Johann Wolfgang von Goethe (1831), Essai sur la métamorphose des plantes – traduit par Frédéric Soret et suivi de notes historiques, Stuttgart : Cotta.
arfois le monde entier me semblait de venir pierre plus ou moins grave suivant les personnes et les lieux. Cette lente pétrification n’épargnait aucun aspect de la vie comme si personne n’avait pu échapper elle a l’impitoyable regard de Méduse »
Les journées aux Beaux-Arts pour les admissions sont très sympas et gaies mais ce que l’on voit, les dossiers, sont désespérants pour la plupart. Des gens qui veulent entrer en 4eme année alors qu’en première c’est limite. Et puis des dossiers qui oscillent entre le port-folio de communication ou les feuilles des dessin académique d’un cours du soir. C’est fatigant et les après-midi sont dures. 1600 dossiers à se partager en plusieurs jurys. Seule une fille a réussi à nous faire beaucoup rire ( malgré ses peintures atroces ) et la voir de façon absurde dévaler en biais un champ dans une sorte d’improbable robe-boule rose était un régal. Puis elle a nagé dans l’herbe, s’est battue comme Buster Keaton le ferait avec une fenêtre… c’est très fragile mais au moins c’est joyeux. Le contenu des dossiers souvent ressemble « à de l’art contemporain »<. Il en a les tics. La forme mais pas la substance. C’est cela l’académisme.
Là je suis au fumoir où Bilal m’avait donné RV pour l’émission de Taddeï. Je ne pense pas avoir dit de choses passionnantes…J’aime bien cet endroit. Et à présent ils sont partis et j’ai commandé un thé fumé. Je savoure ce moment . Me vide la tête avant de filer au Fonds Maciet. Demain matin encore Beaux-Arts. O. vient d m’envoyer son texte pour l’exposition à Aargauerkunsthaus Araau.
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