MABUSE M’A PIQUÉ MA VESTE


C’ÉTAIT BIEN CETTE SOIRÉE À LA BELLEVILLOISE AVEC LA PROJECTION DE « MABUSE, LE JOUEUR » SUR UN ÉCRAN PAS TROP CLEAN ET DANS UNE SALLE SYMPA. BON, OK J’AURAIS PRÉFÉRÉ REPARTIR AVEC MA VESTE.

MAIS LE CRIME ET LE VOL FONT PARTIE DE MABUSE. NON !!! BREF C’EST DÉSAGRÉABLE. ON EST PARTIES À L’ENTRACTE ET ON A MANGÉ DANS UN JAP QUI NOUS AVAIT SEMBLÉ BON UNE OU DEUX FOIS. LÀ, C’ETAIT  FRANCHEMENT DÉGUEULASSE.

Une pensée sur «MABUSE M’A PIQUÉ MA VESTE»

  1. Oui Mabuse était bien dans la salle, je peux en témoigner !
    Hélène, comme tu m’as fait rire quand tu as ouvert la porte à grande volée en criant ‘c’est qui, qui m’a piquée ma veste ?!!’ cela te ressemble tellement cette injonction.
    On ne se connait pas, mais il me semble te connaître tellement bien par ton travail, tes expo que je ne manque jamais et aujourd’hui au travers de ce blog.
    Hier, nous nous sommes juste saluées en bas des marches et j’étais vraiment désolée pour ta veste..
    Nous vivons dans un monde, qui ressemble de plus en plus à l’univers de Fritz Lang, les évènements se télescopent entre fiction et réalité, les dictateurs se portent bien -se disputent juste un peu entre eux – Kim Jong un, Trump, Erdogan, Berdimuhamedow.., nos ministres sont toujours un peu plus corrompus, la droite se revendique de gauche et la gauche sert la soupe aux entreprises, nos démocraties sont malades, notre organisation sociale se disloque et tout cela nous abime, nous frôle, nous fait un peu plus mal.
    Donc Mabuse à toutes les raisons d’être bien là !
    Notre chao social redonne vie à cet anti-héros, protagoniste maléfique qui nous permet de mener une réflexion renouvelée sur les dangers existants. Ainsi il cesse d’incarner le fantôme qui hantait les rêves du Dr Baum dans le testament, pour devenir un spectre mécanique, une voix circulant entre les différents monitors et stations radios de l’hôtel. À l’image de ses mille yeux, c’est moins la réalité de l’immortel Mabuse (ou du Troisième Reich) qui compte ici, que le fantasme qu’il continue d’exercer, la concrétisation de ses rêves par d’autres protagonistes et d’autres moyens.
    Nous spectateurs sommes mis en garde : le véritable génie du mal est celui qui perpétue autant son nom que ses projets d’hier et d’aujourd’hui.
    Et sinon ?
    Bravo Hélène pour ton travail, que j’apprécie toujours autant, pour ton univers dans lequel tu nous laisses la porte entrouverte.

    Elsa

    Le spectacle d’hier m’a donné envie de revoir les films de Lang : Lilium, le diabolique Dr Mabuse.. et relire ‘la Ferme des animaux de Georges Orwell

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