Note /Hubert's freaks

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I just received a great report from Gregory Henryabout last night’s event at The Strand.

« It was at a standing room-only book reading last night at Strand Book Store for HUBERT’S FREAKS: The Rare-Book Dealer, the Times Square Talker, and the Lost Photos of Diane Arbus, a true story about a man named Bob Langmuir who buys the archives of Hubert’s Freak Show (the old Times Square institution) and much to his astonishment, finds previously unknown photos by Diane Arbus inside.

Much like the book, the event was insane. It started nicely enough, with Gibson reading from the book and taking questions. But at one point, he called on a man who began to try to hijack the reading. The man in reality is Bayo Ogunsanya, and he’s suing Bob Langmuir, saying that he sold him some of the Arbus photos without knowing what they were, and now Langmuir will be getting rich off of them (they will be auctioned off today at Phillips de Pury auction house).

Ogunsanya began demanding to be thanked in the book, insisting that he had been lied to, and had to be heckled down by Gibson and booed down by the audience. (Seriously, shouldn’t Ogunsanya’s lawyer have advised him not to attend the reading, since the lawsuit is still ongoing?)

Then, a self-described « magician and escape artist » jumped up and started to harass Gibson and Langmuir, saying that « Presto » the Magician (another Hubert’s freak) was dying in a rest home, and could use some of the money from the auction and the book.

A third character, a Hasidic man, announced to the crowd that he had sold Langmuir the photos. In my humble opinion, it’s insane how this world (of art and book collectors) contains so many characters who all come out of the woodwork when it seems like there’s money to be had.


Jack Dracula, who amazed and entertained tens of thousands at Hubert’s Museum and sideshows around the country, is a now diabetic double-amputee living in a rehab facility in Philadelphia. We know he’d appreciate your cards, letters or gifts, and even more importantly, your monetary support, in whatever amount. His address is:

Jack Baker
4712 Chester Ave.
Philadelphia, PA 19132

Everett Johnson, aka Presto the Magician, another Hubert’s alum, is currently in the hospital in New Jersey.

Un collectionneur abusé / Découverte d’inédits de Diane Arbus /


Collectionneur africano-américain de Brooklyn, Bayo Ogunsanya accuse un autre collectionneur, Robert Langmuir, de l’avoir escroqué. Il reproche à ce dernier de ne pas avoir proposé un prix adéquat pour l’achat d’images inédites de la photographe Diane Arbus.

Bayo Ogunsanya, 50 ans, avait acheté lors d’une vente d’objets non-réclamés une malle de photographies qui aurait appartenu à un homme d’affaires, manager du musée de l’excentrisme à Manhattan (fermé depuis 1965). Ignorant alors qu’il s’agit d’images jusqu’à ce jour inconnues de la célèbre photographe Diane Arbus, ce dernier a vendu une partie des images à Robert Langmuir pour la somme de 1 500 $. Quelques semaines plus tard, Robert Langmuir se serait porté acquéreur du reste des photographies, offrant à Bayo Ogunsanya la somme de 2 000 $. Il lui aurait alors fait la promesse d’une prime s’il s’avérait que les photographies étaient d’une grande valeur. Car en effet, les images représentant des personnages excentriques et insolites du Huberts’Dime Museum et du marché au puces de Times square dans les années 50 pourraient bien rapporter à son propriétaire plusieurs centaines de milliers de dollars. Bayo Ogunsanya se dit trompé par le collectionneur : “il était moralement tenu de m’offrir un prix équitable au moment où il en a su plus que moi sur ces photos”, a-t-il déclaré.
Si la cour fédérale de Brooklyn pourrait convenir de bloquer la vente aux enchères prévue le mois prochain à Manhattan, le porte-parole de Robert Langmuir rejette catégoriquement la plainte. “M. Ogunsanya est un professionnel qui semble avoir des remords et qui essaie d’extorquer quelques dollars à mon client”, a déclaré Maître Peter Maltzer, avocat de Robert Langmuir. Affaire à suivre.

Recherche strip-tease avec menton

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C’est à rajouter à la collection….

Dîner avec C. Drôle et très agréable.

On devrait se voir plus souvent. C. nous rejoint avec sa tête déchiffreuse; Là; E.B, là G.B, là celle d’hier, là JMR,.

Elle serait un bon attaché de presse.

Bon, je ne sais pas quoi faire à part dormir.

Message d’Y. très drôle….

En face


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Je me suis toujours demandée ce qu’il y avait là. Cette petite maison toute seule sur la colline. D. me dit qu’elle aussi la regarde.

Imaginez à Gauche une barre ( la banane d’Argenteuil et à droite je ne sais plus, devant des voies ferrées.)

Et aussi il faut que je descende à Asnières pour retrouver la maison aux deux colonnes et deux faunes.

En fait pour aller à A. le train ne prend jamais la même voie.

Gibert before bed

Cela fait plusieurs jours que j’ai cela sur le coeur: : Tewfik Hakem n’est pas très bon.

Il présente chaque jour des livres sur France Q. Pénible. Pas pénible comme Jean Daive. Pas le même style: Sympathique mais un peu cucu-frais. En plus quand il lit des extraits c’est un massacre.Il faut qu’il cesse de lire. Il ne reconnaît pas un point, une virgule….

Ce soir une dame dînait. La salière était tombée sous son fauteuil.

L’histoire de Camille:

Il nous dit qu’il va chez Gibert tous les samedi matin, et qu’il y a toujours le mêmes, qu’ils se reconnaissent.

Il raconte:

Autrefois, il y avait un café restaurant au dessus du cinema le Racine.

Vers 9h30, le Samedi, la patron mettait en soufflant, en râlant, une chaise sur le trottoir.

Alors vers 9h45 un vieux Monsieur arrivait en taxi devant le Racine.

Il descendait avec diffficulté de la voiture et allait s’assoir sur la chaise.

Le patron sortait; le Monsieur commandait un café ou rien.

Puis ves 9h55 il quittait la chaise péniblement pour entrer chez Gibert et choisir ses livres au rayon des occasions.

Deux heures plus tard, le même taxi apparaissait au bout de la rue et emportait le vieux monsieur.

Bed for me and me for bed….

Merci pour ce dîner. J’étais content de parler avec toi. Tu ne m’as pas parlé de ton travail. C’est signe qu’il qu’il faut remettre cela. Je suis rentré sous le charme de Camille. Il y a quelque chose de rassurant à voir cette énergie et cet appétit pour la vie. Je la regardais manger la salle des yeux, s’attendant à tout instant à ce que Dieu, le prince charmant, Méphisto ou la fée Carabosse, fonde sur elle, et cela me bouleversait. Quelle force il y a dans ces 18 ans-là ! En même temps, on sens bien que c’est déjà un autre monde qu’elle voit. Nous ne voyons pas le même. Le temps a tourné, mais c’est bien ainsi. Tout est en ordre.
Je t’embrasse,
C.

today

Oh. Il faut que je parte. Pas vu l’heure. Vais diner avec C. et l’autre C. nous retrouvera après le spectacle de Victoria, Aurelia Thiérrée que j’avais vue aux Abbesses.

Travail en réflechissant sans y penser. Faim subite . Je prends le vélo pour trouver un chine-viet pas terrible.

Gare. Parfois le train arrive en deux secondes , pârfois j’attends un peu PAPE ou PIZA ou PATA ,ce qui me permet d’observer les types en survet blanc. Il y a là une activité dans une vacuité terrible (à mes yeux). on dirait que les gars sont débordés. Ils sont nerveux, marchent vite. Ou bien le contraire total , à la super zen.

Une fille dans le Wagon vélo dit au téléphone:

_Oui… Oui … C’est J-2 jours, J – 48

Inutile de dire que vu le ton, ( plus tard)

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Dimanche, les lunettes à larmes donnent l'alarme

C. est partie se promener avec un ami et ça lui fera du bien, lui changera les idées. Je lui ai offert des jumelles à larmes.


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Tuileries, traverser la Seine, Saint-Germain, La Hune et un thé au Flore, à la table de Cossery, dixit R. On observe un type imbu de lui-même. C’est un régal.

R. me raconte des histoires puis nous passons place Furstenberg et rentrons.

Je me promène

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Le Dimanche j'aime bien regarder des images

Je pense à l’instant que je n’ai toujours pas envoyé les dessins promis.

Hier visite d’A.B qui m’offre une plaque de délicieux chocolat et un livre d’Edward Gorey.

Très bons moments passés à discuter de tapis volants, vies et famille Bronté.

Je parle plus volontiers de mon travail.

Ce matin je fais une tentative Jean Daive et en envoie la photo à C.A. Donc l’émission portait sur une expo à Nice. Mais quel que soit le sujet , JD rend tout absolument pénible.

Vendredi après A. je file à Chardon-Lagache visiter D.H qui vient de se faire opérer. Elle me dit que je suis et serai sa seule visite car ses amis n’aiment pas les hopitaux, les cliniques…. Et moi j’aime ça?

Ca me sidère ce genre d’attitude.

Chardon-Lagache et à perpete et je déteste ce quartier. Soudain je me suis aperçue que je passais devant Sainte-ërrine où Nicole avait été hospitalisée. Pincement au coeur.

Dans la chambre nous rions et jacassons. La douleur n’est pas encore arrivée.

Chocolat et biscuits. Je quitte la chambre à 20 h et arrive à la maison à 21h10! car je me trompe à la boucle maudite vers Boulogne, ressors du métro, marche jusqu’à Mirabeau et reprend un métro en repassant par la case départ. Récupère mon vélo à Havre et pédale jusqu’à la maison. croise Ali devant « chez Moune ». Petite conversation jusqu’à la place où nous nous quittons.

J’arrive crevée et mange une gambas géante délicieuse avec de la Mayonnaise.

Hier, Samedi, pas mis un oeil dehors malgré ce beau temps.

Ce matin , C. et moi sommes à parler sur le balcon quand nous apercevons un groupe d’homme qui traverse la rue. L’un des hommes porte sous le bras une poupée gonflable gonflée

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J’ajoute deux liens à la catégorie blog:

Suite

J’en étais restée à cette émission sur Arte , et j’avais oublié que Kabakov, avait lui aussi une attitude digne. Parlant au commissaire priseur et autres financiers, il a dit une chose du genre-traduite par sa femme: Faites ce que vous avez à faire et nous aussi.

Tiens il fait beau et ça me fait plaisir.

Hier tennis avec F. L’heure d’après est prise par C. que je ne connais qu’à peine. je le vois arriver avec sa jaguar, me dire qu’il part un mois au ski ou en croisière sur son voilier. Ce qui est terrible, c’est qu’il est triste. On dirait qu’il s’ennuie et je crois que c(est le cas. Il a vendu son entreprise, il est plein de fric, et il s’ennuie.

Place de Budapest, mais je crois que je radote, c’était terrible l’autre soir. ces gens qui attendent derrière une barrière. Des vieux des pas vieux,toujours voutés avec un sac plastique…. Mon frère qui a un humour assez particulier me dit: Il attendent quoi?

—Ben je suppose un bus qui les emmène dans un refuge…

Le Vel d’hiv, un nom comme ça?

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OHOHO C’est SOPHIE qui a le César du montage !!!!

OUÉ!!!!!!

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camille

POURRI

Simon de Pury, commisaire-priseur (ARTE)

Simon de Pury, commisaire-priseur
ARTE

22:30

jeudi 26 février

Etats-Unis – 2008
Durée : 55 min

Portrait de l' »homme au marteau» qui a dépoussiéré le métier. Avant d’étudier le droit à Genève, Simon de Pury a suivi les cours de l’École des beaux-arts de Tokyo et sa passion pour l’art ne l’a jamais quitté. Il commence sa carrière chez Sotheby’s. Devenu l’une des stars de la célèbre maison, il la quitte pour fonder sa propre société, Phillips, de Pury & Company, présente à Londres et à New York, et se spécialise dans l’art contemporain. Après plusieurs records de vente, l’entreprise pâtit de résultats décevants….


Démoralisant et aplatissant.

Fric+Fric+Fric

Seul Jeff Koons résiste car il est clair avec tout cela. Mais plus plus tard je me sauve

La princesse Camion

La princesse Camion: Ce n’est pas pour rire. C’est un conte de Mademoiselle Marguerite de Lubert ( 1710-1779?). Elle a aussi écrit Le Prince Glacé et la princesse Etincelante. Je me demande ce que fabriquaient ces filles du 18 ème, on pourrait dire les filles du un-huit ( comme du neuf trois…).

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En parlant de ça j’ai râté cette année « Une chambre à soi » dit pas Edith Scob

Et en disant ceci je repense à la fille d’hier soir.

Elle traverse la rue à côté d’un type à vélo, une bière à la main:

—Et tu veux pas de vélo?

—Non

—Tu voudrais quoi ?

De dos elle attrape la bière qu’il lui passe

—Une 1000 Kawa.

—Ah oui, une 1000.

En les dépassant je vois la tête de la fille, pauvre fille pourrait on dire, maigrelette et perdue.

C’est triste et la 1000 Kawa, c’est certain que ce n’est pas pour demain.

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« Ah ! madame, ne lui faites pas perdre son étalage. Il est paré, poudré, beau comme un Adonis; il a du blanc, du rouge et des mouches. »

Je ne sais pas ce que j’ai avec le 1-8 ( 1-7, 1-6 ) en ce moment. Je regarde beaucoup de gravures de ces époques et suis fascinée par l’ennui qu’elle présentent et inspirent.

Marie-Catherine Le Jumel de Barneville. C’est qui celle-là….

Note:

SUR LA NECESSITE ET SUR LES MOYENS DE PLAIRE.

Moncrif, François Auguste Paradis de (1687-1770), Essais sur la nécessité et sur les moyens de plaire, seconde édition, Paris, Prault fils, 1738

Ces essais occupent la première partie (jusqu’à la page 191 et sont précédés d’un ‘Avertissement pp. XVI). « Dans cet ouvrage, Moncrif soutient que rien n’est plus important que plaire et que chacun a les moyens d’y parvenir à condition de savoir utiliser les passions et les travers de son interlocuteur.  D’Alembert insista, dans l’éloge qu’il fit de lui à l’Académie, sur le fait qu’avant d’être un théoricien, Moncrif était un excellent praticien de la conversation. Secrétaire du joyeux comte de Clermont, censeur royal, lecteur de la pieuse reine Maria Leczinska et de la dauphine, Moncrif parvint à plaire dans des milieux très différents. Dans l’épitaphe que La Place écrivit pour lui, on peut lire qu’il fut « digne des moeurs de l’âge d’or », tant il savait plaire par son esprit et sa conversation. » …

Oué c’est un peu comme moi.

Hop au boulot…

Mr. NOBODY

J’ai conduit R. ce matin à Joinville, pour un essai de syncro d’un film de Jaco van Dormael. R. râlait depuis quelques jours en disant que la syncro-ci, la syncro-là, et autres considérations sur cet art.

En roulant il me disait que c’était surtout bien de faire les chiens, ou les personnages de dessin animé. Je riais en l’entendant dire avec une grosse voix lente: » Hum hum, je suis un gros chien et je baille » ( là je prenais les voies sur berge).Il disait que les chinois c’était bien aussi… mais qu’il fallait du sérieux, pas des doublages pour télés de merde. Puis il m’a parlé de Carel, retenu par tous les studios, de JPM qui double Nicholson ( je crois ne pas me tromper) alors que dans la vie, il a sa tête à lui (…) et qu’il est bègue…

Donc on roule et on s’engueule quand apparaît le panneau Saint-Maurice, et que je suis cette direction.

— »C’est le pont, le pont de Joinville qu’il faut trouver…. »

— » Trouve-le toi même le pont. »

Arrivée près des guinguettes. Hôtesse. Studio super sélect. Extrait.

— »Voilà Roger. Le type a 150 ans et c’est le dernier des mortels, car on ne meurt plus grâce à la régénérescence des cellules. « 

Passage de l’extrait.

Essai 1

Essai 2

Essai 3

Les doigts dans le nez, l’essai. Le type qui joue le vieillard dans un lit blanc d’hôpital est un acteur de 40 ans. Incroyable le maquillage, les lentilles, les rides.

retour; Passage éclair chez Starcolor où je ne suis pas allée depuis 100 ans. Pigments noir et argent.

Maison.

A.

Garage où je salue « mes potes « les mécanos (airbag)

Je m’endors une demi-heure.

Direction Olympic Enrepôts. R.V avec M.C, C., M.T, et V.

« Bataville » le film de F. et débat.(++tard)

Pâtes et huile d’olive+parmesan ici , à l’instant

Lit.

"EMPTY WORDS":—"Eh, steuplé, voiture-moi dare-dare les commodités du vide."

En écoutant l’émission dans la voiture ( et au moment même où un voyant m’indiquait : Anomalie airbag )- j’ai eu une double suffocation: La première d’ordre technique et

psychologique. Oui, j’avais un peu la trouille qu’une baudruche ne sorte du volant comme un esprit malfaisant et agressif, une sorte de tornade blanche en chewing-gum dur.

Deuxième suffocation, qu’on pourrait nommer second suff, la voix de l’artiste Armleder. J’avoue que je ne m’y attendais pas. C’est stupide, d’attendre d’un Suisse un accent Suisse,

mais mea culpa, je suis ce que le suis. Et étant ce que je suis, je trouvai ( a,i) que Jean d’Ormesson, en comparaison s’exprimait comme un pâle banlieusard. Pâle, est évidemment une façonde dire; un film pâle, une pâle figure,un pâle repas, une pâle journée.

Pas de malice de ma part quand je parle de banlieue.

Bref. Je riais seule et en roulant j’ai appelé A.H pour lui demander si par hasard elle n’irait pas au vernissage du Vide, dont Armleder est le co-comissaire.

C’est marrant le monde de l’art, il y a du vide, il y a des co-commissaires ( exactement huit ce qui fait en clé de sol: co-co-co-co-co-co-co-co pour organiser les vides .

Je ne doute pas de l’intelligence de Armleder bien sûr. Je ne suis pas si con et ne vais pas dire:

— »Alors on va casquer pour ne rien voir? » ( Mais je viens de le dire ), ou encore, « dans ces salles vides on pourrait faire dormir des gens »….

Non, je ne suis pas si stupide, ni réac, pas à ma connaissance en tous les cas, mais écouter quand même ce qui relevait de la niaiserie ( le passage entr’autres concernant les artistes est craquillant: Où l’on apprend que ces derniers ( je ne sais pas qui -un type m’a doublée à droite à ce moment là) ont décliné l’invitation à montrer leur vide, car on ne peut rivaliser avec celui de Klein.

Je me demande si le vide de Bouvard était plus grand, plus oblong, plus plat que celui de Pécuchet….

Celui de Tartarin avait sans doute la forme d’un lion sauvage. Celui de Pei on le connait. Oui.

Il y aura donc 9 vides correspondant à des expériences de vide : Art & Language, Roman Ondak, Bethan Huws…

Bref et bref, réfléchir au vide m’intéresse et je le dis sans rire.

Voici le chapeau que je porterai si j’y vais et je mettrai derrière mon oreille une goutte de Belle Haleine ( vendu 9,5 euros à a vente Bergé ). espérons qu’A. portera une aigrette et une mouche bien placée.

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Mais ce qui va être un chef-d’oeuvre sonore, sera la masse de conneries que j’entends déjà dans ma boule de cristal . Non?

Ai appelé C. pour qu’il écoute. L’airbag pour finir, s’est dégonflé disons, écrasé.

A. toute la journée.

Ai écouté Didi-Hu qui parlait de Brecht et de son petit carnet de guerre, et des textes qu’il photographiait et de son ABC de guerre, mêlant image et texte lyrique…

C. est allée voir Lola Montes et bosse sur son film. R. arrive du théâtre. Je file voir ce que l’on va manger…

Repas terminé et bon fou rire à 3. A propos et je ne peux absolument pas en dire plus d’un été où R. parlait de cartes postales. R. à l’instant pleurait, Camille était pliée en deux , et moi je hoquetais: « J’ai mal aux abdos »…

Hop Hop

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“De Miro à Warhol. La collection Berardo à Paris"

Tel de C.A pour ce soir … Haïe pas possible et c’est son anniversaire…  

Bon.

A. nous avait invités aussi…

Dîner familial très agréable avec M.T aussi.

Musée Luxembourg

Me suis ennuyée là dedans .collection présentée par catégories: Le surréalisme etc.

Accueille par Asger Jorn…. Je déteste tout ce qui est Cobra.

Un beau Balthus de 1935, où la jeune fille peinte est monstrueuse. Sa tête est très grosse. J’aime bien ce Balthus là. Après il me barbe.

Un beau Vasarely des débuts, tout noir et blanc… Après il me barbe.

Un beau Lichtenstein ovale. Après il ne me barbe pas….

En plus je ne sais pas pourquoi, j’ai une aversion pour ce lieu d’expositions… que je trouve tape à l’oeil.

Failli me boxer avec une dame qui tout en parlant au téléphone oublie de me voir.Je lui demande d’avoir l’obligeance de faire le tour, « mon tour », mais cette imbécile ne comprend rien. La prochaine fois, j’en attrape un ou une par le col et je hurle.

Comme il y a un petit attroupement, et un bruit métallique , je me dis qu’il y a un Tinguely dans ce coin. Les gens attendent qu’il se déclenche en tournant le dos et s’appuyant presque au Klein. J’aime bien Tinguely, mais pas les gens qui ont besoin « que ça bouge » », qu’il se passe quelque chose. Mes mots détestés: Ludique /interactif

On est loin de Maitres Anciens .

Dans les expos je deviens franchement misanthrope, c’est un fait.

Me ballade sur un site super d’illustrateurs. Voir dans les liens « old books »

.

Le Bal des monstres au palais des Merveilles

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Il faut dire que c’était époustouflant.

Cette collection est incroyable, merveilleuse. Des camées, au Grand Gobelins avec les singes

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TAPISSERIE DES GOBELINS D’EPOQUE LOUIS XIV

D’APRES LES CARTONS DE ALBERT ECKHOUT ET FRANS POST, PEUT-ETRE TISSEE EN 1720 PAR LEFEBVRE FILS
De la tenture des « Anciennes Indes » et représentant « Le Roi porté par deux Maures », tissée en laine et soie, représentant le Roi dans un palanquin porté par deux hommes, à l’arrière plan figure un palmier, au premier plan des animaux, bordure à motifs d’acanthe et d’entrelacs, quelques restaurations à la bordure, la partie supérieure de la tapisserie retissée, probablement réduite en hauteur.

Hauteur: 373 cm. (146 7/8 in.), Largeur: 280 cm. (110¼ in.) –

, des poignards à tête de cheval au lapin du Palais d’été, … des Mondrian à Balla, Schlemmer, Redon.

Toutes ces merveilles regardaient la galerie de monstres vivants que nous formions hier soir.

Le Bacchus de bronze a bien étudié les chaussures léopard de ce monsieur au manteau en gaufrette couleur framboise, et l’automate en or et ébène, debout sur ses pattes arrière

faillit prendre dans sa petite gueule de lion le grand noeud noir d’une élégante arrogante.

Ses yeux bougent au rythme des secondes et sa gueule ne s’ouvre que toutes les heures .Son. MICHAEL KRAZ, AUGSBOURG, VERS 1620-1630

Dommage que d’autres museaux ne soient pas restés « d’or » -bouche d’or-entre les heures. Les réflexions et exclamations allaient bon train…. « Teuteu teu teuteu teu….Nous nous verrons plus longuement dans nos terres…. »

C’était terrible ces gens. Une autre planète. Totalement une autre planète détestable. Et cette façon de parler « distinguée » où rivalisent les « chéri, sublime -prononcer SUBLIMA- divin-DIIIIIIIVIN voir VINISSIME, tout mot devenu italien en somme. Bref , vous aurez compris que j’avais envie ( un peu) de taper dans le tas.

Mais la beauté a fini par l’emporter et un monsieur fonçant dans ce qu’il croyait être l’obscurité, et se fracassant sur une paroi tendue de velours noir, m’a fait retrouver mes esprits et mon sourire.

Croisé MVP médusée qui me dit  » C’est le bal des monstres , Non? »

Elle est belle et sa mère aussi.

Croisé L.A et A.V qui m’embrassent ( ?). Echange mondain, et dissolution dans l’air. Pfft. plus personne . Du vent.

Armelle qui m’a emmenée bougonne. Je serre quelques pinces et à l’entrée celle de P.B qui a un froncement d’yeux du genre je l’ai dejà vue quelque part ( enterrement de Nicole entr’autre)

Et puis ces gens sont incroyables. Ils vous écrasent les pieds, s’ils ont à avancer, vous traversent comme si vous étiez de l’air. Ca sent la vieille France-Angleterre-Amérique, de sortie en famille, entre soi.

Air d’opéra fantômatique. Soudain, je trouve cela très triste. Terriblement triste. Je dis à Armelle: » Tout cela et puis mourir »?

Elle ressent la même chose. Je n’ai rien contre l’argent, rien contre les collections même si je saisis mal objectivement cette quête de la beauté pour soi seul, de la possession….

Je trouve formidable de se dessaisir de TOUT, comme le fait Bergé. Finis, ces objets là, choisis à deux.

L’estimation du Mondrian est hallucinante. Je regarde à plusieurs reprise, et cette somme irréelle est comme une espèce de brume: « Comprends pas »..


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