Bob Wilson opera de 4 sous /Berliner
Je n’ai pas lu la critique d’Armelle ci dessus.
Andy m’avait invitée.
Il avait parlé à “Bob”. C’était bon. Pas simple mais bon. Pas simple parce qu’A. ne veut pas du rush dans le hall, qu’il veut rentrer avant, s’installer avant.
On se retrouve au café à 19h.( “parce que pour ne pas être en retard il faut être en avance) Il est en terrasse, a fini son thé. Il a un long imperméable vert sur un perfecto.
Un thé pour moi aussi. Le garçon oublie le lait.
A côté deux chanteurs qui sortent ou vont entrer pour le Treemonisha de Scott Joplin.
Camille , son assistant arrive avec une grande enveloppe.
Tu bois quelquechose; dis-je
Ca dépend qui paye.
Je paye. J’aime bien Camille. Danseur, assistant d’Andy. Dévoué comme ils le sont tour a tour même si ce ne doit pas être si facile.
Blabla. Coup de fil au type du Berliner. C’est bon. On traverse. A. marche très lentement, édifice un peu instable.
—Accroche toi à mon bras ou je te pousse…
Il s’arrête pour rire et la machine repart seule.
Hall.
Je parlemente avec un type pour qu’on monte maintenant.
Puis une fille arrive, un assistant pressé -cahier sous le bras-car il “fait les notes” arrive gentiment.
On monte.
On entre dans la salle plus d’une demi heure avant. Le chef de plateau se transforme en molosse grognant pendant 3 secondes et reconnaît Andy.
Caniche doux à présent.
J’aime bien être dans les théâtres vides, et à ce moment précis d’avant le commencement.
8 eme rang Impec.
Camille n’a pas de place. On a dit un baratin du genre, il redescend. Puis il a réussi sa clandestinité et vu le spectacle.
On aime Bob Wilson ou pas. On l’a aimé puis on ne l’aime plus. Tous les cas de figure sont possibles.
Moi, je ne suis pas particulièrement groupie.
Ce que j’ai vu hier soir est extraordinaire. La conjonction Berliner + lui?
C’était splendide. Des acteurs géniaux, des images en noir et blanc extraordinaires. Ce qui me gêne toujours c’est cette absolue perfection. mais reconnaissons que de temps en temps, voir un travail aussi précis ne fait pas de mal.
Surtitré en français.
Les maquillages, les sihouettes…
Mackie et son allure de tenancière de bordel au sourire mécanique. La décadence, le dandysme, les bas-fonds. Et Tiger Brown, longiligne et noir.
Je crois qu’il a un faux crâne. On dirait un vampyre.
Ici les acteurs ont des dents, des distorsions de bouches. Le début et son défilé horizontal est stupéfiant.
“Ah here you are “. Il est près de la scène, et monte vers Andy.
—J’ai réservé en face.
Il me prend pour l’assistant d’Andy. Blabla.
Je décline l’invitation. Par timidité d’une part ( et je ne suis pas au mieux de ma forme) , m’étant trainée toute la journée/ Dont voyage à Poissy à 14h30 pour voir une belle “histoire du soldat” de Jean ,
Je sais aussi qu’ils ne se sont pas vus depuis deux ans.
BW ressemble a une image de bébé sur un savon des années 50. Il est super grand, blond,tout frais dans un costume sobre massif et impressionnant.
Ce matin, SMS d’ Andy à 8h.
Happy 2 see 9 dollars vit u.
Wish u had stayed to dine, 4 the fun.Thought it wasjust a drink….. nuit blanche
©theatre de la Ville /Berliner
Pour tout avouer j’ai envie de ne rien faire.
J’ai juste envie d’aller creuser mon découvert en allant aux belles Lettres et acheter les mystères de l’âne.
Puis cet aprem, continuer ce dossier maudit. Ce soir , rien en vue super.
Lu “L’homme aux figures de cire” de Champfleury. ( suite à l’expo des cires de Gustave Moreau )
Commencé Italo Calvino, le scrutateur . La traduction ne me semble pas fluide.
Camillle est verte. On lui propose de bosser sur 3 documentaires pour Arte et elle a un tournage d’école + BTS….
Hum. Il faut qu’elle trouve une solution pour faire démarrer quelqu’un a sa place.
En voyant la critique d’AH , j’ai pris des places pour aller voir Rejep Mitrovitsa au Grand Parquet