( Don Giovanni/Currentzis 2015/ temps splendide/ Studio 1 du Palazzo/Vue sur le Grand Canal/ San Samuele)
Arrivée où? A Venise. Il n’y a que le titre. Puis j’ai cessé d’écrire. L’arrivée c’était déjà Dimanche dernier. Après une semaine chargée et inquiète, un RV plus qu’important, une réflexion sur ce que j’ai envie de faire pour le dernier tome de ma vie. Ben oui !!! Donc la semaine avait été occupée à préparer l’atelier pour le RV, à préparer aussi la présentation au Palazzo Grassi ( Io senza di me ) et le workshop. Ca m’a pris beaucoup de temps. Mais cela m’a permis de me promener à nouveau dans les films, les trucs où je me transforme et réfléchir à mes envies : Filmer Jean-Claude de Catalyse…, filmer BB le faux prince… Refaire un film… Bref. En Novembre partir 3 jours, puis me remettre à la peinture, régler cette histoire d’atelier, trouver des solutions avec C. pour la suite.
Donc voici aujourd’hui Vendredi. Jusqu’à présent je n’avais guère dépassé le Campo San Stefano, enfermée que nous étions au teatrino . Et ce n’est pas rien car l’architecture du foyer ( entre le Merzbau et le cabinet du Docteur Caligari !!! J’exagère ! ) de Tadeo Ando est étrange. On ne sait ni où on est, ni l’heure qu’il est. La lumière naturelle vient d’un triangle dans le plafond, mais on la dirait artificielle. C’est immaculé. gris mais on traduit en blanc, et pas de repère orthonormé. Avec moi on était 9. Des filles et un garçon. Formation universitaire, rayon performance . C’était je dois dire très agréable. L’approche eut été toute différente avec des étudiants des Beaux arts: Généralement faire et réfléchir ensuite, ici le contraire. Mais ce qui m’a frappé est le respect et l’écoute. On peut aussi se mettre au service des autres , et je n’ai rien senti de cet ego pénible parfois chez les jeunes artistes.
Ce matin, départ 8h de L’Accademia direction Le lido. J’en rêvais. Temps splendide, personne. L’hôtel des Bains est tel que je l’ai vu il y a plusieurs années. Rien n’a changé. Il dort, il est fermé. J’ai juste remarqué que sa grande horloge affiche onze heures moins vingt. Tiens tiens! Marcher sur la plage, pieds dans l’eau. Je crois que si j’avais eu une serviette de bain je me serais baignée. Un peu de lecture, regarder les coquillages et au loin le bâtiment de la Mostra, marcher et retrouver la route, l’Excelsior ,
L’albergo venne costruito nel 1907 da Giovanni Sardi per conto della Compagnia Italiana Grandi Alberghi (CIGA), presso il lungomare Guglielmo Marconi. Il palazzo venne edificato in appena 17 mesi di lavori, grazie all’ostinazione del suo proprietario e uomo d’affari veneziano Nicolò Spada, e inaugurato il 21 luglio 1908 con una sfarzosa cerimonia, alla presenza di 3.000 invitati provenienti da tutto il mondo e di oltre 30.000 cittadini veneziani. Il progettista ha scelto uno stile eclettico, che include quelli medievale e arabesco, accanto ad altri stili. L’Hotel è il risultato dell’interpretazione orientale dello stile veneto-bizantino, con muri esterni in mattoni con finestre e cupole, archi sotto flessione, trifore, polifore, caditoie, altane, mosaici con sfondo dorato e torri.
Incroyable et gigantesque bâtiment. Autres temps. Et aussi l’étrange hôtel des quatre fontaines. Je photographie des grilles avec des hippocampes, les lanternes de l’excelsior, des sphinx, et le bâtiments années 3 0 à côté de celui de la Mostra. Je rejoins le vaporetto par des petites rues. C’est vraiment formidable de se promener ainsi. Tramezzini a San Stefano. J’ai trop chaud. Pause et je repars voir l’exposition de Marlène Dumas, puis a Ca doro , celle sur la sculpture.
Déjà 8km à 14h. Le Palazzo Grassi est vraiment un magnifique espace.Je repense à l’exceptionnelle exposition de Stingel.
Quant à Marlène Dumas, si je suis intéressée par sa peinture en tant que telle ( manière de peindre ), ce qu’elle montre m’intéresse peu. Je reconnais la force de toutes ces oeuvres mais elles ne m’arrêtent pas vraiment.
Beaucoup de monde dans le vaporetto. Je ne comprends pas pourquoi les touristes s’entêtent à s’encombrer de valises à roulettes énormes. CA d’oro. Je reste longtemps. L’expo des sculptures me plait beaucoup. L’atmosphère aussi, surtout l’entrée avec colonnes et pavements. Je rêvasse, il fait chaud, puis je marche, je marche. Je crois que cette fois ci je ne verrai pas la place Saint-Marc.
Ecrit à 15 h dans le lit/ Trop de monde/ Trop de Monde. Ce matin réveillée tôt ( hier soir tard regardé un documentaire anglais sur Beckett/ Je n’avais pas réalisé qu’en 1989 il était vivant ) et après un cappuccino direction l’Accademia. Personne. Puis Punta della Dogana. L’expo des videos de Nauman est classe. Ensuite je me dis pourquoi pas cette collection juste là, à côté de Punta della Dogana. Suis seule. L’endroit est moche mais je prends plaisir à regarder un Lippi, des anonymes, des sculptures. Marcher encore. Regarder là en face, et chercher où était la maison ou nous avons séjourné avec A. quand nous étions venues interviewer la Comtesse Marcello. ( Est elle de ce monde ? Je ne trouve que celle qui est morte en 1800 et quelques )
Libreria Toleta où j’achète un Simenon en me disant que ce sera facile à lire en Italien ( je n’ai pas choisi Wittgenstein !!! ). Puis achat de deux délicieux tramezzini. Et appuyée sur un parapet je commence à lire. Je fuis car une dame à accent d’une région inconnue d’Italie, parle avec la bouche pleine de pizza et c’est dégoutant d’entendre ça. !!!
Campo san Barnaba… Monde et monde et chaud. Pas question de faire un tour en vaporetto, c’est plein comme sur la ligne Saint-Denis. Affreux. Repasser au studio. DP est arrivé ce matin et diner prévu ce soir. Impossible de trouver une table pour 3 avant 21h30. Je tenterai une promenade tout à l’heure.
Note / Biennale où j’ai décidé de ne pas aller
Nel 1928 la scrittrice e giornalista americana Djuna Barnes pubblica clandestinamente Ladies Almanack, un esperimento letterario che mescola prosa, poesia, disegni e qualche verso musicale. Il libro racconta le vicende della dama Evangeline Musset e delle sue amiche dai nomi bizzarri – Patience Scalpel, Doll Furious, Señorita Fly-About –, che vivono la propria omosessualità con fiera e frivola emancipazione. Fin dalla copertina, le “membre della setta”, come le chiama Barnes, sono raffigurate come un’armata di avventuriere guerrafondaie che, nei loro vestiti alla moda e in sella a cavalli bianchi, mettono in fuga un preoccupato cavaliere. Se il libro è chiaramente una dichiarazione di guerra al genere maschile, l’intreccio di parole e immagini è così fitto da renderne criptica la narrazione. Questa è scandita da una serie di vignette satiriche, che prendono il nome dei mesi dell’anno e sono costellate da una simbologia astrologica riferibile al tema dell’“almanacco”. Quando dedica il libro alla compagna e artista Thelma Wood, Barnes è nel pieno del decennio trascorso a Parigi, circondata un gruppo di donne tra cui Natalie Clifford Barney, Mina Loy e Dorothy Wilde, e il romanzo esprime una positività inedita per la sua produzione letteraria.
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