Il y a ceux qui ramassent les sucres sur les tables des bistrots
Après une pièce magnifique que l’on propose à R. et avant la lecture de celle d’E. et du texte de B. pour I. sur lequel je dois travailler. Message très gentil de G.
Je repense aussi qu’hier , de rage sur le Boulevard Magenta, de rage et en marchant à reculons dans l’espoir d’un taxi j’ai pleuré- et qu’un type qui passait m’a demandé s’il pouvait m’aider. Il a dû croire à une rupture, une nouvelle atroce, un truc vraiment méchant. Et je m’imagine, la métamorphose de son visage compatissant s’il avait su que je tapais du pied et faisais une petite crisette pour une voiture qui n’arriverait jamais.
Je me disais aussi, que c’était curieux, soudain de m’entendre répondre:Oui quand des connaissances demandent à venir à l’atelier. Personne à de rares exceptions, personne récemment à part M.M et Tom n’y est entré. Ce n’est pas que je fasse des mystères, que je joue la sauvage, mais je ne sais pas. Ca n’allait pas . Je ne voyais pas comment recevoir quelqu’un, que dire. Bref
J’ai aperçu E. devant le Mac Do de la Place Clichy. Il avait son caban de velours beige et des feuilles à la main. Comme ça parmi les gens, la tête penchée.
-Ben qu’est ce que tu fais? Ca va?
-Oui oui ça va, j’apprends mon texte.
On a ri. C’est vrai que je me demandais ce qu’il faisait là, flottant , tournant.
Wepler. Un thé et un clafoutis aux poires.
Lelouch trafique je ne sais quoi. Il lit en buvant un Perrier. Pas mal de vieilles personnes, mères et filles, habitués ( une bière arrive comme une petite bouteille de champagne dans un seau en proportions.
envoi de R.
Hop au lit
Versailles, Chambre de la Reine, Detail of Marie-Antoinette’s bed, 2007