après l’ascenseur noir, les plumes blanches

Il y avait la douane , les chiens sur unel arge route.

Un immense camion jaune devant moi, pas d’indications, une circulation cahotique.

Les gardes ont des drôles d’uniformes et leurs yeux sont transparents.

Me voici dans une sorte de ville-abattoir. Le lève la tête.

On scie on coupe de gros morceaux de viande.

Il n’y a pas de sang, mais une matière pâle et un peu visqueuse.

Une femme extrait d’une vache allongée sur le dos une forme hybride avec deux cornes molles. C’est assez épouvantable.

Je poursuis ma route vers Amiens, et à présent c’est dans une immense pièce ou des indiens plument des oiseaux que j’entre avec le vélo.

Je m’enfonce dans les plumes blanches au sol. C’est un tapis doux mais qui me donne immédiatement une crise d’asthme.

Je m’enfonce, demande de l’aide. Je suis aspirée par le fond.

C’est atroce. L’indien me tend la main. Merci et je repars. Je me gare devant la maison Rouge, m’assied à une table en cachant mon visage…

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