“Qu’est-ce-qu’on peut être si on est ni vivant ni mort ?”( Claude Regy )

Le mal de dos me casse les pieds si l’on peut dire. Hier je suis donc rentrée à la maison après les RV aux Beaux-arts, qui sont bien déserts. C’est beau là-bas. On dirait qu’un Dimanche s’y est abattu. Bus et Bus et masque. Je me traine à vrai dire et en même temps c ‘est assez délicieux de ne rien faire moi qui n’en ai pas l’habitude. Les étudiants sont une récréation. Ce matin à 10h, Alex au Bar des A, puis Sarah. J’échange des propos stupides avec quelques habitués ( le commissaire poulet rôti et j’en passe ) Finalement moi qui ne déjeune jamais, je commande quelque chose en palpant les livres que j’ai pris à côté. Métamorphoses de Emanuele Coccia, Le cas Homère de Nietzsche, Les oiseaux de Tarjei Vesaas dont je ne sais rien. Tiens allons regarder… Je tombe sur Claude Régy, ce qui est toujours délicieux tant ce qu’il di est toujours juste.

Il n’est de vrai que l’indicible et l’écriture ne sert que quand elle touche à l’indicible. Quand elle a l’air de dire ce qu’elle veut dire, c’est en général des œuvres qui n’ont absolument aucun intérêt”.

Claude Régy

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