Je ne sais plus ce que je me disais affalée que j’étais dans le métro, avec à mes côtés le rouleau de plastique que je n’aurais pas cru si lourd.
Chez Decor Plus, place des Fêtes ( beurk la place) ils sont sympas, comme chez Starcolor à Richard Lenoir. J’achète donc mon plastique et de la peinture spéciale, mate et brillante qui tient sur du plastoc.Le gars qui porte le rouleau à l’extérieur me demande où je suis garée. Et lorsque je dis que je suis en métro , une expression de doute quand à l’acheminement du produit se lit sur son visage. Je pars raide comme in I car je sais qu’il regarde . Ce n’est pas tant le poids, dans les 30 kg , que ce glissement sur l’épaule . Bon et puis il y a aussi le sac à dos avec la peinture. Bref. C’est fait mais on se demande pourquoi je ne prends ni la voiture, ni le taxi. Ca me rappelle le jour où je suis allée chez Prophot à vélo chercher un rouleau de papier de 3 mètres et que j’ai appelé Franck à la rescousse….
Hier invitation à boire un verre chez C.L”appartement est sublime je dois dire. Surtout lorsque l’on ouvre la fenêtre et que l’on glisse à la cîme des arbres du jardin du Palais Royal. C’est l’appart de Malraux. A l’intérieur bougies et meubles dix-huitième, miroirs et bustes, peintures et piano à queue. Tapis. Tout cela est très beau mais partager la vie de ces objets est vraiment, vraiment une chose que je saisis mal. Même si je m’applique, je ne comprends pas comment l’on peut penser ( dynamiquement je veux dire) comment on peut vivre, construire, inventer, dans ce genre de décor.
Ca me faisait rire d’imaginer la peinture que je suis entrain de faire, où deux sortes de marquis-marquises sont représentés…. Retour à pieds et bus à la maison , où nous expérimentions le Sushi de chez Picard-“meilleur qu’un cou de pied au cul”comme aurait dit mon père mais néanmoins pas très excitant.
Anglais avec Camille et traduction d’un texte sur Microsoft. Je cale tellement c’est ennuyeux et abandonne la partie. Je ne suis guère brillante il faut le dire.
Ce matin j’ai bien joué, bien couru, bien plié mes jambes bien fermé mon bec en tapant.
Tel de Anne qui est en dessous, de C. qui me demande si je veux aller à Courchevel. C’est très tentant cette invitation, mais en ce moment je n’ai pas envie de décrocher, et ce que je fais m’intéresse. Et puis il y a le workshop la semaine prochaine. Je crois qu’il est un peu dans les mêmes dispositions et qu’il a envie de travailler aussi. C’est injuste me dis-je car tant de gens rêvent d’une semaine au ski ( dont moi, c’est vrai, toujours j’en rêve)….
Mail de D.Delouche très touchant lorsqu’il signe maintenant” Menicuccio”. Il me dit avoir 12mn du Satyricon ( making-of)…
Qui se plante?
Site fondation Thyssen
Site gallery.ca
Christian Schad
Moi je pense que la bonne est la deuxième.