Prendre la route. Hésiter à emporter les oiseaux. Voir des arbres sans feuilles. Rouler et arriver à Nohant. J’avais prévenu de ma visite. Personne. Parfait. C’est comme un petit hameau. Un chat. Le portail. La visite de la demeure. Le carrelage noir et blanc, puis la cuisine à droite avec sa table immense ( 10 domestiques dit-on) La visite. La salle à manger où on a mis en scène les cartels: Flaubert ( il devait être serré coincée entre Chopin et l’épouse de Maurice.), Delacroix et j’en passe. J’aime de plus en plus Maurice et ses aspirations. Dans cette pièce, des aquarelles ou dessins , je ne sais pas. Une que j’adore représente des chiens étranges, une dizaine. En fait c’est une sorte de lavis je pense. Les chiens sont debout sur leurs pattes arrière, adossés à un mur. Clair de lune. Mais que regardent’ils? On ne le saura jamais. Celui du premier plan a la langue qui pend. Plus loin , celui qui semble plus petit est effrayé.
Des motifs, un pare feu représentant une onde de singes. L’un est un Pierrot, tous ont des chapeaux. D’autres attachés par une chainette et perchés sur des sortes de flambeaux regardent la scène: Rose, carmin, ombre, gris et noir, mauve peut-être. Une table en marqueterie avec deux livres, un rapporteur, une plume et une sorte de compas. Un papier peint à oiseaux à longs becs et branches de rosiers, partitions et instruments. Là, je n’avais pas remarqué un paillon au dessus d’une toile d’araignée. Meuble maquette à nouveau. Plus complexe celui-ci avec des drapeaux, un violon, des outils mathématiques, une sorte de sphère armillaire, des branches, des éléments que je ne sais reconnaitre. Des chenets-sphinx. Chinoiseries ça et là, puis hérons peints, dragon vert olive, un petit cabinet précéde la bibliothèque. Vases grecs, pièces archeologiques, petites divinité et satyre sur fond de rayures vertes . Fossiles et livres, papillons . Jeter un coup d’oeil sur le jardin et les cèdres. un parterre flou et fané.Tout à l’heure le cimetière. Pour le moment visite du théâtre ( je le demande vu qu’on ne me le propose pas). Les marionnettes à gaine de Maurice. Elles sont pour la plupart ” en traitement anti bestioles , mais en voir une dizaine me fait vraiment plaisir. Il y a devant moi un petit monde menacé pr une sort de monstre cyclope muni d’un bâton. Le décor est une forêt. On me propose de visiter les coulisses. D’autres marionnettes, des boites contenant des mains sculptées dans du bois, ( elles ont toutes la position de l’offrande dirais-je, paumes ouvertes comme lorsque l’on implore / c’est ce que je me dis ) , il y a là aussi des yeux de verre et des tout petits personnages à tête de porcelaine je crois. Un loup, un rabot, une sorte de fouet. Un piano à 10 touches…
Le théâtre, le vrai est une petites scène avec des dégagement et cachettes minuscules. J’imagine ces soirées de société. La visite terminée, on me propose de voir l’atelier de Maurice, acec ses meubles -tiroirs pour collections de fossiles, ces boites à papillons et matériel pour la chasse. Coquillages et un canard empaillé. Du matériel photographique, la vue sur le parc, des portraits, des bras en plâtre, des moulages. Dans une armoire de clystères. Encore une marionnette posée sur la grande cheminée. C’est très beau. Quelques marchent mènent à une petite plate forme: la place pour un chevalet et deux fauteuils. Un herbier, la liste des pièces jouées ( je n’arrive pas à lire sur la photo que j’ai prise / de 1847 à 1877: Pierrot libérateur, Oswald l’Ecossais, La révolution en deux parties … J’ai l’impression qu’il y avait une représentation par semaine. Encore un costume.
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