"La veuve d'un chef indien regardant les armes de son époux décédé"

Bon on se calme. J’ai appelé pour le débit et blabla et blabla Madame Dumas. Je skype Bogota/coupure du net. De moins rapide on est passé à rien. Ce matin tout à l’air normal. Ils ont du rajouter de l’huile.

U. vient dîner à l’improviste et nous tenons notre réunion de la cuisine, réservée aux initiés.

Beaucoup rêvé, maison tout en longueur en Italie . Une montagne, une construction sorte de hangar verdâtre , apparition de P. Le revoici. C’est assez drôle les fantômes. Et chaque fois on se perd, on n’a pas nos numéros de téléphone. J’occupe une grande chambre et , oui, c’est à Venise… C’est ça.

A. attend que je parte car il n’a pas d’endroit où dormir. Puis P. à nouveau. Je traîne un peu au lit en la compagnie agréable de ce revenant.

Je me suis toujours dit que dans la rue on croisait des gens perdus depuis longtemps. Le hasard , toc, comme hier, G. inchangé, vivant et la conversation continue.

Ou encore D.C l’ex ténébreux à la Fondation Cartier….

On se demande alors  comment certains amis s’évaporent, pourquoi, comment cela s’est passé. Sans ou avec raison? C’est assez bizarre quand même. Qui n’a plus vu l’autre, qui a quitté le navire.

Mais la personne à qui on sacrifierait deux mains, enfin, un bout de doigt, un petit ongle, persiste à se terrer quelque part peut-être dans la mort tout simplement. Dans une nécro l’autre jour, j’ai ainsi retrouvé P.Z dont je ne savais plus rien. “Ca me disait quelque chose mais quoi? En fait il était peintre et habitait La cour de Bretagne.

Pff… Fini pour lui.

P. m’envoie u lien vers les mini clips assez drôle de I. Rosellini” La vie des poissons où un truc comme cela.

Mais de M. étudiant aux Arts déco pour les cours animation 2D.

En regardant des sites ou blogs des étudiants de cette école, je retrouve E.K qui était venu me voir je crois. Souvent, malgré des qualités de dessin évidentes, je trouve quand même le travail trop illustratif… Oui Illustratif en soi… Comment dire? Il y a une forme-dessin d’illustration.

Chose que l’on ne retrouve jamais en BD ( si J. me lit encore il verra que la BD me fait moins fuir, largement moins….) des gens comme Shrigley par exemple, qui est l’évidence mêle. pas d’effort apparent, une limpidité et fraîcheur totales.

On ne doit jamais sentir que l’on sait bien dessiner. Il faut juste qu’on ne se pose pas la question. Quand je regarde Hogarth, je ne me pose aucune question d’ordre technique.

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