
J’ai reçu le livre commandé, pas très beau ( l’édition ) mais intéressant quant aux caricatures de H. au cours du temps. J’ai terminé Lune noire de Steinbeck qui se termine sur les dernières paroles du maire Orden avant d’être emmené par les allemands, paroles identiques à celles de Socrate après la cigüe : Criton, ( dit -il avec tendresse) , je dois un coq à Esculape . Te souviendras-tu de payer ma dette. Winter ferma un instant les yeux avant de répondre : La dette sera payée…Commencé Les raisins de la colère après un polar Italien qui se passe à Venise et dont j’ai tout oublié en le refermant. ( une histoire d’enfants criminels pilotés par je ne sais qui au travers d’un jeu video ) Je m’interrogeais sur le fait de lire » ça « . Mais il me semble qu’emportée par ce type d’énigmes, bien ou mal écrites, j’échappe à la réalité et aux angoisses que j’ai parfois. Oui ça me tient hors du monde, c’est ce qui me plait. ic il ne se passe strictement rien. Je travaille chaque jour des petits diptyques vu que le séjour est trop court pour s’attaquer à la 10 m réglementaire ! R. lit Mystères païens de la Renaissance de Wind. J’ai pas mal de livres ici qui j’avais rapportés de différent ateliers. Il faudrait d’ailleurs que je les range .
Je souris en trouvant par hasard mon nombre d’abonnés. Je crois qu eme pourrais avoir la palme du blog le moins lu, ce qui me va très bien paradoxalement.
Retrouvé un livre de Pierre Pachet sur les stoiciens, Cléanthe disciple de Zenon. J’ai un peu de mal à lire ça mais les Hellénistes et latinistes aussi m’ont toujours fascinée. Quelle bêtise de ne pas être allée en philo à la fac et de m’être contentée des Beaux-arts, dont l’enseignement disons « théorique » était largement insuffisant à l’époque. Et plus loin dans le temps quelle bêtise d’avoir choisi la filière maths plutôt que littéraire au lycée. ( l’orgueil sans doute ). La réputation de la section A était qu’on y allait quand C était impossible. Donc la philo et les lettres étaient en somme la poubelle si j’exagère, le domaine des paresseux. ( Cité scolaire Amiens ). Je continue à travailler chaque jour. E.et L. ont annulé leur venue pour travailler ( Grignan ). Je dois aujourd’hui reprendre une peinture du Repenti qui déjà ( 10 jure de recul à peine ), me semble inachevée. J’ai plutôt peint des petits diptyques vu le temps ici et départ dans une semaine. Donc lecture, travail et quelques verres dans les rares cafés. Soupirs quant à la chaleur bien sûr. J’ai fait un rêve désagréable. J’allais partir seule avec la caravane garée comme autrefois dans la cour. J’ai regardé sous une tablette et il y avait une vieille gousse d’ail. Puis une fourmi puis des cafards énormes. Je suis allée chercher ma mère… et ne sais plus. Cette caravane » Henon » est toujours dans un garage d’ailleurs. On en a fait des kilomètres avec ça et on pouvait à l’époque se passer des campings. J’ai un souvenir de vacances dans des alpages près de Valberg. Au milieu des moutons, seuls, magnifique. Mon père avait le don de trouver des endroits incroyables et de se mettre parfois dans des situations périlleuses. Il était capable tout aussi bien de déplier la table de camping sur la Croisette pour un repas. ( de générations différents nous avons frères et soeurs, tous eu nos moments de honte !!!!! ). j’en ris aujourd’hui. je repense au cales à manche sur mesure faites par le menuisier pour (sur dessin de mon père ) dont j’ai aujourd’hui oublié le nom.(… ) et à ma mère qui devait sauter de la voiture pour aller en poser au moins une sous une roue.
Hop
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