NO COMMENT

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Foreign body in the eye

First Aid pamphlet, originally published by The St. Johns Ambulance Association of the Order of St. John,

The British Red Cross and The St. Andrew’s Ambulance Association.

AFTER WORK ( pas mis le nez dehors ) & BEFORE T.V , Katherine Dreier

Du blog Anonyme

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ARTIST AND COLLECTOR KATHERINE DREIER JOINED MARCEL DUCHAMP and Man Ray in 1920 to found the Société Anonyme,

an organization designed to support and generate awareness of modernist art; the group’s name, a French phrase meaning “incorporated,

” highlighted the fact that the organization was not allied with any particular artistic school.

The Société Anonyme promoted new artists by arranging exhibitions to introduce audiences to their work

and develop their reputations among galleries and collectors.

Critics praised the Société Anonyme for its commitment to new artists and its inclusion of their work in exhibits and catalogs. Between 1920 and 1940 they held 80 exhibitions showing mostly abstract art.

Katherine Dreier played an essential role in generating American interest in and acceptance of modern art.
She ran the Société Anonyme’s small gallery, curated exhibitions, and wrote essays and gave lectures in support of modern art.
Dreier was also an accomplished painter—two of her paintings hung in the legendary Armory Show of 1913.
The Katherine S. Dreier Papers / Société Anonyme Archive documents the life of Katherine S. Dreier and the activities of the Société Anonyme.
The collection is part of the amazing Beinecke Library at Yale University.
The collection consists of correspondence; manuscripts and notes for articles, books, fiction, and lectures;
clippings; brochures; programs; press releases;
advertisements; tax records; photographs and artwork; meeting minutes; and ephemera and printed material.
The papers span the years 1818 to 1952, but the bulk of the material is from 1920 to 1951.
Currently, only a portion of the Katherine S. Dreier Papers / Société Anonyme Archive is available in digital form.

SAMEDI 9

C’était agréable cette petite soirée avec U. Mais on boit toujours un peu trop. Je lui envoie un mail pour lui dire:

t‘es rentré en zig zag ?

—’me souvenais même pas que t’étais parti et je croyais même que l’on avait dîné chez toi!!! . Je croyais que t’étais un lampadaire de cuisine quand j’ai pris mon café ce matin!!!!!!!!!!!!!! ( je plaisante )On exagère. Mais on s’en fout!!!!!

Ce matin direction A avec C. et R. qui écrivent un scénario et vont tourner la semaine prochaine. Hier c’était le chef op, aujourd’huice sont les repérages et la liste des accessoires. Les photos pour tout remettre en ordre:— Je vous prête A. si je ne m’aperçois pas que vous y êtes venus.

On trouve un grand caddie abandonné sur la route et je grimpe dedans. Camille pousse, R. porte un de mes rouleaux de toile et on rit comme des… Tiens je vais Skyper bogota) et donc on rit tout simplement. Le caddie est chez moi.

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J’envoie un mail à M. Vu ma vitesse je préférerais qu’elle s’occupe de Tea-time. Ce qui ne m’empêche pas de préparer les fichiers sur photoshop.Il y a déjà 20 calques pour la scène du salon. Brrr. M. est vraiment une fille agréable, super précise. Ils bossent comme des fous pour leur film d’anim. Je lui demande pourquoi pas un vrai film?C’est vrai je ne suis pas une dingue d’animation. Déteste les animations des pays de l’est des années 60, la pâte à modeler et tous ces trucs pittoresques. Je reste tradi avec evidemment Lotte Reininger, les frères Fleisher, Starevitch et ses animaux, Shrigley…Quand je regarde Morello et son Mysterious je ne sais quoi , c’est assez beau; c’est beau… oui, mais…Mais souvent les histoires ne me concernent pas, et j’y vois une poésie surannée et un peu cucufrais. Et puis s’apercevoir de la technique c’est terrible. terrible comme l’huile de coude.
J’aime bien le dessin de Persepolis et n’ai pas vu Valse avec Bachir. Ce qui est bien encore une fois c’est de sortir des scénarii poético sucréstout mous
J’oubliais Mac Cay que j’adore avec Gertie. et Krazy cat de G. Herriman

Lu, sans rapport avec ce qui précède une interview de Terzieff que nous irons voir ces jours-ci. je meurs de sommeil et reste accrochée ici. C’est stupide.

A.M me skype avant de partir à une expo. Elle a vendu deux photos hier et elle est contente.

Zut ma souris est déréglée et je ne peux pas double-cliquer pour ouvrir des trucs; Ca m’énerve.

Je ne m’étais même pas aperçue du soleil revenu. Ce soir invitée à diner par J. rapidement croisée lors de son expo et que j’avais bien aimée. Cele me fait plaisir qu’elle m’invite. Mais je n’irai pas.

Mail de E.S que je ne connaissais pas

Je reçois de Métellus une invitation pour le Café de la Mairie le 26. Lis votre nom. Me dis : je vais voir. Vous trouve sur Internet. Votre blog. Votre travail. Je suis nul, je ne vous connaissais pas. Et vous, me connaissez-vous ?

J’ai donc une homonyme, mais c’est je crois J. qui me l’avait dit. Et avant de la réduire en cubes sanguinolants, j’espère qu’elle ne va pas déclamer dans ce café “Germanopratin” , des liqueurs métaphoriques!!!

Ce qui serait drôle c’est qu’ell ait ma tête, mais de ce côté là du fleuve, je ne me fais pas trop de soucis.

Aujourd’hui, j’ai chantonné mille fois:

Je vais m’en fourrer fourrer jusque là. Bon je fais quoi. Le coffret de Cassavetes que J. à offert à C?

Hum. Tiens j’ai vu Quand la mer monte de Y.M. C’est assez dingue ce film et le masque est magnifique tant il est inquiétant. Ca m’a fait penser que j’avais oublié ( comme chaque année) d’aller voir la sortie des Géants de Bethune. j’adore ces trucs là.

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lüfer

J’apprends que le Temnodon sauteur : lüfer est un poisson du Bosphore.

La lumière qui vient des vagues et des maisons elles-mêmes

Voir Melling et les vues d’Istambul.

Allez, After E.

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JE VAIS EXPLOSER avec After Effects. Ou le personnage va a toute vitesse, ou le chien disparaît je ne sais ou, ou les bras bougent trop vite ou… La merde quoi. Le chien qui entre en marche arrière n’est pas mal non plus. Je prends es fous rires toute seule mais c’est sésolant le temps que j’y passe!

Guy qui doit s’ennuyer dans le train pour Amsterdam m’envoie des horreurs qui me font rire.

ANGOISSE AFTER

… EFFECTS

Quand je pense que C. A et d’autres utilisent ça comme ils respirent… Je n’en suis pas là.

Points d’ancrage, rotation, machin, et des calques des calques..

..AE marquis.tiff

Ce marquis doit en toute simplicité traverser le couloir. En deux heures j’ai réussi à lui faire bouger un orteil et en plus l’appli a quitté.

Mon Tea-Time pornographique n’est pas encore sur tous les écrans. Pourtant je faisais ça à l’arrache avec FCP. Mais il faut changer d’outil.

Chabrier

Oublié de dire que Dimanche j’étais allée avec A. voir “Le roi malgré lui”. La musique de Chabrier est surprenante ( je ne connais pas et suis étonnée) mais objectivement il n’y a plus aucune raison de montrer”ça”. Super production, Malgré les efforts de Laurent Pelly, au bout d’un moment il faut bien dire que l’on s’ennuie ferme. Comment était-ce monté à cette époque sans télé , sans cinéma, avec entractes vrais foyers et vraies loges. ceci étant dit, l’Opéra comique est une merveille.

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Tentation et orgueil ( ce n'est pas de Jane Austen)

Je me disais quoi? Parce que je me dis des choses que je trouve évidemment extraordinaires, je ne les note pas en me disant j’écrirai ça en rentrant. Et l’humanité toute entière pâtit de mes négligences. Ce matin une photo dans un magazine posé sur la table de la cuisine. J’en suis au dentifrice-Nescafé ou Fluocaril -eau chaude et en plus c’est le jour de la tonte. Tonte archaïque car je n’ai pas de tondeuse. Le magasin où je veux aller, qui doit s’appeler le roi du rasoir est rue de Clichy. Et quand je passe devant il est toujours fermé. R. le connait ( tiens il a pris un taxi avec un ancien chanteur d’opéra, tout ce que j’aime et n’a pas rabattu pour moi).

Je vois cette image bizarre donc sur la table de la cuisine. ( je mets mes lunettes… hum hum)

Alors c’est une sorte de défilé d’hommes-animaux-mousse-fougère. Splendide; La légende est un peu bêbête: “Ne riez pas ce sont de vrais soldats Iraniens”.

Ok . je scanne.

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Tiens en parlant de Jane Austen, la boule de la roulette s’est arrêtée hier sur les Soeurs Bronte de Téchiné et j’ai trouvé que Pascal Gregory mon chéri, était une excellente idée pour incarner Branwell. Puis j’ai trouvé la photo trop chiadée, pas assez “raide” etj’ai zappé sur je ne sais quoi et me suis endormie, partie à Rome , retrouvé P., et pas demandé son portable ( comme dans tous les rêves le concernant); Il y avait une chambre avec 3 lits … Brumes de rêve je ne sais plus ce qui se passait, des arrivages dans la chambre, un camion…

En parlant de bouquins , je me demande où Tufik sur France Cul va chercher ses femmes auteurs à petite voix et qui à mon avis manquent de sexe. Exaltation littéraire pour des idées pas fameuses me semble-t’ il…. Misogyne je suis. Plus intéressant ensuite, les mecs de chez Caterpilar qui témoignent…

Dans le train qui nous ramenait à Paris ( sur Paris ) il y avait une autre personne à vélo. Une fille avec des bottes turquoise horrible et des lunettes desoleil malgé la grisaille.

Oui , voilàt ce que je voulais dire au début: J’ai croisé le Cow-boy du 9 ème. Ce soir élégant avec la totale à franges caramel daim. Ca m’a rappelé mon sac à franges assorti au gilet pendouillant ramené des States par ma soeur. Une splendeur. A ajouter aux bottes marocaines de mon frère qui ont fait 50m: Le temps de les arracher de mes jambes et d’aller aux Beaux arts d’Amiens en chaussettes, d’être sauvée par Hervé qui passait par là en 2CV ( que j’ai croisé sur son vélo 30 ans hum 33 ans après rue de Clignancourt alors qu’on buvait un verre avec C. et Y. )

Bref hier M. pour mon film . En route pour 2 heures d’After E. Putain. Que de calques que de calques….

Je n’en peux plus.

Commande du Jap pour tous les 3.

Aujourd’hui encore rangement de l’atelier. sacs poubelles; J’ai envie de tout bazarder.

J’invite E. à dîner.

Je lui lis quelques passages du livre de DD que j’aimerais qu’un de ses étudiants puisse dire au Jeu de Paume. Merde il faut que j’écrive un texte et trouve un titre.

C. a squatté un tournage à Blanche.

Je dois rappeler Efizio. Ca me fait plaisir d’aller chez eux à Rome et de voir Roberta grosse comme une montagne; Elle accouchera au même moment.

RV chez D.D

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J’arrive pile à l’heure et sonne à la porte miroir. Il me semble plus en forme que l’autre fois. Paravents, tentures, plafonds peints, trompe-l’oeil. Piano à queue. C’est le “nécessaire” de la bourgeoisie du 19e.

—Mes grands parents vivaient ici, j’y suis né. Rien n’a changé

—Rien du tout?

—Non. Ce qui n’est plus là, je l’ai remplacé par l’identique.

—Donc à cinq ans, vous jouiez là.

Oui et j’ai commencé le piano à 4 ans, suis tombé malade à 13 et j’ai renoncé. J’ai fermé ce piano. Terminé.

—Allons par là.

Par là est au bout d’un interminable couloir où il devait faire bon courir ou glisser en patins à roulettes. On devine une grande cuisine, des toilettes, une chambre et on arrive dans une autre avec un lit à baldaquin sur lequel est posé du matériel pour imprimante. Le plafond est un ciel bleu moutonneux. Et le ciel bleu en vrai est juste là au dessus d’un petit jardin-terasse avec des pots, des plantes que D. aime soigner.

Je ne photographie rien. Mais j’aime traverser ce couloir derrière lui dans la pénombre.Il marche vite.

J’ai déjà filmé ce genre de traversée, mais où? Peut-être chez la Duchesse d’O. ou autre noblesse lors des interviews pour Grès.

Je croyais pouvoir fouiller dans des boites de photos. Mais non; Il a déjà fait préparer 16 images. Bon.

—Et le télégramme ?

— Oh il est je ne sais où avec les lettres.

—Vous pourriez le trouver?

Ce n’est pas gagné.

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Je ne pose pas trop de questions pour ne pas couper la fraîcheur lorsque le moment sera venu de le questionner en Novembre. Il me dit de ne pas m’inquiéter, que ça ira, et qu’il ne faut pas préparer….

La princesse la langouste et le muguet

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Camille et R.1er mai

Premier mai. tennis et brins de muguet. je suis contente . Je joue bien.

Travail toute la journée sur Tea-Time, puis arrivé à l’heure pile de Meriem. C’est une étudiante des Arts déco ( j’entends…;J”e ne trouve pas le poivre”, là bas dans la cuisine, ce à quoi je réponds: “—débrouille”) – donc Meriem qui me montre AE. En fait on va travailler sur Tea-Time. C’est mieux que des exemples abstraits.

Puis RV avec MM ;Tout est fermé autour de la Comédie Française. Le Nemours fermé. Un verre de vin en face.M. me raconte des belles histoires; La répétition Boulez-Pollini.

Puis le Marly désert. C’est très agréable , le soir à l’intérieur avec personne.Je mange un cheese-burger. C’est bon ça.

Samedi re-travail toute la journée sur photoshop. Fastidieux. Puis U. à 17h? Récréation avec comme d’habitude les commentaires quant aux gens qui passent.On rit et on décide surtout de ne plus aller à la Marmite, car à peine servis :

—Je peux encaisser?

On a beau dire que ci et que là. Que dalle.

Là un type qui marche-le pauvre-comme le bonhomme qui va servir à l’animation de M.

Un type et une fille en tee shirt vert laitue qui s’enlacent et regardant dans le même direction.

Des retraités pantacourt vert kaki et gourde, deux grandes filles qui doivent bosser au Moulin.

Puis dîner chez A.

Chez Armelle c’est toujours bien. Il y a toujours des gens extra et jamais prétentieux. C’est toujours joyeux.

Je me demande si Voix off de Podalydes c’est bien. Je pense que oui. J’ai envie de le lire.

Hier Maurice Benichou et sa femme. Impec.

J’ai dormi comme une langouste.

Cet aprem je dois relire Les Felliniennes années en vue du RV demain avec Dominique Delouche

Ca c’était à Bruxelles mais je ne me rappelle pas le nom.

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E. doit être rentré du Japon, avec ou sans fièvre.

Le type d’en bas continue sa lutte contre le supermarché qui laisse les “pauvres” se servir dans les poubelles. Comme il trouve que ce spectacle n’est certainement pas le plus efficace pour la réussite de sa boite de com à la noix, il dit s’inquiéter pour la santé de “ces gens” car les produits sont avariés. C’est quand même immonde non? Quelle belle solidarité.

Bon, c’est décidé je vais aller m’installer à Dubaï dans un immeuble en forme de corne de licorne.

L'horrreur

L’horreur c’est quand on est bien. On sort de la Cérémonie Brigadier ( les Molière en court et en sympa ). Il fait beau, nous marchons à Montparnasse. On va boire un verre?

—Oui.

—Au Select?

—Non. Allons chez Tschann voir si on trouve Le lotissement du ciel qui est resté à l’école.

Nez au vent, des gens mangent des crêpes , d’autres vont au ciné. D’autres n’ont pas fini leurs sushis, d’autres boivent des bières.

Un type écrit en terasse. un autre passe, cape de velours noir au vent.

Dôme.

_”Actually, we’d like De Niro”.

Je dresse l’oreille.

Une fille et un type en terrasse ont en main ce que je reconnais comme un synopsis. ( Mais à quoi voit on en deux secondes, voir sans voir que ce n’est pas un RV ANPE? La mise en page d’un document juste vu en passant….)

Le troisième, je ne vois que son dos. Mais après avoir entendu ces mots, je me retourne. Celui qu’on ne voyait pas, c’est David Lynch.

Là.

Je fais un peu province à regarder même si je ne suis pas groopie, mais on ne peut pas dire que les gens le reconnaissent. Moi je le vois là, comme une statue. Il est drôle ce type. Il est comme une photo. je veux dire comme mort. C’est marrant.

Je repense à ses peintures que je n’aime pas, à Elephant man que j’aime, et a une animation à la Fondation Cartier où une bestiole grimpait sur une maison et redescendait de l’autre côté.

Tschann. Le lotissement et les Voyages de Gulliver.

—On va à la Closerie?

—Allez.

—Mais on boit juste un truc, je préfère dîner à la maison ( c’est moi qui parle)

Entrée Closerie

Eh , R…!!!!

C’est Sam et Ana , et leur petite fille qui sont là.

Moi:

—Alors Samuel tu te la pètes toujours autant?

J’aime bien dire ça, j’accable Armelle de “ça”: —”Armelle tu te la pètes avec ton blog “etc…

Samuel me dit :

—Mais pourquoi tu me dis toujours ça?

— Pour t’emmerder sam, et ça marche.

Bref… Oiseaux, salut, bisous. On entre. Table Beckett. On décrit les gens, on est bien, un vieux beau arrive. magnifique; Le vieux style, la veste rayée, pas encore le cigare….

On devise, on rit et arrive le pire.

—Monsieur Dumas, comme je vous aime ( bon jusque là ça va, on connait et c’est même sympa…)

—Monsieur Dumas,mais vous êtes toujours de ce monde?

Je commence à commencer….

Quel âge?Moi j’arrive de l’enterrement de Macha Beranger…

—….

—Je vous en prie…( c’est moi)

Je peux?( c’est elle)… dit-elle en commençant à s’installer. On est délicats, R. dit qu’on a des choses à régler, et elle nous assure qu’elle n’aurait jamais la grossièreté de s’imposer.

En disant ces mots, elle s’installe à la table à côté.Elle demande du Champagne, commence à parler de Gabin, commence à nous faire chier.

—J’attends Beigbeder… Vous connaissez?

— Comme tout le monde.

—C’est un gros con…

—………

je souris politoniasement.

Elle passe au tutoiement

—Mademoiselle , Madame ou Monsieur?

Je réponds que je suis un mec et que R. est PD. Même un gros PD…

—Ca m’étonnerait car sa femme précédente était jolie ( sous entendu” elle”)

Mon sourire devient vert pâle. Finie la bonne soirée. On a la casse-couille du siècle, celle qui nous tuera plutôt que de lâcher l’affaire. Je commence à me crisper , à avoir mal au crâne et change ostensiblement de position en lui tournant le dos.

Je m’inquiète car si R. s’y met , ce sera un carnage de méchanceté.

Repit. Elle se jette sur l’autre table, à sa gauche . J’entends parler de signe du Zodiaque….Ouf; mais on a envie de se tirer , finie la belle vie, même si cet endroit cosi est passé d’âge, bourgeois, dépassé. On y ètait bien pour une heure avec le piano..

Retour de manivelle:

Alors que nous sommes en train de lire le Monde et de papoter….

Toi je t’aime parce que tu as joué avec Gabin…

—……… ( R; et moi faisons semblant d’être sourds)

—Je vous en prie, s’il vous plaît, s’il vous plaît… ( c’est moi qui implore la paix)

Puis j’en passe. On se tire on lui dit qu’ elle nous emmerde et l’autre table dans son dos lève les yeux au ciel.

—Ah, Monsieur D. comme vous tombez de votre piédestal..!

—Ecoutez ( c’est moi) On ne veut ce soir parler à personne, rencontrer personne, boire des coups avec personne…

Yeux super revolvers et enflammés….

Moi je lui dis que ce n’est pas grave, mais quelle est trop chiante. TROP CHIANTE .

Elle insiste;

—Soyez plus ouverts. Vous êtes dans votre monde fermé…

Ma température a augmenté de 4 degrés en très peu de temps.

Si on faisait ce que l’on doit faire, je l’aurais flinguée et découpée en morceaux cette vioque illisible et en noir comme une vielle courtisane seule.

On la balance aux garçons qui auraient pu, établissement de la sorte oblige s’apercevoir du malaise….

Mais pourquoi n’avons nous pas brutalement demandé à changer de table?

Quelle angoisse.

De retour à la maison, R. fulmine car dans la bagarre il a oublié un livre tout frais acheté.

Quelle tristesse.

Tu veux être mon ami?

On a réchauffé des trucs en en voulant à mort à cette femme ; Dans un bistrot normal, un mec un peu saoul qui s’agrippe c’est chiant mais pas grave. Ca nous est arrivé à tous; Mais la vieille pro de la Closerie ( elle parlait sottement à la table rivale de Sartre, Aragon etc… La totale carte postale….) on n’en veut pas même si…. ( peut -être que, peut-être que… )

C'est drôle cette image

Image Title: The fly catching macaroni, I rove from pole to pole you ask me why, I tell you truth, to catch a ___ fly.

Published Date: 1772

Source: Print Collection portrait file. / B / Right Hon. Joseph Banks.

Location: Stephen A. Schwarzman Building / Print Collection, Miriam and Ira D. Wallach Division of Art, Prints and Photographs

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Conférences.

Les conférences se suivent et ne se ressemblent pas

La première était au Jeu de Paume. Et c’était Antoine de Baecke qui nous endormait. La deuxième celle de Danièle Cohn ( là à propose de Kieffer ) à l’INHA.

J’avais été invitée Lundi soir chez P.M et elle était là , avec Guy et le type du centre Allemand d’histoire de l’Art.

J’avais un peu redouté cette soirée que je devinais avant d’arriver, soirée de spécialistes. Mais ça a bien marché et de tout raides avec silences , on en est venus à beaucoup rire et s’embrasser à la fin. Le vin aide beaucoup. Merci Bacchus!

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“Objectivement -ne t’inquiète pas- je ne m’emmerde jamais et j’apprends toujours quelquechose. Mais j’étais un peu fâchée de ce genre d’intervention où la personne ignore totalement son public, lit et se barre.

Je trouve que pour des gens qui sont jeunes et pas (encore) cinéphiles ça n’incite pas à en savoir d’avantage et que pour les autres ça incite à roupiller.
C’est une parole sèche. Et ça m’énerve cette énumération de connaissances, d’archives pas si passionnantes et sans plus de génie, et surtout d’implication. Bref. Hier , tout le contraire, un truc à INHA dur Nietzsche , Wagner et le couple antagoniste dionysien/apollinien. Un peu au dessus de mon niveau je dois bien le dire, mais brillant, pas une note, quelqu’un qui te regarde en parlant, établit des silences pour poursuivre sa réflexion. C’était Phillippe Morel qui l’avait invitée dans le cadre de son sujet Bacchus

Thalys

Voyage rapide à Bruxelles où j’avais rendez-vous avec G.

Dans le train, la première chose c’est dans Libé la Société générale, et le virus….

Déjà c’est gai. Le type à côté de moi ouvre un cahier et du coin de l’oeil je vois une pleine page de numéros de téléphone.

Merde. Merde.

Je vais être stagiaire en je ne sais quoi. Le mec ne parle pas fort et fait attention… Néanmoins, c’est insupportable, et mes fragments d’autobiographie de Frances Yates, sont étouffés sous des bons de commande, des messages mielleux, des grossièretés à un ami etc….

Je me tourne , me bouche une oreille, rêve de mon iPod qui meurt dans le tiroir.

—Je vous dérange vraiment, je le vois.

—Et bien, vous en inquiéter c’est plutôt agréable. C’est à dire que moi, je n’ai jamais voulu faire de business, ou plutôt j’ai tout fait pour ne pas être là dedans alors…

Un peu plus tard,je déménage dans “l’entre-train”. Un strapontin. Quand il me voit, il propose que nous échangions nos bureaux. Je retrouve ma place et lui s’installe sur le strapontin.

Une heure et quart de voyage. Rien.

Je me trompe d’endroit et prends un taxi vers Art Bruxelles. Un café, un tour.

Nous déjeunons ( moi une entrée et un coca) et puis je reste car c’est grand. En même temps je m’ennuie. Mortellement je m’ennuie. Je me sens seule au monde à regarder trucs et machins. Ces grands trucs et grands machins qui passent. Je ne sais même plus ce que c’était. J’en retiendrai une séquence de Dieter Appelt ” De la vie à la mort” et quelques dessins par ci par là.

Je me retrouve au même endroit, m’approche de temps en temps d’un cadre, m’occupe en faisant une ou deux photos. Ce n’est pas drôle. Je quitte l’endroit et me dis que la Grand Place avec le soleil et le vent, ce sera bien. Je m’ennuie tout autant, regarde des personnes âgées acheter des glaces, hume par endroit des mélanges d’odeurs pizza-gaufres.

Hop. C’est décidé. Je plie. Deux heures plutôt. Ca va mieux tout à coup. Tram. Gare du Midi. Ne rentre pas qui veut dans les trains. Ca contrôle sec à chaque porte. Si bien que je dois payer 53 euros de plus, pour ce changement d’humeur, pour cet ennui constant. Quand même j’essaie. Rien à faire. En plus ils ont serré un type brun peau brune. Lui tendait une feuille pliée:

—Mon certificat, disait-il avec un fort accent.

Certificat ou pas, j’aurais fermé les yeux. Le type ne bougeait pas.

Ca changera quoi? Entre la Société Générale et l’air infecté, ça change quoi, un certificat de plus ou de moins?

Je me sens assez triste.

La Chapelle-Bogota

C’est quand même flippant cette grippe porcine. Hier les Japonais qui attendent les arrivée en provenance de Mexico avec des cameras thermiques qui détecteront la fièvre, les écoles fermées aux USA etc. Un nouveau virus, mixed grill de canard, vache, porc et homme. Berk.

Cela ne nous a pas empêchés de passer une bonne soirée chez U. Avec des gens vivants et drôles. Y pas venue et C. un peu triste.

Puis retour à pieds à la maison.

Un petit coup de Skype et on rit avec A.M et la fille qui est chez elle. Je dois tant bien que mal diriger la web cam pour montrer ” le lapin”. Elles gloussent de rire à des milliers de kilométres

ITALIA BELLA

Vasque devant la Villa Médicis. Combien de fois nous sommes nous assis là, reprenant notre souffle après la montée de San Sabastiano ou de la scalinata, et avant d’attaquer les marches jusqu’à la loggia en passant devant le roi.

Une première peinture de Corot, puis une photographie de Pompeo Molins et en dessous la vasque par Maurice Denis.

A gauche un demi personnage, une femme au vêtement rouge et noir. ..

—”T’es déjà allé à Rome?

—”Jvois pas c’qu’on peut faire à Rome….”

… rouge et noir donc les manches et le bas du manteau, puis aussi sur la tête comme une petite auréole du même rouge.Ce qui est curieux c’est que de Corot , jusqu’à Denis, rien absolument rien ne change. A droite chez Corot un personnage à manteau ocre rouge et chapeau haute forme, et chez M.D un homme à long manteau brun et écharpe bleue, chapeau noir.

—”Ca pourrait être à Rome ou à Pétaouchnoc… A part là-bas où on voit le Colisée, ça pourrait être n’importe où….

( une petite vieille dame a chapeau de pluie imperméable )

_ Vous êtes allés à Rome?

—Vous êtes allés à Rome?

—Vous êtes déjà allés à Rome?

—Vous connaissez Rome?

“Des daguerréotypes contenant sous un verre, le grand Canal ou la PLace Saint Marc, comme si un magicien avait reduit la réalité pour être transporté dans un pays enchanté” Ruskin

—Vous êtes allée à Venise avec Damien?

—On ne voit rien du tout rien. Je me demande s’il faut se tourner, se baisser?Je ne vois que moi. Non, non, on ne voit rien.

Ce qui est étrange avec ces daguerréotypes c’est la sensation d’être devant des miroirs posés; d’être face à des trappes, des trous, des fenêtres. Rome vide, Rome sans personne.

Deux paysannes et un enfant de Gerôme. Couleurs éclatantes.

—Je comprends mieux cette peinture

la dame baisse d’un ton

—… Là on voit qu’il y a plus de travail. On le voit nettement. C’est moins flou. Oui , et puis les colonnes… Floues. Des colonnes floues. Là au moins il y a de la vie….

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Giorgio Sommer (1834–1914)Eruption du Vésuve, 26 avril 1872, 4½ p.m.Epreuve sur papier albuminéH. 17,5 ; L. 24,2 cmKalamata, Grèce, collection particulière© Cliché musée d’Orsay / Patrice Schmidt

Chutes de Tivoli/ Macpherson.

Je me demande d’où a été prise la photo.

Ce qui me plaît ce sont ces trois vue dont une tour de Pise. L’épreuve est piquée et dans le noir ce sont des petits points lumineux . J’adore ça.

Caserta la Cascade Endemion. A Caserte j’avais été subjuguée par cette fontaine merveilleuse où Acteon changé en cerf est splendide.

Cette photo est moche mais bon….

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Rome. Exhumation de l’Hercule Mastaï. 1864

La pose. Tous les hommes du chantiers et certains sont en haut de forme, regardent vers le haut, vers l’appareil photographique

Tombes dites du Frontispice et des Festons sur la via Appia. Deux hommes assis sur l’Appia Antica.

Les Eruptions du Vesuve de Sommer . A 3 pm, 3.30pm etc…

” Il était beau comme un toscan. Moi j’ai épousé un brun….”

Boecklin

—”Les cyprès ont souvent la base rabotée”

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—”Le but des sculpteurs c’est de grossir les traits, surtout dans le bronze

—C’est d’Astrid Maillot cette sculpture.

—Aristide Maillol

—C’est ce que je voulais dire

—Le plafond, on dirait qu’il manque des trucs au milieu des carrés. Je me demande si c’est collé ?

Une nouvelle maison pour Buster

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Ce matin ( hier soir Macbeth comme ci comme ça dans un tout petit théâtre de la rue du Charolais ) premier contact avec Miriem pour l’animation. Je suis contente. Elle est claire et précise. On commence avec AE. Tout simplement un chien qui avance de droire à Gauche en bougeant les pattes et la tête.

Je cherche des documents sur la coiffure au temps de Louis 16. On atteint des sommets de dinguerie avec des d’échafaudages et des mécaniques

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J'ai joué comme une mule

Je me fais un sandwich et pars dans 5 mn. L’impression que j’ai de ce que j’ai vu hier, c’est la vulgarité.

Car même pour traiter la vulgarité , il ne faut pas le faire vulgairement.

Je n’aime pas attacher ce mot vulgaire aux choses, mais là, oui c’est ce que j’ai ressenti avec un peu de tristesse.

Vulgaire: Qui se limite uniquement à ce qu’il est déjà.

C’est peut être cela le problème.

Et les quatrième degrés, les “peinture+antiseptique”,( super bonne idée ) les “depuis 20 ans inspecte le” …. ou “réenvisage la”….

Il y avait des artistes hier. Je le sais parce qu’ils avaient un badge artiste. Comme il y a charcuterie, ou poisson au super marché. Au charcutier on demande des nouvelles du jambon, au poissonnier on demande si les bouquets sont congelés. A l’artiste on demande “de nous expliquer tout ça” tout leur monde et plutot rapido parce qu’il faut tout voir. Parce que les notices, c’est pas assez précis.

Les trucs bien, j’en parle plus tard… Après y être retournée (??)

Au moment où j’écris, dans la rue une voix masculine:

—”C’est un personnage intéressant”….

Ils doivent parler de moi, ces deux types sans corps 5 étages plus bas.

En route.

écouter France culture , Arnaud Laporte à propos de cette expo mérite que je sois décorée de l’Oreille dorée, et je dirais même plus de la grande oreille dorée…. Ri- di-cu-le.

BY NIGHT

Un peu difficile de sortir d’un des ces rêves ( encore encore) et de partir dans 10 mn au tennis avec F. Hier force de L’Art ( plus + tard). Mais ce que j’ai trouvé ( d’autant plus )magnifique ( après cette visite où je croyais être tout à la fois Bouvard et Pécuchet)_

Ce que j’ai délicieusement respiré donc, c’est mon retour à vélo. Ce n’est rien un retour de plus à vélo…. Cependant….Chien et loup, ciel bleu vers la nuit. Et puis je suis toujours émerveillée de rouler dans Paris. Parfois au bazar et à la confusion, succèdent des grands moments de silence, des mètres et des mètres sans personne. Comme un tunnel où ce n’est pas vous qui disparaissez mais les autres. J’ai roulé tranquillement, Puis monté la rue Pigalle-là il faisait presque nuit.

Elle était déserte. Splendide, noire avec des petits néons des boites à filles. Deux trois tapins noir corbeau et cuissardes avec sur leur tête le Sacré-coeur.

Puis le Chao Ba- comment ça s’écrit- puis le monde aux terrasses. Puis attacher le vélo. 5 eme

—Tu es déjà là?

—Oui.

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Hum

Ce soleil change tout.

Hier matin coup de tel de D. enthousiaste. Ca m’encourage.

Pleins de trucs en retard à payer.

Avec le soleil et en tournant la tête à l’instant les vitres sont un désastre.

Hier A. puis expo de R.

Encore cauchemar. La maison d’Amiens. Il fait nuit et ma mère a le visage bleu gris effrayant. Je range et nous partirons.Où? Aucune idée. Je suggère de remettre au lendemain très tôt le départ. Ma mère se superpose à sa soeur . Sorte de fondu bleuâtre.

Un village d’Autriche. Une rue qui monte raide. Un restaurant et nous n’avons pas réservé. On nous donne à l’extérieur la table 65

Telephone pas branché

Ce cauchemar et puis deux café Nescafé Bio(!)

Puis le temps passe je ne sais comment. Puis pas déjeuné . Puis allumé le portable au moment où R. tourne la clé pour rentrer: 30 jours de tournage avec Michel Aumont.

Juillet:

Et moi , pendant ce temps je me ferai les ongles, le lifting, et tout à Saint-Trop? Et je peindrai à l’huile ( des chats) ????

Je suis contente.

Puis messages de C et Y

Contente de les voir en bas de la rue P.

Y . en premier avec la nappe brodée. Je lui dis qu’elle sera parfaite avec des taches de vin dessus.

On s’installe à une rue ( = une terrasse )

Un Monaco, un demi et MOI UN THÉ

On se verra chez U. samedi.

Contente d’être avec eux après cette histoire (private) terrible.

Contente avec deux amis au soleil. … Je rêve ou j’écris comme Claude François??, Ah… Non… C’est LE LUNDI AU SOLEIL. Ouf…

Puis vers les Tuileries et lire La chambre de Jacob au soleil.

Puis conférence de Damish.

Putain, s’il pouvait inventer le sourire. ..

C’est marrant les mecs qui ne sourient jamais.

Pourquoi est on chiant quand on est brillant. NE COMPRENDS PAS… MOI , NE COMPRENDS PAS….

En était-il ainsi dans sa jeunesse, moyenne jeunesse etc..?

Merde pourquoi devient on si chiant quand le savoir (=malheureusement l’âge) augmente.?

Mais zut.

Je me barre dare-dare avant d’avoir l’opportunité d’être franchement désagréable.

Je m’explique: Hubert Damish , à qui j’ai été présentée 2000 fois ne me reconnaît jamais…

Oui j’en conçois une mini -aigreur!!!!!

Je sais bien que je n’ai pas un doctorat du 16 ème cycle ou siècle, que je ne suis pas Michael Curtiz, que je n’ai ni étagère , ni altitude, ni attitude , ou ce que l’on veut…

Ceci étant posé je sais que mon orgueil est ce qu’il est, que 1000000000 fois je n’ai pas reconnu X ou Y…

Tout le monde s’endort…

Moi aussi d’ailleurs!!!!

Donc j’ai pédalé jusqu’au Petit Hébertot;

—Ce n’est pas encore terminé?

—Terminé?

—Oui R. de Obaldia n’a pas fini?

Les filles de l’accueil un peu méfiantes

C’est pour?

—………

—C’est pour enlever Obaldia et tout piquer dans votre théâtre…

Dans ces cas là ( une fille qui me regarde comme si je venais de la lune ou du neuf cinq, ) je suis prête à tout sans le vouloir. Ce n’est pas moi qui parle. C’est une autre, arrogante et franchement désagréable et prétentieuse.

_ Donc….

—Donc, je viens chercher quelqu’un…

—Quelqu’un?

Oh! comme ça devenait lourd.

Finalement elles ont eu l’air de Deux CCCCCCCKKKKKKKKKKKonnes. HIHIH .

Je suis méchante.

Un peu de champagne?

—(tendre le bras sans regarder)

Hop sur mon vélo jaune….

"Tombe"

réveillé tout le monde avec mes hurlements. Ma mère couchée à coté de moi sous un drap de toile épaisse. Elle respire et quand à un moment le drap se soulève ce sont des os épars qui bougent. R. me secoue et j’ai du mal à décoller ces images de ma pensée.

Ville de briques rouges, building, fleuve. Londres. Soudain une rumeur un grondement. Je ferme les yeux et me recroqueville. Une vague nous submerge. Je ne sais pas qui est le type devant moi,j’entrouvre les yeux: Un couloiir , plutôt une galerie dans la terre, un boyau. La fille qui a réalisé ce jeu video est tout en noir à la fin du tunnel.

En fait c’est un endroit ou il y a des démonstrations de logiciels d’animation.

Hélène Cixous et moi sommes d’accord: la 2D c’est mieux.

Un tournage, des rangements, une équipe qui râle parce qu’elle n’a pas déjeuné, des gélatines de couleur… une sorte de grange où les sacs poubelles neufs sont accrochés au plafond

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