Côté Centre Pompidou, ils sont plus que corrects, font retirer les affiches et mettent un copyright.
Très gentils. Je leur ai dit le caractère non agressif de ma démarche, étant convaincue que personne n’y est pour rien, que personne ne s’est posé la question de cet oiseau arrivé on ne sait comment sur le plateau de Bonello. La faute à Bibi qui n’a pas fait faire de contrat etc…
Pour le reste c’est en cours. ( Plus plus tard )
Passée chez J.A pour le coffret à réaliser.
Toujours pas travaillé. terminé le Villa-Matas, relu, l’image dans le tapis dont j’avais tout oublié, feuilleté “Mythologies”: Harcourt, les Romains au cinéma, la Citroen… Regardé Borges sur le site de l’INA. Céline aussi. Regardé le début de Promised Lands. Acheté le livre de Patti Smith.
DH me propose d’ouvrir ses séances de cinéma au Jeu de Paume ( Thème: l’excès ) J’en suis touchée mais dois refuser. Il s’agit de cours de cinéma et je ne me sens pas du tout légitime. Je ne suis pas cinéphile, tout cela sera trop ” à ma manière ” et les étudiants ont besoin d’autre chose.
En parlant d’étudiants, cela m’a amusée de les “jeter” dans le Musée Gustave Moreau l’autre jour!!!. Il est vrai que c’est déboussolant et que si l’on n’a pas de notions de mythologie, d’histoire et de Bible… Hum hum. Dur ( je ne parle même pas des Métamorphoses d’Ovide ) Il y a du boulot.
Tout à l’heure suis passée devant ce qui était “L’auberge de la perdrix rouge” ( en fait c’est un hôtel pas terrible ) dans le haut de Belleville et à ce moment là passait une grande fille blafarde, une sorte de morte -je me suis retournée pour la regarder monter la rue-mais évidemment de dos sa pâleur et ses yeux cernés de jaunes d’or n’étaient plus là. Impressionnant.
De télégraphe j’ai marché en m’ennuyant de la tristesse des rues et du boulevard. beaucoup de prostituées Chinoises à mon étonnement vers la rue du Buisson je ne sais quoi.
Je trouve qu’il n’y a rien de plus triste que les endroits où l’on mange des kebabs. J’observe par la vitrine, la viande qui tourne et les serveurs en veste blanche. La clientèle-toujours la même d’hommes à la peau foncée et aux baskets éculées. L’odeur qui s’échappe par la porte. Le papier qui emballe tout ça. Le plastique des bouteilles de sauce. Les frites…
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