Les guêtres du Comte sont usées

J’ai longé la Villa Médicis et demandé à voir Efisio. Sa fille m’a dit non, il ne voit personne.

C’est un homme sophistiqué qui est entré dans la “petite salle “, pièce la plus utilisée de la maison d’Amiens . Je lui ai proposé du thé. C’était un Italien bouclé, un peu fin de race et il venait d’acheter la maison-Villa Médicis. Car les deux étaient bel et bien superposées. Ma soeur est dans la pièce et ne cesse de parler. Dans le grand salon, le salon vert on m’annonce qu’il y aura un concert. Je traverse les jardins et sur mon vélo descend un rue Française pour retrouver HD devant une petite boutique de tissus. J’appuie le velo sur la vitrine, entre et attrape un coupon vert avec des motifs plus clairs. En le déroulant je m’aperçois que c’est une petite peau de bête et que de l’autre côté de l’impression ce sont des poils.

—Vous n’avez pas plus grand?

Question stupide s’il s’agit d’une peau de bête mais quelle bête serait verte à motifs? Je ne sais pas pour quelle raison ce tissu animal m’intéresse. Je sais que je ne m’en servirai jamais.

La dame sort d’un papier de soie de la fourrure cette fois ci et me dit:

Ce sont des guêtres. C’est un Comte qui me les a vendues. Je les examine; curieuse, les inspecte et il y a un petit trou sur le côté. De chaque côté je vois aussi des sortes d’ornements en or.

—Un comte?

—Oui, il vient d’acheter une maison et a besoin d’argent.

Tout s’éclaire. Le 332 Villa Médicis lui a couté un paquet de fric et il a également dû vendre chevaux, service en argent etc…

Pfft, plus rien.

En rentrant j’ai lu le courrier de la cinémathèque , mangé des pâtes et  j’ai cherché quelque chose à la TV. Suis tombée sur Alceste à Bicyclette. Oups, c’est pas bon. Et puis ce décor de la maison de Lucchini, berk. Tout est forcé ( et c’est ennuyeux ) et Lambert Wilson a un maquillage qui transforme son visage en cire.

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