Glorieux guerrier lumineux

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Terrible ce beignet que j’ai pris à la boulangerie. Me voici téléportée sur la plage de Sainte-Maxime, bourgeoise et familiale où tu aimais aller. C’était plus accessible pour toi dont le corps commençait à moins t’obéir. On réservait, bonjour Monsieur D., madame je prends votre sac-nan ça va. J’avais en guise de sac à main ma mono-palme bien aimée.  Tu aimais manger un magnum vanille à l’ombre du parasol, lire, t’endormir te moquer d’un femme refaite un peu plus loin et me dire on passera au Bio en repartant. Moi “passait au Bio” ça me soulait un peu mais toi tu adorais. Oui les magnums… mêmes magnums qui furent ton plaisir, petit plaisir de la fin. Une crêpe, Léo Ferré, et un Magnum-chocolat blanc te plaisait aussi. Tu ne mangeais plus rien. Bref. Je pense à ça en me disant que la vie et la mort peuvent être liées par un petit beignet avec du sucre dessus.

Je m’applique au tennis à libérer mon bras et mon poignet alors qu’on m’a toujours dit le contraire. Autres temps… Le début de la séance est un peu pénible, mais passé le premier quart d’heure, ça va et on est déjà trop vite deux heures plus tard. Cette reprise a réellement réveillé mes abatis ankylosés par la peine sans que je m’en rende vraiment compte.

J’ai commencé le texte d’un étudiant de 5 eme année et c’est vraiment bien, ce voyage sur les traces de Sebald dont on n’entend pas le nom. Je n’ai pas terminé encore mais lui envoie un petit mot pour dire que ça me plait beaucoup.

Je me disais en attendant pour traverser le Boulevard que les gens avaient dans leur voiture, des drôles d’expressions. Plus proches de caricatures que de leur aspect disons normal. Un froncement, des petits mouvement qui s’installent à notre insu et parfois s’ancre. Tu avais pris l’habitude de mordiller parfois ta lèvre inférieure gauche avec tes dents supérieures, je ne sais pas comment dire. Moi aussi sans doute ai-je mes « rictus » inconnus de moi-même. Parfois quand je ris , j’ai l’impression que mon oeil gauche se réouvre à peine plus tard que l’oeil droit.

J’ai le livre commandé-Le disparate François Le Lionnais- ( c’est un nom qui sonne comme un personnage interprété par Lino Ventura ou je ne sais pas ) pas commandé car Julien l’avait dans sa librairie. Et le Dora par contre va arriver. Ce livre m’intrigue beaucoup. Cette résistance dans les camps , qui passait par la description d’oeuvres, ou le récit de livres pour d’autres, me semble admirable.

Le livre est très simple et beau/ Editions Npuvel Attila je crois.

Ce qui est amusant c’est que cet Oulipien avait un nombre de cartes inutiles telle celle de l’Académie internationale du Rat. Son vin avait sur l’étiquette: Vin de la magie.

Bon je n’en sais pas plus.

En écrivant j’écoute France Culture et je ris au bruitage des coups de fourchettes car c’est un repas. On y croit comme au cyclope dans la neige. Et le bruits de verres et de bouche.

j’aie bien ma lampe avec les photocopies en Net B . Ca me plait. Bon hop, dessin.

Je ne pars pas. Je ne pars pas? Je ne pars pas… Je ne pars pas!!! Je crois que c’est trop court.

Mon clavier est honteusement cracra.

Samedi il y a qu’est il arrivé à Baby Jane à la cinémathèque. Miam miam.Vu et revu mais j’adore et le cycle: Cinema hollywoodien décadent à l’air top.

Info presse du jour: “Michel Polnareff: Alors que le chanteur est hospitalisé pour une embolie pulmonaire, les communiqués de son entourage se succèdent et se contredisent…”

 

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