Bologne/ Parme

ce post était resté dans les limbes. Depuis plusieurs jours, je regarde cet ordi posé à un mètre de mon lit et me dis que je vais écrire; Mais c’est bizarre, je n’ose pas. Bon c’est ( re) parti. Ou pas.

Comme ce voyage me semble lointain. Du 5 au 9 avril… Pas écrit depuis un mois. J’y pense parfois, parfois je note quelques trucs mais ça ne va pas plus loin. J’ai, il y a un demi heure commencé à regarder un documentaire sur le film de Billy Wilder Fedora. C’est Camille qui me l’a envoyé car elle sait que j’ai bien aimé le livre de Jonathan Coe. Je ne reconnais pas Michael York avec ses grandes lunettes, sa peau très lisse et ses yeux d’aveugle dirais-je . Il était si beau… Marthe Keller est toujours aussi belle . C’est dommage qu’il n’y ait aucun sous titre. Bref / Bologne/ Avant de relire, je me souviens surtout de Parme et la Pilota, avec cette magnifique pinacothèque déserte. Je me souviens d’un délicieux chocolat chaud, l’image du théâtre me traverse l’esprit, puis encore le chocolat sur le chemin du baptistère. Et une petite pluie a commencé. On a repris le train bondé jusque Bologne/ Je repense au film de Vincent Dieutre/ Bologna centrale, je crois.

DONC BACK / C’est le voyage en Italie annuel, toujours un peu rapide, 4 nuits.

Je ne savais pas que c’était Pâques aujourd’hui.

Mercredi départ à 13 h et arrivé dans ce qui était un couvent ( Piazza San Martino ). On récupère les clés. Les chambres sont spartiates ce qui me plait même si quand même il y aurait un petit effort à faire ici et là. C’est sans style, pas beau, pas moche, rien… genre collectivité. Un lit, une fenêtre, une armoire, une bouilloire et un cloitre très beau pour quand je tournerai mon prochain film de Pasolini !!!Je me suis allongée à gauche, du coté du panier de basket, rescapé d’un patronage? et j’ai savouré le soleil. Personne. Et personne veut dire beaucoup dès que l’on voyage à présent vu le flot de touristes et les villes qui changent et meurent ( intellectuellement parlant ) de ce monde. Par contre / si chez Zara il y a du monde, le musée archéologique est désert, pas grand monde dans la salle du Stabat mater à la bibliothèque et peu de personnes au théâtre anatomique. De toutes façons il suffit d’attendre un peu, les gens en général entrent, font des photos avant de regarder ( comme si on allait leur enlever leur assiette et qu’il allaient manquer ) et restent un peu plus de 5 mn. Expo les peintres de Pompei, Pinacothèque, groupe de terre cuite magnifique, époustouflant ( la mort du Christ/ Santa Maria alla Vita )…

Donc ensuite il y a eu Parme , quelques achats de vêtements et chaussures ( ce que je ne fais jamais à Paris, une promenade dans un parc un peu rasé où tinrent d’horribles sculptures hilarante de laideur : un lion en ciment, des sirènes que je retrouve dans mes photos. En fait le passé récent se redessine grâce à ces (trop ) nombreuses photos prises chaque jour. Je vois qu’à ce moment là j’ai capturé le Beautiful painting generator de Damian Hirst. Sans doute ai-je été choquée ou écoeurée par ses déclarations commerciales sur Instagram : the revolutionary new artwork !!! C’est comme chez Ikea on peut choisir formes et couleurs. Que c’est triste. Bref. Au retour j’étais sur le siège 23E, et l’image qui suit me fait rire: On y voit un panneau où on peut lire: Les artistes sont des connards. C’est la suite logique de Damian Hirst.

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