froid et vent

Quand elle m’a dépassée sur la route je me suis mise de côté car elle portait une immense peau de bête blanche. Ue fourrure. Je me suis demandée quel était l’animal qu’elle venait de tuer. La peau de bête en question était plutôt une sorte de manteau de fourrure géant qui aurait appartenu à Liberace.

Beaucoup de circulation sur cette route mais un feu, bizarrement là. D. est dans les ronces. Maintenant le manteau immense est au sol sur la route. On croit qu’il a neigé. Je ne veux pas le salir et suis étonnée de voir que je glisse à 5 cm du bitume. D. qui arrive derrière moi, ne se soucie de rien et marche sans peur d’abimer ce nouveau tapis qui maintenant est plutôt constitué de plumes. Je traverse une colline. C’est raide et ouf, c’est ici. Je passe par l’arrière d’une maison et devant, les enfants anormaux sont en rang , prêts pour la promenade. J’avance et il fait très chaud. La mer est là, tout est bleu y compris la façade ce cet ancien hôtel devenu maison de cure, mais fermé annuellement. Des marches mènent à l’eau et ça me fait peur. En fait je crois que c’est une sorte de Fort Saint Jean que je visite. Sous un banc, des bouteilles d’huile solaire à moitié vides. Je traverse une autre maison. Et puis dans la salle de spectacle je dois apporter le rideau. Michel Bouquet est dans sa loge et dessine des très grands trucs au crayon. J’ai le haut de son costume: Une sorte de chemise rêche à une seule manche. J’hésite à couper l’autre manche. R. prend de la cocaïne et m’avoue en prendre 200 grammes par jour ce qui me fâche énormément.

Un hôtel après la représentation…

En vrai: Ce matin tennis minable et du coup (inter) minable et cordage qui claque.Zut , un joueur me prête sa raquette. J’avais tellement envie de jouer hier. Je crois que si les premières balles sont mauvaises, c’est cuit pour la séance.

S. de nouveau à l’hôpital. J’irai tout à l’heure.

Je finis la relecture du Neveu de Wittgenstein avant de m’attaquer à Blanchot offert par J. ( ça me fait un peu peur!)

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