Notes

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Gianbologna/ Pratolino/ L’Appenin

Montaigne /Journal de voyage en Italie :

« Et se bâtit le corps d’un géant, qui a trois coudées de largeur à l’ouverture d’un œil, le demeurant proportionné de même, par où se versera une fontaine en grande abondance « …

De MONTAIGNE Michel, Journal du voyage de Michel de Montaigne en Italie par la Suisse et l’Allemagne en 1580 & 1581
BRUNON Hervé, « « Les mouvements des eaux de l’univers » : Pratolino, jardin météorologique » in Les éléments et les métamorphoses de la nature, imaginaire et symbolique des arts dans la culture européenne du XVIè au XVIII è siècle, Tome IV, Bordeaux colloque du 17 au 21 septembre 1997 : « Arts, jardins, théâtre et fêtes du VXI au XVIIIè siècle. Les métamorphoses et les éléments de la nature, », Bordeaux, William Blake & Co, 2004, p.33-53
Les descriptions de L’Apennin sont surprenantes : on peut lire qu’il s’agit d’une sculpture créée par la nature elle-même, ou alors que pour le visiteur inattentif c’est une montagne très bien imitée et que la figure humaine n’est découverte que si on l’observe avec une attention particulière.
Les visiteurs de l’époque lui donne une hauteur de 35 mètres de haut s’il était debout
« Accroupie dans sa niche, qui était recouverte de buissons luxuriants, la statue donnait peut-être encore plus qu’aujourd’hui l’impression d’une apparition visionnaire créée par la nature elle-même. »
Plus surprenante qu’il n’y paraît le colosse de L‘Apennin est en fait constitué de plusieurs grottes. 
« Nous ne décrirons pas avec détail les procédés de construction de la statue, les matériaux dont elle se compose, les trois étages de grottes qu’elle renferme »
La présence des automates dans les jardins de Pratolino est un des traits les plus caractéristiques de la villa. Le fait que la statue renferme des automates est encore plus surprenant au niveau de la dialectique entre l’art et la nature car les automates obéissent aux lois mathématiques mais également à l’art. « Autant dire qu’avec les automates nous passons de l’art humain à l’art de la nature, à la nature artificieuse. Ou plutôt, ils se donnent comme le point d’aboutissement et l’expression parachevée d’un imitation de la nature. ».
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Stefan Lochner (vers 1410-1451)

Ca fout le bourdon Nick Cave quand même.

J’avais oublié un peu Stefan Lochner et son jugement dernier dont j’ai il y a des années utilisé des personnages. Ils sont magnifiquement méchants et agressifs.

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Reprise du tennis. Le retour est un peu triste. Le journal à ne pas prendre et puis en arrivant, ce vide qui contraste avec » avant », la voix joyeuse «  Alors t’as encore perdu imbécile », ou « t’as bien joué? j’ai fait plein de courses ». Des choses délicieuses, un bazar sur la table.

J’ai mangé une bricole. Puis me suis collée derrière l’ordi.

Il faut que je sorte

 

 

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