HORSES

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Donc me voilà devant l’Olympia. Un monde dingue.( J’arrive de Maubert/ raccompagné Balthazar. Nous avons vu Pan et je me suis endormie deux fois. J’ai horreur de ce genre de films avec trop d’effets qui n’émerveillent personne/ Et puis on a l’impression dans une salle de cinéma d’être dans un terrier pour insectes-une bande son entomologique- avec bruit de mandibules incessant : La rumeur du pop-corn+ le froissement des sacs de bonbon etc…)

Donc je retire ma place et un triangle gris pour aller ensuite dans la loge. Je suis très bien placée. Un client du Flore qui est une sorte de mix de Foujita pour la coupe de cheveux, Jean-Paul Goude pour les chaussures blanches immaculées, Andy Wharol pour la couleur des cheveux et un petit air,  feu ma tante Thérèse pour un autre air, est derrière moi.

Horses.

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Le concert est top. A côté de moi il y a un type qui doit être le plus coincé du monde, il se déclenche à la fin et ose se balancer un peu. Loge. Et maintenant mail à envoyer.

J’écris à FC pour l’histoire de Nicole et réponse immédiate. je dois prendre RV pour passer là-bas voir I.O. Mail à M.V qui répond aussi vite.

Hier direction Argenteuil avec deux Ketum dans l’estomac , anti-inflammatoire. Début de l’inventaire. Fastidieux je dois dire. Mais il suffit de le faire comme on dit.

Ce matin, je me lève tôt et pars boire une orange pressée à la boulangerie. La brocante ( chic) s’installe. Je ris avec un vendeurs qui à je ne sais quoi dans une caisse, que j’appelle une sole meunière. En fait c’est une peau de vache avec la queue. Sabres, vases, portraits de Lénine et j’en passe. Mais trop chic tout ça, les faux meubles 50 etc. J’aime pas. Je croise A.B et on papote une heure en buvant un café. J’aime beaucoup A.

Et j’aime beaucoup V. à qui je remet le pris Marcel Duchamp pour son oeuvre vivante et immobile Vincent’s Nutrition. Il est de l’autre côté de la rue et porte 3 boites empilées d’aliments liquides.Il est arêté et regarde droit devant lui. C’est pas marrant cette saloperie de cancer , mais il rit quand je lui remets le prix. Il rit avec son tube dans le nez. Bref….

L’idée de me lever de ma chaise m’épouvante. Ca fait mal et quand je ris aussi. Eternuer: un supplice.

Ho, encore une de ces brocantes bobo de la rue des Martyrs…

Flemme

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