
C’est étrange que je ne cite jamais Thierry de Cordier. Suite à l’article d’Anne Bertrand concernant l’exposition en cours à la Fondation Prada, je me suis promenée dans son oeuvre avec délectation. J’adore ça. C’est vraiment tout ce qui est important, essentiel. Il faudrait developper mais pour le moment je me contente de noter .
Hier diner chez MM dans son nouvel appartement. Comme chaque Samedi après midi je m’autorise une sieste et rate le HDR de Francesca. Je pourrais encore bondir pour aller boire le verre qui suit ce moment mais… Je suis fatiguée. Radio des genoux. Un peu d’arthrose et IRM pour voir si les ménisques ménisquent. La semaine dernière Bruxelles ( visite à des collectionneurs qui habitent derrière le palais Stoclet une maison classée, 1930 dans un grand parc. AB se serait délectée des fleurs, buissons, parfums dans cette verdure tantôt laissée « comme » sauvage, tantôt organisée. Deux chiens gambadent et nous suivent. Ici un chalet, là la piscine, une maison pour les enfants. Des lilas fanés, d’autres fleurs aux marbrures oranges dont j’ai oublié le nom. A l’instant je me demande ce qu’est devenu le jardin que Marc Trivier soignait avec tant de précautions. Dans ce monde idéal, je ne peux m’empêcher de m’imaginer une histoire à la Festen. Juste avant Bruxelles, Saint-Paul pour la table ronde. Avec LBD c’est toujours agréable. Je n’aime pas cet hôtel mais ne faisons pas les difficiles. On a paressé au bord de la piscine qui est bien. Il suffit de ne pas regarder les horribles sculptures à l’extérieur ( j’allais dire dans le jardin … ) Le tennis quant à lui ne ferait en aucun cas l’affaire d’un joueur même amateur ( genre dalle recouverte d’une sorte de moquette/ Allons soyons sérieux !!! ) et il est clair que 4 étoiles c’est exagéré. Ai poursuivi mon polar de voyage. Me suis lancée dans Saint-Paul et j’ai marché jusqu’au cimetière avant de fuir et de rentrer. Tout ce monde. Toute cette laideur des galeries. Qui achète ces saletés, c’est un mystère. Mon seul plaisir fut de faire la connaissance de feu Le Comte de Rossignol dans l’allée de droite. Retrouvé à la Fondation , EB, remonté du fond des âges à savoir le cours préparatoire à Amiens. Ma mère lui apprit à lire. C’est ce qui m’a bouleversée. Moment très agréable: il est souvent décevant de retrouver quelqu’un après des années. Ce n’était pas le cas. Il se souvenait que » mes mains étaient sèches « . Je nous imagine en rang par deux dans la cour rue Saint Fuscien. En vrac: Verre avec V. dans un café de Pyrénnées que j’aime bien. On a ri et chanté. Public mélangé, des habitués et un Leos Carax qui passait par là… Diner à la maison ( je n’en fais jamais et j’avais acheté des nouveaux couverts en sortant de chez Aki pour un peu éviter ces outils disparates que je possède !!!! ) avec JG, VR, DP et PM plus mesdames. très bon moment entre la danse, l’égyptologie, le 16 eme siècle et… tout. Plus récemment diner chez Georges avec les anciens combattants de l’aventure Maeght. Hier petit déjeuner plaisant chez H&W. Je passe devant la vitrine Dior et les muguets géants. Peu import mais tout cela est extrêmement bien réalisé et je fais quelques photos. La semaine à l’atelier pour finir finir finir les peintures qui vont partir pour Bâle, et en vue de Bruxelles car je pars le 2. Ceci étant dit je pense que mon départ va être retardé pour raisons familiales comme on dit. On verra tout cela Lundi. Et puis il faut prendre les choses avec philosophie ( comme on dit aussi ) ..
Je dois terminer le texte pour la peinture proposée au CP.
.
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.