Impossible de mettre des images de l’autre côté.
En sortant de la gare , des types attendent la gamelle. Trois autres se battent, ou plus exactement, l’un deux donne des coups de pieds à un autre allongé au sol sans forces.
Une barquette contenant deux côtes de porc s’échappe de sa poche. Il a une tête de Roumain le mec au sol.
J’avance puis m’arrête et regarde, puis leur gueule d’arrêter.
Arrêtez; merde!
Celui qui frappe vient vers moi:
Quoi, kes tu veux. t’es pas content…
Arrête de le taper
C’est toi que j’vais taper aussi
J’suis une fille tu taperas pas
C’est ce qu’on verra. Ya pas d’ça….
Arrête de le boxer. C’est pas glorieux.
Madame; ici , ici c’est ma place. Je suis le roi du kiosque. Je l’ai même écrit.
Ah c’est toi qui écris par terre à la craie? ( Je me suis toujours demandé qui écrivait ces messages en colimaçon, que je me promet chaque jour de déchiffrer…)
C’est moi, dit-il fièrement.
Oui, mais arrête de le taper
J’arrêterai pas
Tape- zen un debout, un grand…
Beurk. Aussi pauvres mec, aussi atroces, et les autres qui font la queue, épaules voutées, pas un qui bouge.
Ils se dévorent. Et l’autre qu’on tabasse, ne doit pas être bien plus glorieux, mais c’est lui qui est tabassé, avec sa barquette de porc.
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