Samedi-dimanche

L’homme qui n’était pas Erich Von Stroheim

J’ai repris les cours du Samedi matin avec Maitre Liu. C’est un peu toujours la même chose mais bon. Le Mardi et le jeudi si je suis à mon atelier je vais au gymnase Marcel Cerdan ! Mais il me manque quelque chose de plus physique que ces séances de Pilates. Je commence à sentir mon corps, à y penser à grimacer parfois. OUI Oui je sais !!!!La piscine ça me dégoûte un peu. le tennis que j’aimais tant, c’est fini. ( genoux hum hum ) et savoir prendre du temps pour autre chose que le travail.

Presque terminé les Enfants Oppermann, qui est disons le un livre déprimant. Déprimant parce que l’on ressent bien les douleurs et les humiliations, la peur surtout, le désespoir et l’impuissance face à la bêtise, à l’irrationnel, au mensonge. Bon , je file . Saison des sauvegardes les disques durs turbinent .

Parfois dans la rue ou dans le métro on se retrouve face à quelqu’un qui vous sourit. c’est surprenant et on esquisse un petit sourire en réponse à ce signe de … je ne sais pas, de sympathie, de connivence ( et pourquoi? ), de reconnaissance ( je vois qui vous êtes, j’aimerais en savoir plus sur vous… ) Ça m’est arrivé tout à l’heure. Deux adolescentes face à moi, assises dans le métro m’ont souri. La première question que j’ai eu envie de leur poser était: Comment vous voyez-vous dans 10 ans. Puis j’ai poursuivi ma lecture, dit au revoir d’un mouvement de tête et suis descendue. Il y a tant de moments où j’ai envie d’écraser mon poing sur le nez de mon voisin, de lui crier que je le déteste sans pourtant le connaitre, que cela- ces petits signes réservés mais existant bel et bien – fait vraiment du bien je trouve, remonte le moral. Café à la Mascotte. J’aime bien cet endroit, quelques courses pour demain et galerie où j’ai RV avec une fille qui veut faire une interview. Sympathique et intelligente, elle parle de Lugano que j’avais quitté 1 h auparavant, me semble t’il car la famille Oppermann se réunissait dans une maison près du lac vers la fin du livre. Nous parlons de Giogio Strehler car elle habite sa maison .

Hier restaurant chez Camille rue des Francs-bourgeois. Le cadre est sympathique, un brin touristique et la bouffe n’est pas terrible: Je cherche encore dans sa cachette de salade, le poulpe de ladite salade, il est écrit » salade de poulpes  » et non salade aux poulpes.L’ animal est si discret qu’il en deviendrait invisible. Le tataki de thon trop épais à mon gout et trop de sauce crémeuse sur les haricots verts. Mais c’était sympa avec I qui nous a avoué avoir tictic 😂 avec Regis Debray. On a ri. J’ai regardé des photos d’une expo en cours en hommage à ce dernier . Bof Bof. pas mal de trucs datent évidemment, Cremonini que je n’ai jamais beaucoup aimé entr’autres

Apres les enfants Opperman …

(Lorsque Lion Feuchtwanger publia Les Enfants Oppermann en 1933, il avait déjà quitté l’Allemagne et vivait à Sanary-sur-Mer. Il déclarait vouloir avec ce roman « informer le plus rapidement possible ses lecteurs du vrai visage et des dangers de la domination des nazis ». Écrit en temps réel pendant que les nazis consolidaient leur pouvoir, ce grand livre montre la chute de l’Allemagne de Weimar à travers les yeux d’une famille juive bourgeoise, d’abord incrédule en raison de son statut social et culturel, puis choquée et paralysée par une idéologie qui leur est incompréhensible. Ce roman, traduit en français à sa sortie mais indisponible et introuvable en France depuis la Seconde Guerre mondiale, est internationalement reconnu comme l’une des œuvres les plus percutantes et lucides sur la montée du fascisme. Un grand classique de la littérature allemande sur un sujet qui reste aussi important et actuel qu’il l’était à l’époque. Un roman visionnaire dont le sens dramatique n’a pas diminué et dont la force ébranle le lecteur. Source : Édition Métailié)

… j ‘ai entrepris la lecture de la biographie de Lion Feuchtwanger, Le diable en France. Je regarde aussi le site de la ville de Sanary.

« Ce qui distingue peut-être le plus Lion Feuchtwanger de ses compagnons d’infjortune, c’est qu’il a su s’adapter à l’émigration : il n’était pas amer, il ne se plaignait ni de l’incertitude de son existence, ni des privations, ni de la « nostalgie du cœur en exil, du déracinement, de l’angoisse nerveuse de se trouver apatride » Thomas Mann Et pourtant, il aurait eu largement matière à se plaindre : auteur juif allemand de renommée mondiale grâce à ses romans Jud Süß(1925 ; version française : Le Juif Süss, 1929), Erfolg (1930) et Der jüdische Krieg (1932 ; version française : La Guerre des Juifs, 1933), il se trouvait justement aux États-Unis pour donner une série de conférences quand il eut connaissance de l’arrivée au pouvoir d’Hitler le 30 janvier 1933. Peu de temps après, des troupes SA saccageaient sa villa de Berlin et le 10 mai, ses livres étaient brûlés sur le premier autodafé nazi. Sur la première liste d’expatriation publiée par le journal Reichsanzeiger en août, le nom de Feuchtwanger figurait à la sixième place – une distinction honorable qui signifiait cependant le retrait de son titre de docteur et de sa nationalité, la confiscation de ses biens et, surtout, la perte de sa bibliothèque et de manuscrits précieux. Feuchtwanger ne retourna jamais plus en Allemagne.

Retour en haut