Mecki par ci, Mecki par là

table-paris

Partir de Drummond de Melfort pour arriver là:  AK – Kindermotiv, Glasperlenaugen, puppe, Kleinkind, c’est à dire dans le royaume de Mecki , c’est quand même amusant. Suis passée par des grottes, des duels, des scènes équestres et des cartes postales de Noel horribles.

 

Hier après midi je m’endors en re-regardant l’homme qui aimait les femmes. Le début est splendide avec toutes les voitures qui se garent côte à côte.

Dessin hier après midi ici, et FC : Simon Leys/ Intéressant.

Rapide visite au BHV ( c’est déjà l’horreur de Noel ), expo de SR au centre Japonais.

Bonne soirée à la galerie. Edith arrive. je l’appelle Mémère Scob pour la taquiner

Merci petite Hélène de m’avoir invitée ; je n’ai parlé qu’avec des gens sympathiques, ce qui n’est pas si fréquent ! t’embrasse tendrement Alice

Tiens cette nuit j’ai cassé un grand miroir.( c’est sans doute les photos de Bascoulard qui tient son miroir brisé pendant la pause ) Et je n’arrivais pas à sortir d’une espèce de passage en barbelés.Puis , ah oui, on voyait une immense et magnifique perspective comme un sous bois et qui montait qui montait. Je cherche une perceuse et passe dans des rue . Il y a des pieds de bébé qui sortent d’un chou-fleur blanchâtre. Il est debout puis oscille , je passe dégoutée et ça fait splash comme une matière molle. Je fais un détour pour ne pas repasser là. Je soupire en écrivant. Mais c’était vraiment dégueu ce truc.

capture-decran-2016-11-20-a-10-06-28

What a difference a day makes…

Twenty four little hours

What the sun…

My yesterday was???

Messe à Saint Roch. C’es la Sacem qui m’avait prévenue. J’y suis allée mais je ne connaissais personne de la Sacem. J’embrasse Dominique Delouche. Bon. C’était plein. ( le nombre de disparus cette année c’est dingue , entre Papa Wemba, Michel Tournier etc… )

En sortant il pleut mais je marche dans le jardin . C’est beau et je fais une photo-poncif= les chaises dans le jardin vide mais ça me fait sourire ce genre de carte postale!!! Il y a une séance photo avec un jeune garçon noir très beau. Le photographe veut me prendre aussi. Dac. Ne regardez pas vers moi et marchez. 

Je photographie à mon tour le garçon, puis des scouts qui s’accrochent le pied avec une ficelle, puis un type en kilt. Mais ses chaussettes font des plis.

Au boulot.

la jambe du roi est noire

J’ai beaucoup aimé le film de Serra. Econome malgré les apparences, silencieux, sans effets ( malgré les apparences ) mais sophistiqué dans l’espace, la lumière et la langue. Langue sans préciosité où caricature de ce que l’on suppose être la parole de cour. Ici , presque quotidien ( un peu limite d’ailleurs ) mais pas. Sauf un «  d’accord » impardonnable.

Quand j’avais vu d’autres films j’avais l’impression qu’il n’était pas assez rigoureux et qu’il gardait tout ce qui était filmé.

Cette jambe noire est magnifique. Elle m’évoque Saint Cosme et San Damiano. Et puis lorsqu’on ouvre le corps on sourit car on est davantage dans une performance à la Dali qui déroulerait des boudins noirs dégoutants. Par contre les râles sont assez terribles. Ne me suis pas ennuyée, malgré le silence, la lenteur, le décor unique et le peu d’espace. Malgré la longueur des plans, le peu de musique. La mouche que l’on entend voler ça et là est terrible. La nourriture. Et pas le visage blanc cérusé habituel. Juste les perruques et pas toujours.

JPL a de la chance d’avoir été filmé comme ça, contrairement à ce que disait mon voisin de salle  en sortant: « C’est moche. »

Sans doute y voit-il l’agonie de Léaud lui-même… Sais pas.

Levée très tôt. Et en plus la télé s’allume toute seule. Elle recommence ses crises accompagnées du son qui monte tout seul lui aussi. Regarde un bout de film colombien pas mal..

Ces jours ci beaucoup de travail. Et aussi nous étions invités chez Michou depuis Juillet , par D et C patrons des Artistes. Il nous ont généreusement conviés, mon frère , E, Camille et Julie. On devait y aller avec R. Et U. Bon. Les choses ne se passent pas toujours exactement comme on a prévu. On a beaucoup ri et je me suis couchée à 4h. Le lendemain matin, RV avec l’éditeur, voix de basse horrible et KO. Puis l’après midi le RV qui miraculeusement avait sauté et rétabli: Notaire pendant deux bonnes heures. Misère. Comme c’est ennuyeux et quand on est vivant on ne pense pas à tout ce bordel heureusement.

Mardi c’était les Beaux arts aussi de 10h à 18h sans arrêter avec des anciens étudiants qui viennent me voir:

« —Est ce qu’on peut passer notre diplôme avec vous? »

De toutes façons maintenant avoir un atelier ne me dit plus rien. Quand je repense à ce jury et cette combine , j’en ralôte encore. Je m’en fiche objectivement . Mais quand même un établissement qui ne t’envoie même pas un mot quant aux résultats ( la lettre type ). Bref. Qu’on me prenne pour une imbécile c’est pas grave sauf si je m’en aperçois. Ils nommeraient- ou ils l’auraient fait à temps surtout -un prof de dessin en temps voulu ça  m’éviterait d’avoir 75 étudiants que j’ai des difficultés à suivre. On peut s’en douter . Bref.

Rencontré l’autre soir deux spécimens d’un autre temps. Nous sommes face à face avec F. et mangeons une terrine de sanglier délicieuse avec des cornichons bien sur. C’est le jour du beaujolais ( berk ) et j’arrive du RV avec la MAC VAL à l’atelier. Le matin j’avais tendu la toile de 7m. ( Plus facile que prévu ). Bref on parle et je vois dans la rue deux types qui hésitent à rentrer. Je dis au garçon, débrouille toi pour les faire rentrer et tu les mets à la table à côté. Chose faite. Deux hommes de plus de 75 ans. L’un un peu tordu mais pas trop, l’autre grand, petite moustache coupée court à la clark Gable un peu, lunettes fumées et col ouvert qui laisse voir une lavallière bordeaux. Montre sur la manche du pull, pantalon des années soixante dix et coiffure comme une perruque, gonflante. Mais vrais cheveux.

Je change tout de suite de sujet en donnant un coup de pied à F. sous la table :

Moi: « —C’était quand j’ai pas entendu … »

« — J’saurais pas dire… « 

—Elle est bonne cette terrine de sanglier.

à C qui est plus loin : Elle est bonne C. votre terrine de sanglier!

—Donc on disait? Ah oui… Belmondo… L’expo de son père…

« —Ah oui qu’est ce qu’on a ri. Moi je l’adore ce Belmondo. T’aimes bien les sculptures de son père toi? »

« — Ah oui c’est bien… « 

« — En tout cas il m’a envoyé des fleurs magnifiques.. « 

( On mange un cornichon, on boit une gorgée et on entend ):

—Excusez l’indiscrétion, mais nous on l’a connu Belmondo…

J’exulte car de A à Z ils sont tombés dans mes filets , ma nasse, ont mordu au crochet , à l’hameçon. C’est bon ça!!!!!!! Et cette phrase , ils la disent avec un léger accent Parisien qu’on n’entend plus… Ils sont des machinos de cinéma, nous parlent de Jules Dassin, de De Broca et j’en passe… On n’est pas d’accord sur de Funes, mais c’est marrant et Le Beau dit «  entendre au poste « . Magnifique. Je n’ai pas vu leurs chaussures. Le beau me dit qu’il aime bien raconter mais s’il y a une femme à table. Puis on reprend nos conversations respectives. F. compare les habitués au zing à une barre de Baby foot avec les joueurs et c’est assez vrai.

Voici que X recommence et à présent , c’est le Numero de Sammy Fray qu’il me demande. C’est quand même dingue ça. Ils sont fous.

Hier RV maison Rouge l’après midi, et le matin galerie. J’offre à C. des lunettes horribles et on fait une petite séance photo:

En allant chercher mes faux-cils, je crois un modèle élégant de clochard ( car il est à l’ancienne ) : Grand manteau-PArdessus chameau fermé par une grosse ficelle jaune, sac Apple orange, barbe et surtout: Bombe de cavalier avec bride au menton. En guise de cravache et sous le bras un parapluie, juste manche et baleines. Echarpe rose. Au coin de la rue Rambuteau et la rue du temple il y a un autre clodo vieux style. Mon cavalier se plante devant lui et le toise avec mépris . Puis il repart. J’adore ça

LE BUREAU DE R.

 

capture-decran-2016-11-14-a-11-22-49

De l’autre côté/ Dimanche 13 novembre

Hier BB est arrivé tout affolé car étant allé au cimetière de Saint-Ouen ( Des qu’il prononce le mot cimetière je l’engueule ) il a assisté à une panique et une grosse explosion. «  Je suis saisi » c’est ce qu’il dit. « Tu ne peux pas imaginer le bruit puis la panique des gens. »

J’en déduis que sans doute des trucs comme ça arrivent et que personne n’en parle mais est-ce possible quand Instagram et Twitter existent. Sais pas..

Ce matin je ris en écoutant je ne sais quel journaliste parler de la « Pantoufle «  qui était l’expression pour désigner la DS de François Mitterrand. « J’ai pris votre pantoufle ce matin« , m’amuse beaucoup. Je ris carrément. Je l’imagine en train de dire la » Pantoufle ». Je me souviens de lui si impressionnant quand il nous ouvrit la porte de la rue de Bièvre en 81 le jour de son élection. Je n’en menais pas large comme on dit. Il avait sa casquette de marin et le chien Nil près de lui. Il a dit: Tu viensNil puis on ne l’a pas revu. On a mangé des bananes et bu du champagne dans des bols. On était combien? 9 ou 10 maxi. Après on est rentrés car j’avais besoin de Ventoline.

« Quand François Mitterrand parcourt le Morvan, sous la pluie, à bord de la  « pantoufle » (la DS), il emporte avec lui … » blabla bla
J’ai franchi hier le Rubicon, réussissant à m’installer dans la pièce de R.

capture-decran-2016-11-13-a-13-41-36

C’est sans doute le hasard mais le jour où il y a eu Les regardeurs j’ai eu 1148 visites. D’habitude … Heu… Comme tous les génies méconnus, les grands auteurs découverts trop tard … Les rebelles, les purs… j’ai peu de lecteurs !!!!!!!Allez.60 a tout casser.

« Day by day »

capture-decran-2016-11-13-a-14-40-46

Intérieur de la veste de BB

Avant de filer chez Rezvani avec mon bouquet de tulipes blanches j’écoute un peu Cohen encore. Je vais rester peu de temps. Récupérer le livret de famille de MJN qui fut la première épouse de R. Bazar pour obtenir ça.

Sa voix au téléphone est fatiguée.

Je ferais mieux de commencer à écrire mon communiqué plutôt que d’écouter Cohen ( je ne peux pas écrire en musique , sauf ça!!! )

Hier c’était intéressant de voir l’expo au BAL. Mais un monde fou. Le film que l’on regarde dans d’assez mauvaises conditions est très beau. Ces galeries creusées, ces gens qui s’enchainent pour résister et fabriquent des forteresses comme au Moyen-âge. C’est troublant cette volonté de résister face aux déferlantes pas si inévitables parfois finalement .Après je file au café de la Mairie où A. fête son anniversaire. Nous sommes dans la petite salle du haut. Bonne idée. Et nous sommes nombreux. A. et son ami nous offrent la lecture de « Porteurs de lanterne » de Stevenson. C’est très agréable , au moment où l’arrogance et la vulgarité de Trump fait la une, de se trouver à l’abri en quelque sorte, dans une situation quelque peu désuète peut-être, mais délicieusement désuète.  A. porte une robe que l’on dirait « rose » mais c’est un rose si particulier que rose est trop réducteur. Je saurais le fabriquer je crois, mais je ne sais pas le dire. Puis le garçon arrive du bas et nous demande notre choix pendant que se préparent des assiettes avec des crackers délicieux fabriqués par B. Tout cela est élégant et plaisant.Chaleureux, amical. Je rencontre 3 personnes et nous parlons. Puis nous filons avec MT. Je passe aux A. et raconte des âneries, photographie l’intérieur de la veste de BB, et l’on découvre que Christian Lacroix cache des messages dans les costards: Un coeur, un truc de corrida et … Il faudra que je regarde mieux. Ce soir avec ce costume élégant il a des chaussures vernies et un parfum moins agressif. Hier il était fâché parce qu’on disait que sa montre était en toc. Puis je lui fait mettre mon bonnet, lui fait un fatify. Il meurt de rire.J’en fais ce que je veux. C’est vraiment un enfant.

J’ai froid. C’est toujours ainsi après le tennis. J’ai perdu. Puis décidant de me me convaincre qu’il n’y avait pas de match, j’ai gagné. Des que j’entends le mot Match, je joue de face , mes mouvements sont rabougris, je suis crispée et je me prends les pieds dans rien.

Bon j’y vais.

http://www.youtube.com/watch?v=dcVcwwo8QFE

L’appartement est à deux pas d’ici. Je sonne. R. ouvre et disparait puis MJ . C’est tout sombre là dedans. Brrr. Je ne reste pas. Je vois que tout est en mode somnolent. Mais lui à l’air impec à presque 90 ans. C’est chiant de ne pas mourir assez tôt.

Message sur le répondeur très gentil et très gêné de m’avoir reçue entre deux portes…

Bon il est 15h41 et je n’ai pas commencé ce machin.

Bon c’est fait. Je ne sais pas si c’est bien. Quelques mails délicats envoyés. Rangé le placard à outils, déplacé une table. Je veux virer pas mal de choses. Mais avant les montrer à J.

Bon je sors 5 mn voir quel costume porte BB

 

« Goodbye my fallen star « / Travelling Light

capture-decran-2016-11-12-a-15-47-57

11 Nov 2016

La poste. Le temps de me mettre dans la queue puis de demander si on pouvait imaginer un service correct, deux personnes par exemple et pas seulement la banque. La banque. Le service public pas le fric. Les 20 personnes devant moi ne me regardent même pas, muettes et résignées. C’est grave. Pas un siège en cas de personne âgée. Par contre niveau trucs à vendre ya ce qu’il faut. Quand vous faites la queue pendant un quart d’heure avec votre paquet on vous indique la machine. Mais avant il faut scotcher avec un truc breveté qui ne colle pas. J’essaie de venir en aide à une dame qui rit de cette absurdité.

Putain la voix de Cohen. J’écoute et réécoute. C’est pas vraiment ce qui remonte le moral mais c’est doux.

Une master class de Herzog et peindre la planche en gris.{Try to stick to your vision }{ If I cut the silence, I have lived in vain } { je ne supporte pas la culture de la plainte à laquelle on assiste de plus en plus, dit-il }  Faire que la pièce qui était «  son bureau » devienne la mienne et sans fantômes. Pour le moment je ne fais qu’y passer ou poser ces papiers maudits. J’enlève des livres , les remplace par les miens, emporte les autres dans la chambre. Souvent il me disait que je gagnais du terrain et qu’un jour j’envahirais son terrain. Mais il ajoutait, j’aime bien, ça sent le travail.

On a diné pour la première fois à 5 dans cette pièce la semaine dernière.

Courses avec le sac à dos. Je ne mange pas grand chose, vais quelquefois chez le Tibétain qui est bon. J’aime les soupes.

Hier soir , avenue Trudaine. Le bar est sympa. Plein de monde. On boit un verre avec Thomas, pas revu depuis Saint-Roch.C’est agréable. Je veux lui montrer BB et on file aux artistes où le mot de passe que j’ai inventé est de se donner une claque. Des bretons arrivent et partent chez Michou. Il faut que j’écrive le communiqué de presse, et on a rendez-Vous avec L’éditeur Mercredi.

Paris photo vite fait. Bien sur qu’il y a des belles choses mais c’est assez chic. Les acquisitions Pompidou est ce qui me plait le plus. David la Chapelle est toujours ce que je trouve le plus immonde quand je le croise. Que c’est moche.

Cette nuit une piscine et j’ai deux maillot de bain superposés. Mais je ne ma baigne pas. Je reste avec Jean Dujardin et on parle assis dans une pièce de ciment gris. SA femme arrive et elle porte un chapeau fait de pages de livres illustrés. On peut y ajouter une petite photo. A nouveau l’espace d’Argenteuil ( l’atelier jumeau qui apparait dans mes rêves et pourtant n’existe pas) La rue Leonidas qui est restée abandonnée et avec mes affaires…

Tiens revoilà Edith Scob qui ne m’avait plus appelée depuis. Je crois que ça l’angoisse trop d’imaginer »ça » pour elle-même et c’est pour cette raison que c’est l’omerta.

En me rasant le crâne je me disais qu’il y avait toujours un « coin », si on peut dire et je pensais à la terre et à ce fameux coin qu’on ne pourrait atteindre- un peu comme dans le livre inachevé… heu Le Mont Analogue. Voilà. Ces 2 cm2 qui sont toujours à vérifier sont un peu cette troisième ou quatrième dimension là.

Peindre la planche en gris. Préparer mon intrusion » de l’autre côté » là ou tu n’es plus assis, au téléphone ou dans des livres, des paperasses…

Tous les livres de Tchekov, d’André de Richaud, de Michel Bouquet et ceux sur le Chamanisme

capture-decran-2016-11-12-a-15-59-54

MAGNIFIQUE/ Treaty

Là/ Espérons qu’il n’a pas appris qui était son nouveau président

I’ve seen you change the water into wine
I’ve seen you change it back to water too
I sit at your table every night
I try but I just don’t get high with you
I wish there was a treaty we could sign
I do not care who takes this bloody hill
I’m angry and I’m tired all the time
I wish there was a treaty
I wish there was a treaty
Between your love and mine
They’re dancing in the street, it’s Jubilee
We sold ourselves for love but now we’re free
I’m sorry for the ghost I made you be
Only one of us was real and that was me
I haven’t said a word since you’ve been gone
That any liar couldn’t say as well
I just can’t believe the static coming on
You were my ground, my safe and sound
You were my aerial
The fields are crying out, it’s Jubilee
We sold

WELL WELL, « Et maintenant que vais-je faire ? »

capture-decran-2016-11-10-a-09-53-51

detail, Les fées gonflables

Ya plein de livres super intéressants chez Champion mais ils sont chers nom d’un chien.

Hier j’ai traduit grosso modo une video pour C. Oh lala.Les films cut composés d’autres extraits de films, genre la fille téléphone avec une actrice d’un film américain. ( Quand on zappait comme je le racontais pour réussir à atteindre une cible d’une chaine sur l’autre c’était plus marrant ). Bref.

Je souriais ce matin en écrivant « en tout bien tout honneur «  et en m’émerveillant de ces expressions que l’on a en soi, sans y faire attention, naturellement dirais-je.

J’ai bien dormi, pas rêvé que les nazis me poursuivaient ( mais d’où ça vient ça ) et regardé un film étrange avec Mathieu Kassovitz: Un illustre inconnu.

J’ai fini Bambi. C’est un très beau livre sur la peur et l’inquiétude qui pèsent jusqu’à la fin. Je vais l’offrir à B. ( je l’avais emmené voir le film et il râlait trouvant que c’était pour les filles;

Je regarde avec horreur les pubs pour macDo où l’on voit TRUMP . L’enfer. Celle avec les cravates de blaireau est terrible, genre ready for business. Gout de chiotte ouaneandridepersante

Hop/ Paris photo. Je pense à V. qui se fait opérer today et à A. qui est à l’hosto.

Sourions pendant que c’est possible.

capture-decran-2016-11-10-a-09-25-42

 

TRUM(P)RESIDENT

capture-decran-2016-11-09-a-21-16-12

Détail 2016  2M X 6M

TRUUUUUUUUUUUUMP NONNNNNNNNNNNNNNNNNNN!!!!!!!!!

Ce matin c’était le RV à la Maison Rouge. Le problème du Patio…

Puis Cattelan. J’aime bien l’exposition, les pigeons, le lit mortuaire; Pas « les gisants » en marbre. Tiens je n’avais pas parlé de cette oeuvre sublime à San Severo. Le Christ sous le voile mais aussi le personnage au dessus de l’entrée qui bondit hors de son catafalque et aussi le filet de marbre qui est une pure prouesse technique. Le chauffeur de taxi nous dit quant au Christ que pour lui c’est la preuve de l’existence de Dieu car ce que l’on voit est un miracle et qu’un être humain ne peut réaliser une telle oeuvre.

Rue Sainte-Anne un ramen et un thé, j’ai fin et m’aperçois qu’hier je n’ai mangé qu’un demi sandwich, des cacahuètes et deux yaourts puis le bus, puis le train vers Argenteuil. Je m’attarde car il y a la cérémonie du 11 novembre avec l’harmonie, les drapeaux, les anciens combattants, les cheminots médaillés, la CGT, etc. La Marseillaise.

capture-decran-2016-11-09-a-21-10-04

sansevero_01

Il fait plutôt froid. J’ai fini Bambi et je marche. Le type pas loin de la grue et qui habite dans le recoin m’appelle. Il croupit sur un matelas, voudrait que je l’aide parce qu’il a les jambes paralysées. Quelle misère noire. Il pleut. Il n’arrive pas à glisser sous ce qui lui sert de couvertures.

— «  Tiens les… « .

Je lève les couvertures. Elle couvrent des vêtement sales, des boites, du pain mouillé. Il parvient à descendre dans « le lit » . Je le recouvre: Edredon donné sans doute, couverture, plastique 1, plastique 2 . Je trouve un parapluie et lui ouvre. Il pleure. Je lui remets en place son bonnet et lui frotte un peu la tête. Lui donne un peu de fric. Il dit que Dieu veille sur lui qu’il est là-haut… Hum hum.

En repassant ce soir il y a avec lui des jeunes types et ils discutent. Je me joins à eux 5 mn. Mon paralysé a retrouvé le sourire pour le moment.

La barbe, j’ai pas envie d’aller à Paris photo. J’y vais pas.

Quelques amis pensent que je suis fâchée car je ne donne pas beaucoup ou pas du tout de nouvelles. C’est vrai. Mais je ne suis pas fâchée. Je ne fais que travailler et rien d’autre pour ne penser à rien.

SIRI

capture-decran-2016-11-07-a-13-27-01

Sketchup

Ah il est stupide ce machin qui me demande ce qu’il peut faire pour moi et que je m’énerve à voix haute il note ce que je dis avec une belle faute d’orthographe!!!

Couchée tard et commencé avec B à 8H ce matin. Franck m’envoie un mot: Ce matin j’ai une tête de guerre mondiale !!!

Bon et maintenant filer à ARg. De ce temps là ça me barbe

La domenica

14670630_10210200559904971_7347123359105090677_n

J’ai écouté les Regardeurs. Bon. Ça va, c’est pas la honte. Le trio est pas mal avec moi qui pose des questions. De toutes façons je ne peux pas faire la mariole avec quelqu’un comme Philippe. Sinon j’aurais l’air de Bouvard et Pécuchet. Mais c’est un exercice intéressant.

Apres l’émission je me suis précipitée vers le métro pour aller à Argenteuil. Puis soudain j’ai regardé l’heure. 15h 20. Nan. J’y vais pas. Trop tard. Suis revenue sur mes pas. Le Dimanche c’est un peu le jour le plus difficile. On ne faisait pas grand chose. J’allais au tennis . Ensuite je restais ici. C’était bien. On faisait du thé. On allait en fin de matinée faire des courses en râlant contre les enfants modèles de la rue des martyrs. On faisait les vieux cons anti-trotinettes. On râlait, on riait et on achetait la délicieuse purée de chez Plume en bas. Et un gâteau pour moi. Le « re-enactment «  du gâteau du Dimanche dont je détestais le cérémonial quand j’étais enfant.

Je découvre Bambi , le vrai , le livre écrit par ce juif Hongrois et interdit par les nazis. Le sous titre est je crois , un peu comme celui de Walden, Une vie dans les bois. Mais ce qui est très clair , c’est que c’est un livre sur la peur , la menace, l’inquiétude. C’est très simple et très beau.

Je cherche un appartement à Naples pour y partir un mois. Mais quand. Pas possible avant un an. Travailler là bas me plairait beaucoup. Le moi de Mai serait parfait.

Je suis seule à la maison. Par moments ma tristesse est agréable et je me demande si je me rends réellement compte. Mais dès que je me dis ça j’ai les larmes aux yeux, le dernier moment en tête. Le dernier moment avant le moment et moi, assise dans le couloir de la réanimation, avec mon café posé devant mes baskets. Digérer ce qu’ils viennent de dire. Digérer que c’est fini. Les pleurs de C dans l’escalier, ceux de J. dans les toilettes et moi incapable d’un bruit. Pétrifiée.  Donc je me rends compte bien sur. Parfois, ça me semble trop ou très vivable. C’est le travail qui me maintient, les fréquents signes des autres. Les petits mots.

Bon. Ca va bien.

capture-decran-2016-11-06-a-17-23-08

NAPOLI MY LOVE je veux revenir

capture-decran-2016-11-05-a-20-13-41

Capodimonte/ Anonyme

De Lundi à ce matin des jours merveilleux à Naples. J’en avais un souvenir intense et je n’ai pas été déçue de m’y retrouver cette fois  dans le quartier Spagnoli. Ce qui me manque bien évidemment ce sont les coups de fil quotidiens et raconter ce que je fais là ou là. Et au retour de ne trouver personne, bras ouverts- te revoilà toi ??? Je m’ennuyais, ça devenait long !!!. Bon.

On arrive et il fait déjà presque nuit. On vient nous chercher. C’est pratique. Je retrouve avec plaisir cette langue que je ne comprends pas. Je tends l’oreille. Mais.

On découvre la baraque, Top. Superbe.

Le premier soir nous nous retrouvons dans un petit truc où la pizza dont je rêvais n’est pas terrible. Mais nos seuls deux voisins de Vérone sont sympathiques. Lui travaillait chez Mondadori à l’imprimerie et il a envie de parler Français. Et qu’imprimait-on et que  transportait ce Monsieur dans une valise de 40 kg? On imprimait Mickey! Et il transportait Topolino… Il décrit les machines, les couleurs, le papier. On imprimait aussi Life là-bas. (Another important foreign acquisition for Mondadori’s list was the Walt Disney Company’s cartoon character Mickey Mouse, who, endearing himself to Italians under the name Topolino, appeared in a weekly series in 1935. This success was repeated shortly after by Donald Duck (Paperino) in the first Disney story conceived and produced in Italy by agreement with the U.S. company.).

L’appartement est très grand, trop grand pourrait-on dire. Mais on s’y habitue très vite. C’est un palais et les plafonds et fenêtres sont super hauts. Le temps est presque chaud. Il est même vraiment chaud par moments. Je retrouve une ville qui depuis le temps a dû changer. Mais je ne m’en rends pas tellement compte. Sans doute comme partout des magasins de fringues etc… Mais la même énergie, le bordel , les vespas réparées au scotch, sans lumière. Pas de casque (pour quoi faire) et à trois là-dessus en tapant un SMS d’une main. On a 12 ans seulement parfois et à fond la caisse. Ca fonctionne. Il faut , dans les rues faire gaffe à ses oreilles, se plaquer contre un mur, frôler des oranges ou des poissons, ou une vieille dame qui lentement grimpe la rue. Oui, des poissons sur des petits étals, comme ça, là. Des coquillages, des bêtes qu’on ne connait pas. Du thon rouge. Des trucs représentés sur des mosaïques antiques, des mosaïques en pixels tant les carrés de pierre sont minuscules… Des piments qui ressemblent à des petites tomates et qui poussent au Vésuve. Vésuve qui dans mon souvenir devient l’Etna. Je me trompe, comme je me trompe plus tard en cherchant Piero della Francesca à Capodimonte. Je revois la Madonna al l’uovo et surtout en fait la dame qui gardait la salle de la Brera avec un radiateur devant elle.

Je n’aime pas Milan; Sauf les musées. Et en parlant de ça demain: CA ( Hum, hum Brrrrr )

{Tiens c’est marrant, je n’imaginais pas la voix de Jean Luc Lagarce comme ça. Très douce. }

Les rez-de-chaussée de la via Mattia, dans lesquels on rentre avec les yeux autant que l’on peut, jusqu’où la décence le permet. La cuisine, le lit ou les lits , le grand écran télé. Puis la mer. Le monde, un bout de sable. Et marcher encore et marcher et passer là… Misère 300 marches qui mènent à la Chartreuse de San Martino. Splendide et déserte. Et des marqueteries sublimes qui racontent l’apocalypse et la crèche immense dans la tradition locale. Crèche-grotte plus ou moins immenses.  Et les crânes de pierre dans le cloître et des mini babas au rhum Napolitain délicieux en sortant. C’est bon… Et le soleil couchant sur la terrasse de la Chartreuse  à regarder Capri au loin. On reste assez longtemps. Pas de monde sauf une arrivée-genre vite le coucher de soleil la photo le selfie et ouste … Dans le car…

Mardi 1 est férié, les gens mangent des glaces pendant que les cimetières ressemblent à des marchés aux fleurs et que celui qui est sur la route de l’aéroport est bondé et qu’il y a des embouteillages. Quelqu’un me dit qu’autrefois, il fallait sortir le mort de l’hôpital en disant qu’il était vivant. POur pouvoir faire une veillée digne de ce nom. On me dit aussi que le fazzoletto bianco marche toujours et que dans les quartiers du centre c’est plus efficace qu’une ambulance. C’est vrai qu’on se demande comment ça roule dans certains coins. On a loué une voiture pour aller à Pompei. On passe devant des zones à prostituées: Une de dos, incroyable en dentelle noire, d’autres postées à des carrefours minables.

Pompei: Et heureusement qu’on est parties tôt et arrivées à l’ouverture… Vite à la Villa des Mystères et seules OUF. On enjambe même les cordons de sécurité pour faire des photos de plus près. Mais après la misère, les groupes, l’horreur avec un prime des sculptures de Mitoraj et là c’est le comble. Je déteste Mitoraj. Je me demande si je ne l’ai pas croisé à Pietra Santa….Il y a … On file. On laisse les guides à leur clients. Les marchands de saloperies et de mauvaises pizzas… De glaces en tube. Vers  Sorrente. Ciel couvert et olives et pain avec du jambon sous les falaises. C’est un peu impressionnant. Les hôtels désuets. l’atmosphère vieillotte. On prend la route de la côte d’Amalfi. Alors là, c’est sublime comme dans mon souvenir. Positano doit être un enfer en saison. On voit une tornade au loin. On roule vers Amalfi, ça tourne, ça tourne et les routes sont inondées. Jamais vu ça. Des motos rebroussent chemin. Moi j’y vais mollo. Il fait nuit maintenant.Une place est complètement inondée. Ca tourne encore. Rentrons, mais par où. La route tourne et tourne dans la montagne. Puis les lumières en contre bas et enfin le bon chemin, trouver comment rendre la voiture. C’est fait.

V. m’appelle pour boire un verre à Pyrénées et M pour un concert. Non. Je n’irai pas. Mais c’est sympa.

{« Il fait partie des morts vivants pas des morts morts » }

capture-decran-2016-11-05-a-20-16-30

Repos/ Pas de gardiens/ on se sent libre

Deux soirs de suite dans un restaurant indiqué par un chauffeur de taxi. Da Nenella. Ce que l’on peut dire c’est qu’on n’est pas au Flore ou chez Gambrinus! Hou la la. Le Lundi 31 il y a plus d’une heure de queue. On abandonne  Le lendemain c’est bon.Et en terrasse. On commande des anchois grillés, des pâtes, du thon et du vin blanc. C’est très popu, très bruyant, très familial. On n’est pas à la sortie du prix Goncourt, chez Drouant. C’est sûr. Mais moi j’aime ça. Les grands restaurants m’ennuient avec leur raideur qui annonce le délice des plats. Le patron met une musique hyper forte et commence à danser. Il m’invite-bon d’accord. Puis V. On paye trois fois rien. On nous offre du Limoncello. Le lendemain nous voilà encore et j’essaye le plat du coin, les pâtes aux pommes de terre et au fromage avec en plus du parmesan. C’est vraiment ce qu’on appelle un plat de pauvre et c’est très bon. On se promène et le soir on boit un truc sur la terrasse « chez nous ».Je repense aussi aux têtes de terre cuite avec leurs yeux cernés de blanc car si j’ai bien compris il y a un problème de température de cuisson différente pour la terre et le verre. Je ne retrouve plus une des cartes de l’appareil photo. Zut.

capture-decran-2016-11-05-a-20-14-43

Musée archéologique, mes déplacements

J’adore cette appli qui suit tous mes mouvements. Bon. Capodimonte: des splendeurs et de la fatigue et le parc et encore des olives. Des églises, des crèches, des endroits fermés, des chorales et Vivaldi, des cris et des cappuccini. Un mec avec un grand pansement sur la tête et des gens si mal habillés. La mode du pantalon déchiré dépasse l’entendement. Chez nous il y a plus de tissus que de trous. Là-bas c’est le contraire. Je m’explique mal cette mode du haillon qui rendait dingue R., et aussi  la vulgarité des survêtements à impressions immondes… Les chaussures sont laides, tous les vêtements que j’ai vus sont laides. J’adore la proximité du boucher, du soudeur, de l’antiquaire et du boulanger.  Je voudrais passer du temps là-bas, mais dans ce quartier. J’ai l’impression que la Via dei Tribunali de Spacca Napoli est plus « mode ».Mais on ne l’a pas parcourue en entier. Je m’y revois avec mon frère, dépassant un de ces rez de chaussée si particuliers. On voit tout et en l’occurrence c’est un mort dans son lit-oups- et une veillée funèbre. J’ai sans doute ce récit écrit à la main, dans un carnet venu d’Amiens. On a pas vu tant de choses!… San Gregorio Armeno fermé.. et .. et… Et Fontanelle le cimetière.

Quand même ça sent la misère et la démerde. Je donne à un jeune garçon le site de Bruno de Lorgues. Appelle le et démerde toi, lui dis-je. Oh hier soir le resto tout en céramique et la dame genre Stromboli et en blouse à manches courtes. La patronne. Trop bon le poulpe qui atterrit dans mon assiette. A notre table un vieux monsieur et une femme plus jeune avec un charme de cinéma. On guette leurs gestes. Est-ce la nièce? Est-ce l’amante?. On parle et eux sont de Milan. Eux Mari et femme sans doute. Elle mange aussi un poulpe au vin blanc.

capture-decran-2016-11-05-a-22-11-14

Le même anonyme qu’au dessus/ Saint-Michel archange

Je disais à V. que lorsqu’on est à Naples on comprend tout ce que l’on a perdu: L’énergie, la force, le désir de vivre. La liberté.

LA TERRE TREMBLE

cr640450-1bfd15

Françoise Arnoul

C’est bon de rompre les habitudes et de ne pas aller au tennis.Je poursuis mon polar au lit. C’est bon ça.  Je vais boire un café très allongé et des tartines aux A. Je prends même de la confiture. Ca me semble bon. Bon comme des vacances ou un Dimanche. De ces nouveaux Dimanches qui sont mélancoliques et où souvent je pleure un peu. ( A chaque jour sa particularité !)

Il y a du monde. 9h/ heure d’hiver / touristes, Louis de chez Michou, et des gens que je ne connais pas. Je m’assieds à côté d’un Monsieur qui a commandé des oeufs au plat. On regarde l’écran qui annonce un nouveau seisme en Italie. 6,6 ce n’est pas rien. Je pense que ce sont des tremblements de joie en prévision de mon arrivée demain. Je vais prendre mon costume anti sismique.

Le monsieur est un Italien de Trévise. Délicieusement bien élevé. Il visite Paris seul et ressemble à ces Italiens d’un certain âge qui parlent de leur mère. —Manfreid,me dit-il. Comme Byron? C’est un livre magnifique . Il est cultivé et je lui demande s’il est professeur. Non. Non. Je n’ai pas d’ambition, je travaille au Théâtre de Trévise à la conciergerie dit il en Français… Eternuements et pourtant je suis remontée il y a dix minutes et j’ai embrassé DD il y a un quart d’heure. Il partait à la messe, parfumé comme une casta diva. J’ai encore tout ça dans les narines. Il était très élégant tout en noir avec chapeau noir, un croque-mort hyper classe. Il partait à la messe à Montmartre.

Bref.

Avec Manfreid on papote. Il dit si je place 100 euros à la banque et que dix ans après j’ai 95 euros, je suis content. Mais c’est l’inverse qui doit se produire alors je ne place rien. Ca ne m’intéresse pas du tout. Je veux me promener. Je lui indique le Musée de la vie romantique et son jardin, le musée Gustave Moreau et dans les hauteurs, le café mon Coeur et sa belle-vue.

Il me dit : Pas plus. Plus c’est trop.

Il me donne quelques adresse à Trévise et son mail. l’arobase en italien se dit Le petit escargot et je lui dessine UBU roi. Il rit.

Arrive ébouriffé Gonzague Saint-Bris avec un sac sur lequel est imprimé une fleur de lis. Il commande un crème et ouvre son courrier. Puis me vole mon Italien a qui il commence à parler de châteaux, à dire qu’il est écrivain, à parler de lui quoi. Il offre à Manfreid une reproduction du lieu où est mort Leonard de Vinci. Puis nous salue car il va voir sa mère à la maison de la rue des Martyrs. A mon avis, il s’est gouré d’heure. Il est venu trop tôt. Je dis à mon Italien qu’il a parlé à une célébrité Française. Ca ne l’intéresse pas plus que ça et il ne me pose aucune question qui appelerait des réponses croustillantes. C’est marrant quand on est GSB de le croire. Les gens sont drôles. Drôle aussi le grand noir carrément dingue hier dans le métro. Fou à lier dirais-je. Et en liberté. Il criait, marchait vite, faisait des grimaces et tapait sur l’épaule des gens. Puis il s’asseyait lourdement.

capture-decran-2016-10-29-a-19-16-35

J’ai diné chez NT . Il y avait Françoise Arnoul, incroyable. 1931 ce n’est pas hier et French-Cancan non plus Je ne l’avais pas vue depuis un moment. On a toujours beaucoup ri. Puis des gens très sympathiques et un délicieux plat alsacien. Une jeune comédienne passe après le spectacle et mange un peu de fromage. Je ne parle plus de théâtre et ne suis plus trop au courant de ce qui s’y passe. On commente Robert Hirch ( R. devait faire la tournée du spectacle/ Je vais demander des places à Ladislas ). Stéphanie Bataille et Francis Nanni me passent un coup de fil pour me dire qu’ils sont là. Paini aussi et puis C. qui m’invite à manger une épaule d’agneau. C’est vraiment bon de sentir tout ça. J’aime comme les gens parlent de Roger même le Gonzague !!!

Je réécoute Delerm. Je me souviens d’un été en voiture  on écoutait ça: Fanny Ardant et moi. J’aime bien même si c’est peut-être un peu… On faisait un CD par été qu’on écoutait en boucle. Steamboat, Amanda Lear; Offenbach…Des comédies musicales et … Delerm.

Je n’aime pas du tout ce temps qui passe.

Je me suis trompée et j’ai envoyé aux étudiants de l’an dernier le courrier pour ceux de cette année. Ce qui est sympa c’est que beaucoup me répondent et sont contents « d’avoir à nouveau vos mails avec des images , on passera… »

Un oeil sur FB ou je trouve Tina Turner … Et un dessin animé trop bien.

Bon. Je fais quoi. Dessin? ordi?

capture-decran-2016-10-30-a-10-59-18

« SUIS MOI, PETIT MORTEL… »

73

Maquette, maquette et encore maquette. Hier RV avec G et AL de Saint-Etienne. Je leur fait visiter les BA puis Valerie ouvre la collection. Ils sont contents. Verre dans un bar sympa ( il n’y en pas des tonnes à Saint-Germain qui soient fréquentables ). Je file chez F. et A. qui m’ont invitée à diner avec MT. Retour, Franck me rejoint dans la cuisine. On bavarde. Ce matin lever 8h et toute la journée atelier. Je n’ai le temps de rien et vois peu de monde. Pas encore revu E. le voisin du dessus, pas allée chez V. le voisin du dessous, pas vu U. Pas vu A. Pas rappelé M. Pas vu D. non plus. Pas diné chez D. Me couche tard, me lève tôt. Mange peu.

Je ne suis presque jamais à la maison le soir. Suis contente de partir à Naples. Hum ça va être bon de voir la mer. Pompei. Le Vésuve.( cet imbécile d’ordi corrige Vésuve en veuve comme si je n’étais pas au courant! Je voudrais y retourner (Vesuvio ). J’ai le souvenir d’une nuit passée avec R. dans un petit hôtel sur la route du sommet. Quelques années plus tard il était englouti par la lave.

Trouver des titres pour les tableaux

Le mal est fait

capture-decran-2016-10-24-a-22-20-55

Studio Avec Jean de Loisy, Phlippe Morel et Sandra l’assistante de J2L

Mail de moi

J’espère que ( foi de vaudois ) je ne t’ai pas fait honte !!!!
Baci

Envoie moi le texte des yeux-crapaud stp

Mail de Philippe:

Eccolo le petit crapaud ! Je trouve que l’on s’est pas trop mal débrouillés et je trouve Jean de Loisy sympathique…

le-sabbat-des-sorcieres-chronique-de-1459-ludwig-tieck-paris-1

Il suffisait de chercher à Vaudois ( mais il suffisait de savoir qu’il fallait aller chercher Vaudois, auquel on rajoute bien sur une grenouille ou un crapaud et hop). Bon effectivement je crois que ce n’était pas mal et que je n’ai pas été trop lamentable… Enfin. Ce n’est pas à moi de juger. Merde la bio…

Banque. misère je ne comprends rien. Et pour me désintoxiquer, le films de Ken Loach . Dur dur mais nécessaire. On en sort quelque peu abattu.

Maison et soupe.

Aujourd’hui on a montré la maquette à C et envoyé les captures à C. Bien sur , ce n’est qu’un début mais la ligne est trouvée. On s’y remet demain matin.

Fatiguée.

 

 

Bramantino révision !

capture-decran-2016-10-22-a-19-38-21

Je pensais que les Visiteurs du soir avaient davantage vieilli. Mais non. J’ai eu plaisir à le revoir . Et notamment les décors d’enluminures genre Très Riches heures au début. Et puis je suis une inconditionnelle de Jules Berry, dans ses rôles d’infâme. ( il n’y a que ça )C’est très drôle en plus.

Je saute du coq à l’âne.J’avais commencé à regarder le Deuxième souffle de Melville. Première surprise, celui du nom de Gustave Minda. Gustave me fait dresser l’oreille. C’est le personnage du film mais aussi un garçon qu’on m’avait présenté sous ce nom et qui travaillait sur Melville. Je souris de mon ignorance d’alors. La deuxième surprise est plus subtile. Au moment où je ne sais qui vient voir Ventura dans sa chambre d’appartement ou d’hôtel plutôt minable, je re-dresse l’oreille car je crois entendre Nicole Stephane. Je me dis que le diable Jules Berry a sauté dans mon blog avec son beau costume noir et démarré un fichier. Mais non. C’est bien Nicole: » Il faut rendre la vie… «  et ce sont bien les Enfants Terribles dont le son s’échappe d’une autre chambre. Je souris à cette citation quasi invisible. J’en parle le soir à Dominique qui évidemment connait ce passage.

bramantino

122 X 157

provenance San Michele dei diciplini

Note / San Michele dei diciplini: Une confrérie de laics / Pratiques de pénitences. Décoration de leur lieux de réunion

Au fond une architecture octogonale et derrière les anges des tours. L’architecture est métaphysique et on pourrait penser plus tard à De Chirico. L’espace semble vide sauf à gauche deux minuscules personnages en haut d’un escalier. l’un deux à les bras levés comme s’il manifestait sa présence à quelqu’un. C’est le seul mouvement «  vivant «  ou presque naturel, non symbolique du tableau.

Les objets sur le tableau:

Le rameau de saule, la balance, le fouet, la mitre, l’épee. Le voile rouge qui recouvre le siège. l’architecture , les créneaux, escalier raide

La vierge entre Saint Ambroise ( Mitre + aureole fine ) et San Michele ( drapé, main cachée, âme agenouillée, aureole fine ). Il porte un ou deux personnages agenouillés qui vont être pesés. plutôt leurs âmes et on cannaitra leur destin.???Au centre la vierge un peu masculine. L’enfant qui tend les bras ( sexe dévoilé et raccourci des jambes )

Premier plan Sorte de dallage à motifs rectangulaires, puis estrade en faux marbre. A gauche Arianus ( Arius ) ( Il nie la nature divine du Christ )mort et verdâtre comme le crapaud. Sa jambe gauche est repliée sous la droite. Il a de la barbe. A droite le crapaud ( Lucifer ) tacheté dont les pattes avant sont comme des bras pas encore posés sur le sol. ( intermédiaire avec l’invisible ( psychotrope  realisé à partir d ela peau du crapaud qui est une sorte de poison

Hier Bibliothèque Sainte Geneviève le matin pour m’inscrire. C’est magnifique là-dedans. C’est gratuit aussi. Et c’est plein de monde. J’ai trouvé le catalogue Bramantino de Milan 2012 que m’avait signalé P. et qui contient une belle notice sur le triptyque de San Michele, qui n’est d’ailleurs pas un triptyque , mais un faux triptyque . Enfin qui le fut !!!. C’est très intéressant. J’en profite en attendant que le livre n’arrive pour picorer des informations sur mon vieil ami Savonarole, dont j’ai visité la cellule à San Marco l’an dernier. On voit ces machins piquants qui servent à souffrir et que l’on porte à même la peau. Zut le nom!!!!

Sans aucun rapport sur France-Culture l’auteur du livre sur les love dolls que j’ai , mais pas encore lu sauf un peu le début et c’est très intéressant et troublant.

J’arrive d’Arg. Pas levé le nez de mon travail. Terre et peinture puis rouler deux toiles et les apporter Mercredi à la galerie. Pour qui . Sais pas.

Bon; Au boulot pour Bramantino.

Je vais donc être face à Philippe pour parler de la Vierge au Tours ou plutôt du Triptyque de San Michele. Ou de la Vierge entre Saint Ambroise et Saint -Michele Archange.

Saint Michel Archange est le défenseur de la foi de Dieu contre Satan. ( Attributs: Ailes, épée, armure, diable, balance, globo surmonté d’une croix, sceptre )

Saint Michel et le dragon / Raphael : Après la chute de Lucifer qu’il parvient à terrasser, il devient le prince de tous les bons anges, le chef des forces du ciel, des armées célestes, le Champion du Bien.

Bon je reviens au tableau. Je ne l’ai vu qu’une fois. C’était La Pinacothèque Ambrosiana de Milan. Mais cela des années après je l’avais oublié. J’avais demandé à des amis qui passaient par Milan de me dire de qui était ce tableau ou figurait une grenouille en raccourci, un homme transformé en grenouille et qui me faisait penser au Christ Mort de Mantegna. ( 1475 ) ( et allégorie de la chute de l’humanité / Pallas chassant les vices. )

Dans mon lointain souvenir ( je n’avais aucune image car à l’époque les appareils étaient argentiques et les iphones n’existaient pas ). Le gardien m’avait dit « pas de photo« . J’avais bien essayé de ruser mais avais échoué.

L’idée de cette grenouille bizarre m’a poursuivie pendant presque 20 ans. Peut-être davantage. Et personne ne voyait de quoi je parlais. Un jour; JW vainqueur m’a envoyé un dessin en noir et blanc. Un relevé du tableau. Victoire. Il avait trouvé ça à la bibliothèque des Arts décoratifs en cherchant dans une revue un article de Daniel Arrasse sans doute.

Tiens je regarde dans l’Atlas Mnémosyne, pas de Bramantino du tout. Dommage!!!

Alors le dessin et la repro crado en genre roneo typé vient de la revue L’Ecrit voir, mai 1982.

Je n’ai pas noté l’auteur. La personne commence par les étrangetés ou bizzareries/ La madone un peu masculine ( et Lacan a écrit  un texte drôle là dessus pour le colloque de Carracas ( colofon N°30 ) en 1980.

Il dit: Il y a une peinture qui me trotte dans la tête ( Je repense à Pinocchio qui dit: M’e piovutà nella mente un idea…. ) Et bien cette peinture est bien faite pour témoigner de la nostalgie qu’une femme ne soit pas une grenouille !!!

Il dit aussi : Ca me tracasse!!! Décidemment nous avons des points communs avec Lacan!!!

Expo où on a vu le tableau

1946 Lucerne

1956 Milan

2004 Vicenze

2012 Milan

2014 Lugano

Bramantino, ça commence bizarre avec Vasari qui crée une confusion entre Bramante et Bramantino qui n’est autre  Bartolomeo Suardi. Né en 1456 et mort en 1530??? Le tableau est tout dabord à l’oratorio de San Michele

Alors le tableau. Sa taille .  Parce que en ce qui concerne la date c’est la guerre. Certains disent 1497, d’autres 1505, d’autre 1515. Après le voyage à Rome ( il a une commande pour des stanze du Vatican, Piero della Francesca aussi. Les siennes seront recouvertes par Raphael si j’ai bien compris. ) Et puis aussi il doit copier la Cène de Leonard… Bon. Et alors ce n’était pas un triptyque. Si mais non. Enfin un faux. Dans les premières reproductions le tableau est compartimenté et des barres verticales passent le long des épaules des deux anges.  Il y a le même problème avec la Pala je ne sais quoi de je ne sais qui avec une circoncision. ( Pala Lampugnani/ Bernardo Zenale ). En fait il y a eu sur le tableau une sorte de cadre, de fenêtre

Et puis il est dit qu’on a rajouté en haut 8,5 comment et que les barres verticales qui cachent la patte du crapaud font 3,5 comment.Bref restauration en 1956 et le triptyque redevient panneau.

Première description: Agostino San Agostino

L’altare e di 3 quadri, cioe nell mezzo la madonna col bambino in braccio che riceve une anima offerta da San Michele arcangelo. Lui a a suoi piedi il demonio…

De l’autre côté et agenouillé lui aussi il y a Saint Ambroise ( qui n’est pas un Martyre malgré le fait que la Vierge lui tende une palme… Non, ce n’est pas une palme mais une branche de saule ou??? On en voit une aussi dans la tapisserie du mois d’Aout )
1674: Pittura bellissima benche di vecchio penello

San Michele con una bella figura di demonio.

Un colorito che non invidia a Bellini ne altro di scuola Veneziana antica. 

Les pieghe de San Ambrogio son com nel Francia, poche et grazziose, cosi nel san Michele vestito .. Lanzi 1793

En parlant de plis, dans certains tableaux, Bramantino laisse les mains ou une des deux mains cachées sous le drapé. C’est beau . Ici la manche de l’archange. Ah! Saint Ambroise . Celui ci avec sa mitre posée à ses pieds est l’un des protagonistes des débats contre l’arianisme ( Le fils de Dieu n’est pas immortel car né . C’est ça??? ) . Il y ajustement à ses pieds Arius gisant mort sa jambe gauche repliée sous la droite.

( Son berceau se trouvait dans la salle du prétoire. Un jour qu’il y dormait, un essaim d’abeilles survint tout à coup et couvrit sa figure et sa bouche de telle sorte qu’il semblait que les insectes entraient dans sa bouche et en sortaient. Les abeilles prirent ensuite leur envol et s’élevèrent en l’air à une telle hauteur que l’œil humain n’était plus capable de les distinguer. L’événement frappa son père qui dit: « Si ce petit enfant vit, ce sera quelque chose de grand. » En quittant son visage, les abeilles avaient laissé un peu de miel dessus. Ceci fut considéré comme le présage de son éloquence.)

On dit tôt que c’est une oeuvre bizarre d’invention .

Cet ouvrage très estimé pour son antiquité, pour la bizzarerie de l’invention et pour la correction de la perspective

1838 Une lumière quasi théâtrale, l’androgynie de la Madone

1862 Charles Lock Easlake ( peintre 18eme )

Les figures du premier plan sont à éliminer pour améliorer l’effet. N’apprécie pas le raccourci des jambes de l’enfant

On dirait que l’architecture est le trône

Dialogue muet avec les fonds d’architecture/ mouvements de l’âme

Les villes désertes à la Chirico ( personnages minuscules à gauche )

Couleurs de Bramantino: Azurite, minium, jaune de Plomb et d’étain, Cinabre, terre d’ombre, Céruse, Noir de Fumée.

<colophane, sandaraque gomme laque, oeuf

Magie, sévérité, sérénité, rituel rigide/ Cités idéales, batiments singuliers. octogones

Bataille de Pavie 1525

Bernardino Butinone

Marani

Maura Natale

Vincenzo Foppa

________

Bramantino a travaillé avec l’orfevre Giacomo di Campeiris

_____

Savonarole: Voici le glaive de Dieu qui va bientôt frapper la terre. 

A…suivre

____

Nel tutto predomina una tinta che se direbbe argentina ed un poco vuota, o diafana. Il grande rospo gli pare un idea bizzarra che toglie molto al decoro della pittura, benché sia ben dipinto ( cavalca selle )

Est ce que l’âme dans les mains de SAint Michel représente le commanditaire

 

Bon Alors

 

Old times et trucs et Sinatra.

capture-decran-2016-10-18-a-19-57-27

Ce matin 5 mn de retard ce qui n’est jamais arrivé et pas de clé de la salle. Du monde.

Je ne sais même plus où j’en étais. Les journées filent. Hier j’ai écouté les Regardeurs à propos du Merzbau. Marc Dachy passionnant ( c’était il y a au moins un an et demi et sa voix est bien fatiguée ) Je ne sais plus quand il est mort. Par contre l’artiste invité CBM, je ne mets pas le nom parce que ce n’est pas sympa, mais c’était nul. Pourtant sur le Merzbau ya des trucs à dire. Du coup j’ai envoyé un mot à l’assistante ou collaboratrice de De Loisy pour savoir par qui j’allais être mangée… C’est vrai que ça se dit vite des bêtises et que, une heure c’est long!!! Misère ( T’avais kapa yaller !!!) Me dit la voix !!. L’autre voix, celle que je dois reconstituer maintenant me dit

Tu vas faire ça très bien.

C’est vrai que toujours R. m’a encouragée en tout et que c’est un peu raide de devoir m’encourager moi-même. Bon je serai plus tranquille après Lundi.

Suis claquée. Frederic est venu parler de son travail et du voguing.( Dans l’amphi d’honneur , Waaaaa ) C’était dense. Les étudiants ont l’air sympa de manière générale. Chaque année il y a toujours un exemplaire du mec qu’on emmerde quoi que l’on fasse ou dise et qui vous toise genre t’es un vieux, ou un exemplaire d’ego démesuré. Mais c’est comme ça. Selon l’évolution  et vu que c’est blindé, je ne subirai rien qui me déplaise. J’ai déjà vu des trucs intéressants. Il y a deux colombiens . Un indien, des espagnols …Bon. Je vais passer aux Artistes car c’est l’anniversaire de Dédé et j’ai acheté des fleurs.

Tiens tiens pas mal au dos today. Pilates hier. C’est bien. J’aime bien. Il faut que je finisse absolument cette peinture. Et que je fasse des miniatures !!!!!.

La paperasse est horriblement compliquée.

Bon ce blog est nase.

Visite de Allan, Demian passe la tête, Laurent et Manon viennent me montrer leur projet. Un autre veut revenir en année 2. C’est le bazar tout ce monde.

You will be my music….

Plus plus tard mais la soirée au Bar…. Un truc de fou entre B2B et les esprits, les bretons qui se font dépouiller dans les bars à putes de Pigalle , les derniers… et Joe Dassin. De grands moments.

Je ne sais plus ce que je voulais dire. Heu … Ben tampis on verra demain. J’ai oublié les mecs de chez Michou, la fleuriste…

Et Bramantino dans tout ça ??? hein? Suardi????

Tiens c’est Kader Attia qui a la palme. Tant mieux. Je l’aime bien. Mais le prix ou les prix Marcel Duchamp ou autre ce serait pas un peu con? Un prix!!! Un prix, une médaille c’est trop marrant. Un prix c’est académique, c’est le début de la fin…. Sais pas.

Marcel Duchamp associé à une médaille c’est une trahison pour lui, à mon sens; Non???

csm_richard_armstrong_on_richard_artschwager_2099edbb9a

Richard Artschwager

Au rayon quotidien et B2B parle à l’au-delà…

michel-ange

C’était bien d’être à Argenteuil toute la journée. Très bien avec soleil. Puis j’achète le Monde et vais le lire d’un oeil aux A. Mais je suis trop intéressée par la conversation des autres. Louis XI pas en forme. B2B bavard, A. seul devant son verre et l’américaine un peu saoule qui me prend pour un mec, me photographie, me colle. Ah ces filles du Minnesota!!!!Les Mojito ne lui réussissent pas et demain lui dis-je ça sera moins marrant Paris !!!Je leur file des adresses de bars.( j’apprends le lendemain qu’elle en a bu 7 , puis a disparu dans la nuit ) Elle me re photographie et vas-y les selfies. Valerie arrive et à le droit à la photo. En souriant elle dit comme un ventriloque: Elle ressemble à un petit cochon. On part manger un truc au Tibétain. Puis back aux A avec C. qui arrive à son tour.

Chez MM on regarde des images de peinture. Pour celle-ci je lui dis qu’il se trompe et que ce n’est pas Michel-Ange. C’est plus ancien. Après vérification, c’est bien lui et il a 14 ans. Je trouve splendide cette boule volante. Etrange quand même. Bon.

L’exposition des Peintre Américains des années 30 est super. Il y a même un tableau de Yvan Albright ( qui a peint avec son frère le portrait corrompu dans Dorian gray ). Des oeuvres étranges et agressives. Ca ne ressemble à rien et ça fait du bien.

peinture

Soudainement Paf il faut que je repeigne la porte du placard de la cuisine. Je file acheter un gris pas trop mal. Mais c’est une décision audacieuse. C’est sans compter sur mes talents de peintre en bâtiment. Ho… Les traces. Les coups de rouleau. La misère.

Cete nuit re-ceremonie à Saint Roch. Camille est en noir avec des tresses. Je n’ai pas de veste. Ce n’est pas grave car c’est la troisième messe.

Hier Vendredi Argenteuil tôt. Je continue mon truc en terre et peins. Puis C. arrive pour préparer l’atelier et le visite l’après midi. Mais qui a eu cette idée de peindre des trucs de 10 m de long. Rouler puis dérouler puis recommencer. Retour Paris en voiture . L’horreur.

Je ris en voyant le chèque que Christophe m’a préparé! C’est un chèque en blanc. Pas le temps de lire. Ce matin paperasse encore. Passionnant non?

Ah oui B2B qui hier empestait le parfum, me chuchote qu’il parle avec les esprits et que le corps n’est qu’une enveloppe qui reste «  dans le caveau » mais le reste , le reste … Oh lala. Mais c’est un secret, me dit il je t’expliquerai. Puis il ajoute: On s’aime bien nous hein!

C’est touchant. On dirait qu’il a 12 ans.

Le blog de C.A

capture-decran-2016-10-09-a-14-09-47

« On s’était retrouvé à 9h station Pyramides, pour le petit déjeuner avec P.G.
Cette fois, je n’avais pas de sac, rien pour écrire. 
Je devais ensuite assister à 10h30 à l’office funèbre de R.D. à Saint Roch. Je m’étais dit, je ne sais pas pourquoi, pas de sac à dos dans une église. Simplifier la silhouette. Gravité et tristesse de la situation. 
Il ne fallait pas en plus ramener ses petites affaires là-dedans, m’étais-je dit.

C’était intimidant. En bas des marches, H.D. attendait, mais elle ne savait plus quoi ni qui exactement et moi je ne savais pas quoi dire ni quoi faire alors après être resté quelques instants les bras ballants, je gravis les marches, vais embrasser les amis et m’asseoir au troisième rang. 

Les églises c’est toujours étrange.
C’est comme au tribunal. On vous demande de vous lever, de vous asseoir. Il y a des gestes et des mots rituels, qu’on choisit de dire ou de ne pas dire, de faire ou de ne pas faire.
C’est parce qu’il y a tout ce cérémonial que c’est bien. Je veux dire, c’est nécessaire. Il faut y mettre les formes sinon la mort c’est terriblement abrupte et inepte.
Même sans religion, il faut un cérémonial.

Déjà les mecs des pompes funèbres -on dirait les brigades du tigre avec leurs moustaches- ont cette qualité graphique, presque caricaturale. 

Je vois le pauvre U. qui serre les dents. Pour lui, l’église c’est d’une violence terrible. Je sais comme la religion est une chose horrible à ses yeux. Je le comprends. Moi non plus je n’aime pas ça alors je regarde les ors du plafond, les reliefs des alcôves, les fausses perspectives, les vrais et les faux marbres. Les enfants de chœur. L’un des deux est plutôt un adolescent de chœur. On dirait que c’est le chef. On se croirait chez Buñuel. 

Le curé signale que les deux enfants de chœurs c’est en hommage à R., qui fut enfant de chœur lui aussi. Ils sont comme investis d’un rôle. Ils ne chantent pas mais ils tiennent un rôle. C’est de la peinture, du théâtre. Je laisse les trucs de résurrection, de rachat, de pardon et de notre père qui nous juge et qui nous aime me glisser dessus, le nez au plafond. Après, les discours sont magnifiques et émouvants. Surtout celui d’H., qui énumère plein de petites anecdotes de vie, faisant littéralement vivre R. sous nos yeux. 

On se faufile autour du cercueil. J’évite le goupillon. 

Je sors. Je rentre. A pied. Cagnard.

Je mange fissa. Y. appelle. Je réserve une bagnole de location pour les deux semaines à venir, histoire d’emmener C. un peu en vacances.

J’y retourne. 
Père Lachaise. 
Et là, je suis en retard. 

C’était à 14h30 et il est 14h45. 
Je vois des gens, mais je ne connais personne. J’essaye de demander des informations à l’accueil du colombarium mais il y a plein de gens qui pleurent et dont les questions ont l’air plus urgentes que les miennes. Je ne veux pas emmerder H. alors j’envoie un texto à U. pour dire que je vais prendre un café plus loin. Mais U. n’a probablement pas consulté son téléphone. Je vais prendre un café. J’attends 15h30. Je ne vois sortir personne de connaissance.

C’est très étrange. Je me demande si je suis bien là. Si c’est bien aujourd’hui.
Deux cafés et je rentre.

Le soleil tape. Je suis trop habillé. Je m’effondre et je dors une heure.

Je pense à R. qui zappe d’une chaîne à l’autre en disant « s’il y a un mec avec un flingue sur une chaîne, il faut que je tombe sur un mec qui se prend la balle sur une autre ». Qui se réveille la nuit pour demander « tu dors, imbécile ? ». Qui dit « in the pocket » en feignant de glisser quelque chose dans sa poche, qui entre dans les boutiques en déclarant de sa voix d’acteur « Je suis le diaaaable! ».

Maquette 3D encore et encore

john-baldessari-prima-facie-arrogant

Baldessari

Heu. Quoi…

Mardi cours. Sympa.

Pot avec CR. Pot avec C etc..

Mercredi: Benoit 3D

Jeudi idem . Et Arg le matin; Commence mon, Laocoon !!!

Projection au quai Branly d’un très mauvais documentaire de Daniel Soutif et ??? réalisateur) Heuu…. Noire est la couleur, documentaire de Jacques Goldstein et Daniel Soutif, mercredi 5 octobre à 22h10 sur Arte( expo The colour line ) aussi ennuyeux moche et vieillot que faire se peut ( sur les artistes black américains ) . Produit par Arte, je rêve; Paresseux et moche . Du coup l’expo , je la traverse en 2/2. Je me sauve. Passe aux A. C. arrive. Un verre et au lit .

Vendredi . Benoit le matin, après Fred 9h,  pour préparer sa conférence aux Beaux-Arts. SMS de Jean qui fait des photos pour Kenzo ( qu’est ce que c’est devenu moche Kenzo d’ailleurs ).

Puis Argenteuil l’après midi. Ce soir verre 1 rue des Envierges au café Mon coeur. Vue magnifique sur Paris qu’on a l’impression d’avoir quitté. C’est beau par là. Une bière et back casa.

Casa tranquille. Casa silencieuse. Message de Danièle Gain et Nicole Higelin. Sympa.

Demain la paperasse. Grrr.

SMS avec Guy. Je pouffe de rire.

 

Retour en haut