND à 13h45 mon passage de la thèse ” Vers l’émergence et la cohérence d’un cosme”. J’ai le fragment “Naissance su scotome”.

J’écoute les autres , passe au studio de danse où Bertrand Lombard présente l’atelier d’interprétation des danses dessinées.

Il a une voix très douce.

Ensuite , salle de conférence, ou Laurent Sebillotte après avoir lu lui aussi ( lecture qui durera je crois 7h de 13h à 20h-Nous sommes dans un studio, derrière une vitre. j’adore) présente de façon touchante et passionnante le Fonds Bossatti, composé de textes de peintures, de dessins…

Il y a là, Monsieur et Madame Bossatti. Je les regarde.

Lui , petit monsieur au gilet marine à poches plaquées et cravate, un peu en Dimanche.

Lui dont je me disais: Si Patrick avait vécu, il ressemblerait un jour à ce Monsieur….

Elle en noir, avec peut être un gilet de dame rouge. Cela m’émeut.

Comment ferais-je si j’avais eu un fils , comment aurais-je accepté son suicide? Car Patrick s’est suicidé en 1993.

Tout au long de la journée, je les regardais, devant des danseurs, dans des studios, devant les dessins…

Mais comment ont-ils fait à Grenoble pour digérer “ça”?

J’ai surpris quelques réflexions lorsqu’on était dans l’ascenseur.” On découvre des choses, oui ça on ne connaissait pas…”

Puis réglage de SPHINX au studio 1.

Ouf Ca marche. Je suis contente , le mixage qu’a fait Christophe est très bien, et la voix de Nicole magnifique. Je traine, regarde des danseurs se préparer.

J’adore les studios de danse, tout comme les plateaux vides. Mais là, en plus il y a la blancheur.

Evidemment en regardant cet espace je me vois.

Je traverse avec mon costume de squelette ( Andy me dit que c’est lui qui l’a), je fais tourner , comme une ronde des personnes aux grands manteaux de “Anonyme”, j’ajoute un masque. Je cale, ne sachant plus que faire faire à tous ces invisibles.

Je suis tranquille ne connaissant personne. Un sourire là, un autre ici.

Mais je commence à flipper: Est ce que mon Sphinx va aller . Ca n’a rien a voir avec la danse. Mais le mort oui….

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Films de Larrieu ( Quai Bourbon)qui me surprend et que j’aime, et Chopinot (Les costumes de Gautier, la manière d’utiliser la video, les effets datent un peu mais je crois n’avoir jamais beaucoup aimé Gautier pour Chopinot ),

Et “10 anges” de Bagouet avec le décor de Boltanski. Ca c’est drôlement bien.

Pendant la journée je me suis souvenue qu’à Noël quand j’étais enfant, on mettait du coton blanc sur les branches du sapin pour faire la neige.

Puis l’année d’après on retrouvait les flocons hydrophiles dans un sac.

Ils étaient gris.

Je me demande si Andy viendra. Il y a un apéritif . Mais je ne traîne pas.

Je bois un demi verre et en passant dans le hall , Paf je vois des images incroyables. Je me dis” C’est Petrouchka”.

C’est Petrouchka. Je n’ai jamais vu ce ballet.

Les décors de Benoît sont magnifiques avec des sortes de lapins blancs et des grandes fleurs.

Puis dans une porte l’espèce d’ombre monstrueuse.

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Je me rue sur une tranche de pain que je recouvre de rilletes avec deux cornichons et porte comme une fourmi mon chargement auprès d’Andy qui parle avec son danseur…

Je repense à Bertrand, aux films projetés, et à sa beauté.

Comme une sorte de faune

Patrick Illico -à corriger

Quelle journée étrange; Il faut du temps pour raconter cela et aussi insérer les publicités de Macdo d’hiver ou je ne sais quoi aux lardons et “25 ans après toujours l’amour “ ou un truc comme ça qui dit sans le dire que le sida existe toujours.

Ce sont ces pubs vieux style , en papier gondolé aux coins des rues : Le hamburger / le sida, de haut en bas incessamment…


iTunes

Tournons et valsons; valsons et tournons , comme des toupi-es

En prenant les armes nous nous en irons…

Vidons notre verre , prenons un baiser

et tanpis ma chère, si c’est le dernier….


Donc ce matin je suis passée vite fait au labo, puis ai garé le vélo devant la gare du N. , rayon RER , pour aller à Pantin, ligne E.

Je n’aime pas le RER et l’ai pris dans le mauvais sens, me retrouvant perdue comme une touriste à Saint Laz.

A cheval sur la discipline ( Et pif paf pouf, je n’aime pas cette interprétation…) Elle caresse ma moustache....

CND/ PANTIN

Bonjour…

—Ah Bonjour. C’est prêt ( sourire et sympathie)

L. ( c’est son prénom?), m’installe:

—Là c’est la thèse, là des articles, là un texte, là un carnet. Je vous donne une loupe.

Si j’avais su qu’un jour, je te regarderai à la loupe Patrick…Et en plus une loupe avec option lumière… Comme toi, un jour dans une librairie marchant dans les ravins entre les lignes , moi entre tes mots et tes râtures; mots minuscules ou dilatés comme lorsqu’on a bu trop, me semble t’il. Parfois.

Une loupe éclaireuse, comme le cristal du désagréable … , éclairant la banquise….

George Sand, justement; La réalité justement. Quelle réalité, justement

Oui l’intérieur de la pierre ronde et creuse, l’intérieur de la pierre, la vitrine brisée pour commencer le voyage dans les cristaux, les stalactites brillants, les trous étincelant d’ombre…, la main en sang dans une lumière verte, comme la tienne, la tienne main dans le train. Mais que s’est il passé, dans le train , et au bar. Le verre qui explose, le sang.

Eclairer la nuit, greffer au train des projecteurs; éclairer le monde,une idée à la Jules Verne/

Me rappelle les trajets Paris -Amiens à dessiner le paysage en mouvement comme un story- board.( un story- bobard!!!)

STORY-BOBARD

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jean guizerix:Boivin/7 dernières paroles du Christ/HD/theatre de la ville

Bien sûr, je me souvenais de Patrick Bossatti avec 2 T

Mais comment m’en souvenais-je ?

Je ne sais pas; Un son, un rire une couleur de cheveux, l’automne, B.L, une poignée de main, des dessins sur un fond rose pâle et un petit mot arrivé un jour rue du Faubourg, dans une enveloppe. Un type assis et qui dessine. L’autre danse .

Hum…

Et puis sa mort.

Voilà.

Et je ne savais pas “ça”.

Puis le mail de B/L et puis tout à coup la Mana danse devant moi.Où? Où? Là, au studio, chez Jean et Will… Quand… Quand…

Et avant Fontevrault, me semble t-‘il en 85, avant la danse de Nada; Bien avant. C’est le critique à qui j’ai serré la main. Le type de la danse.

CND ce matin, 10 h. Grande et bleue lumière, je regarde à l’extérieur des jeunes blacks qui passent et voient que je les observe furtivement comme Gepetto par dessus ses lorgnons..

J’ouvre….Et je lis, et le temps passe.

Et je découvre un jeune homme vivant, primitif, un feu dans la main, une bête sauvage sous les ongles… Un garçon, un enfant, .

Un enfant avec sa grand-mère, un enfant-l’enfant-et sa grand mère… Un jeune homme qui voit Lilliput, qui voit Zoom… Il parle de Mircea Eliade… Tu te souviens LN de cette lettre à mircea??? Oui? Oui , tu la commençais et France Culture annonçait sa mort.

La réalité, Clement Rosset, voir, voir quoi, les montagnes le tampon Art, Nu, les montagnes, l’érection, l’initiation, la chambre et la corde. Artaud… JP Raynaud… Les années 80…

Méchante…

Et voilà


Tout à coup, il est si vivant, zut, c’est troublant, là , au dessus de moi.

C’est dérangeant; je suis dérangée. Je poursuis , puis comme récréation, les critiques de 83 à …

Plein de noms que j’avais oubliés: Cré-ange, Paul les oiseaux, tous ceux que j’avais représentés “alla manière” comme aurait dit A., sur l’affiche de la saison TCD…

Je cherche, ne trouve plus… Celui ou celle qui s’entraînait à Fontainebleau et grimpait… Dominique Boivin… Diverres… Marc Thompins… Balthus..; Les sauts… La discipline; les cours… Kilina Kremona…

Nous avons je pense aujourd’hui le même âge; Pas malin comme réflexion…

Bagouet, dont je n’ai rien vu…

Bagnolet… Le concours

Les éventails d’Andy…

CND

J’ai quitté le navire, non que j’aie autre chose à faire, mais j’étouffais un peu.

Ce soir , au bal de la cour….

— Gardez les moi, je reviens cette semaine

Non General, prenez par là….

Dehors. Velib le long du canal. c’est beau. Tristesse. Récupérer le vélo. Filer à Saint -Lazare.

J’ai faim. Viet, sinistre , où pour 10, 90, on a un buffet “à volonté” médiocre.

Homme à sac de sport qui se ressert 3 fois, type arabe qui cherche l’embrouille et parle fort, et de façon super désagréable” Jvous ldis, jvous lrepete, j’ai déjà mangé, jmange pas, fille qui garde son manteau et mange et mange. En reprendre encore= A volonté, 10,90 -Ados qui paient en pièces, et j’attends.

On peut demander un wok en plus; Je suis la seule à lire George Sand et a vouloir des baguettes.

Et du thé. Qui d’ailleurs est bon.

Décidément je n’aime pas cette version de la duchesse de Gerolstein (musiciesn du Louvre/ Marc Minkowski)

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