Mercredi 10 Août /Mer
Jeudi 11/ Aperitif/ Arrivée de J.
Vendredi 12 / Ranger
Le 8 Aout, l’Humanité qui est je trouve un bon journal, titrait: Milliardaires/ les criminels climatiques. Zut, j’ai oublié Perturbation à la poste. Ai refait une photo de la Vierge de Pignans. Retrouve des infos sur un artiste que j’avais oublié connaitre: Roman Signer. Une photo du siège de la SOCIETE DE CHASSE LA CHEVROTINE à Gonfaron. Un hôtel ancien à Saint-Raphael . Les cages à oiseaux sur la terrasse
L’Humanité titre: La catastrophe. Repas devant la maison. Martine amène des amis à elle et par la même occasion des calamars . Figues, pissaladière…
Une photo avec Anette Messager à Sévres
Ce matin j’ai photographié la bâtisse que j’ai toujours appelée: Le chateau du chat botté, racheté récemment et qui s’appelle maintenant le Domaine de Saint-Jean. On dirait un décor avec des tours et des créneaux. Une image dont aurait pu s’inspirer Gustave Doré. Dernier jour à la plage hier et tant mieux car beaucoup trop de monde. La commère bavarde maladivement ( comme un goéland elle fond sur ses proies, comme l’incidence d’un rayon de lumière sur la mer. Elle guette, repère une victime et se lève pour aller nageotter. Elle attaque les victimes et les sature de ses ordinaires caquetages. Si je l’ai saluée au début, je n’en ai plus rien fait ensuite. Elle disait à qui voulait l’entendre, qu’au moins à Monaco où elle s’était rendue la veille c’était chic. « Ah… rien à voir, ce n’est pas comme ici. ».Je gloussais derrière mon journal. C’est terrible l’ordinaire et l’ordinaire quand il est plus qu’ordinaire, ne donne malheureusement pas un grand auteur . L’ordinaire, du monsieur aux valises par contre était un chef-d’oeuvre.
Lundi c’est le départ et j’ai commencé le rangement de l’atelier. Donc qu’ai je fait? 8 peintures de 180 par 216 qui seront « à vérifier » en rentrant à Paris. Je ne les ai pas photographiées volontairement. Hum je cherche à décrire ce que j’ai fait heu… Heu. Je ne vois rien. Mais après avoir vu le retable de Pignans, j’ai eu comme une envie de stigmates et de torrents de sang! Puis j’ai repris des motifs blancs sur fond noir de la même église. Je ne sais pas s’il s’agit d’anciens ornement funéraires, et un drôle de personnages sans jambes tend les bras.
Un soldat avec fusil en treillisHeu, un personnage ridicule avec des volutes , heu, heu sais plus. Avant sais plus avant sais plus. Si les motifs du canapé de Hitler avant son suicide. Des trucs en lien avec Ad Rheinard.
14 aout.
Je me réjouis à l’idée de la procession à Pignans. Nous allons le matin au petit marché et à la messe . Les chants en latin sont très beau et je regarde mon retable. Nous ne restons pas longtemps. Je ne suis pas devenue une fervente catholique mais j’aime cette atmosphère et le petit orgue. Les portes sont grandes ouvertes sur la place, la vierge a été fleurie. Je me souviens soudain de mon dégout des bénitiers. Je ne fais plus le signe de croix et donc n’effleure plus l’eau mais j’ai le souvenir d’une matière molle au fond du bénitier. Souvenir d’enfance que j’associe à la piscine du camping de Madrid, absolument vaseuse et dégoutante !!. Le bénitier est pour moi une sorte de Bouche de vérité avec les fantasmes qui y sont attachés: Mains arrachée, main mordue, ouverture vers un monde infernal !
Bref. Je décide d’aller tôt à la procession et de boire un verre. Arrivée sous les premières gouttes, tout est fermé ( c’est quand même bizarre ) et l’orage énorme éclate. Les rues sont des torrents. On est trempées avec J. Et on rit. J’ai l’air d’une soeur avec mon tee shirt orange sur la tête puis la bâche blanche. On part à Gonfaron, dans l’espoir de se rabattre sur un spectacle d’une tout autre nature. Annulé aussi. Verre avec Lisa et sa maman.
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