Je ne sais plus où on désactive « ça ». OUF.
"Dans la vie on devrait tout essayer sauf l'inceste et la danse folklorique" Christopher Lee
Leçon 1: C’est ce qui s’appelle une image nulle. Incrustation etc… Image bavarde .
La photo est mieux sans moi photoshopée: C’est au feu rouge avant chez Marin à Arcueil. mais zut quand je l’ajoute j’ai tout le bazar fb, share etc dont je ne veux pas…. Grrr
Zut la photo n’apparait pas??? Pourquoi?
C’est quand même franchement hideux non? Et horrible à porter. Gout un peu amer.
Fini le grand dessin et recommencé à peindre hier. Il semblerait que l’époque des devis soit terminée et que je puisse penser à ce qui m’intéresse. Pour les machines…. C’est B.
Moi je tricote, je couds n’importe comment mais en m’appliquant. J’ai reçu mon col du costume de Gilles de Binche commandé sur ebay. Je ne sais pas ce que j’en ferai mais ça me plait.
Essaie d’attrapper au vol une nuit de plus pour C. à la Villa. Mais c’est full. F me propose une nuit dans un petit hôtel qui donne sur le jardin. OK.
Elle est drôlement sympa de m’avoir permis de louer deux nuits pour le prix d’une. Comme je radote, je ne sais plus si j’ai déjà râlé car les ex-pensionnaires ne peuvent plus se promener seuls dans les jardins…;
Je ne sais pas pourquoi je mange à toute vitesse cette pizza de boulangerie que je regarde du coin de l’oeil posée à côté du clavier.
Cette scène est pour moi l’image du mec qui joue en ligne sur un PC et fait des jeux de rôles ( j’ai certaines idées toutes faites: il a les cheveux gras, une queue de cheval, un tee-shirt noir avec un dragon dessus en vert fluo et il est anti-Mac. Il a un manteau long ) .
Manger devant l’ordi c’est vraiment pas terrible. C’est tristounet.
Ca c’est ma main.
Et pourquoi cette image. Et bien l’autre jour au vernissage Langlois on s’extasiait devant ses dessins . Et avec HL on disait qu’on adorait les crayons de couleur rouge bleu. Je lui ai donc envoyé cett image dès que j’ai retrouvé ce crayon dans mon atelier. Et il m’a répondu:
—Oui, c’est exactement celui qu’utilisait mon grand-père.
« Sans titre » (1934) d’Henri Langlois Paris / Bibliothèque Nationale de France..
Tiens sur WP, on peut changer la taille des images comme ça. Ah , c’est bien ça.
Elle est écoeurante ma pizza Française.
Prendre le train tout à l’heure pour un aller retour à A. au FRAC Picardie pour le vernissage. Je prends un polar d’avance de Arnaldur Indridason. Je suis passionnée par son génie à rassembler des situations, assembler des faits qui a priori n’ont rien à voir les uns avec les autres…
Ce matin/ Galerie… En finir.!!
Ca c’est une nouvelles. Que John Gilling ait réalisé Ratafi-Ratamala en 1939. Mon sang n’en fait qu’un tour. Ce sont les drôleries d’internet!!!
Bon là, je m’ennuie.
Hier vernissage de Langlois. ES me dit » Finalement non, parce qu’il faut que je me mette en ES. « Donc je squatte le carton de DH.
Ya plein de Monde, de PIccoli à Polanski en passant par Assayas et Pierre Etaix…
Expo magnifique de DP.
Bon tout semble réglé ( je me suis compliqué la tête alors que l’expo sera simple. Moi j’avais imaginé des têtes coupées des trucs dégueu. Ben non ce sera de la peinture. Et en bas rien. En bas j’vais imaginé….
Pas le temps d’écrire, de noter
Jeudi dernier j’étais partie à Châlon pour la mission Marouflage. Arriver à 16h30 et passer à L’espace des arts prendre la clé de l’atelier. On y va tous. Hop les deux premiers. Les bâtis lourds, la colle, à 4 pattes , étaler , pinceau, raclette, attention lève plus haut, impec, je vais en dessous, tu vois des bulles, il fait une bonne température. Trop froid niet, trop chaud, la colle prend trop vite. OK . Zut la couleur s’en va… Je ne l’ai pas fixé??? Bon ça va.
Voilà le type de conversation quand on maroufle. Appuie là, où est le cutter, mets bien l’équerre, ouille les genoux
On laisse dormir et on reviendra le lendemain.C. a pris ses genouillères. Agrafer ces bâtis de 350 par 300. Mais quelle folie de peindre sur papier. Fini. Promis juré. Bon on a travaillé jusqu’à Dimanche midi et dimanche aprem, les coutures.
L’angoisse des bulles. Yen a plein!!! Ah mais ce n’est pas sec, regarde derrière. Evidemment la toile est sombre par endroits là où les bulles nous inquiètent. C’est OK ça VA. On a trois Bâtis dont un hyper lourd. Pendant les pauses je tricote de la ficelle pour faire une sorte de cote de maille.
Cette semaine, encore dans des imprimeries, devis et autres Varia France. Je me lève très tôt et suis d’attaque à 7h me demandant quand même si je ne passe pas trop de temps à je ne sais quoi. PLEIN les bottes. Mais il sont tellement sympas que ça atténue l’écoeurement de TROPà faire . 7 à la suite c’est dur.
Je repars LUNDi et hop.
Tout dans la machine. J’hésite à aller au tennis Mardi. Je ne regrette pas. C’est agréable, difficile et fatigant mais ça va mieux.
Courses avec Benoit.
Début des interviews. Balthazar, Jean Jacques Lebel, Vincent Rondot, demain C.A, ensuite J. et C.P et DS.
Reçu le texte de J.
Ecrit les miens. Me suis lancée. On verra. Puis vernissage Jeudi puis je ne sais plus. Tennis Vendredi soir.
Je suis seule à la maison ce qui me permet de ne jamais m’interrompre.
Hier fini la peinture » SCOB » et commencé le dessin des sorcières
FINI LA MAQUETTE
Argenteuil ( en arrivant Lundi il a fallu tout monter …). Dérouler par sécurité
Les journées que j’aime sont aussi celles-ci.
— Répondre aux mails avec un café à côté et que je ne finis jamais.
— Faire une liste des trucs à faire.Et dans quel ordre.( D’habitude pas de liste je vais à l’atelier point.)
1 le labo à Ourcq
2 Chez De Gilles ( ils ont des très beaux tissus , j’en pleure de ne pas savoir coudre). Ce sont des fins de rouleaux de couture et haute-couture. C’est assez cher mais très beau. Le prix moyen est 40 euros le mètre. Il y a des broderies noires dont je rêve, des alignements de cercles très simples. Ou des étoffes brillantes ( mais pas bling ). Elles lancent un scintillement – paf, puis ne bougent plus. Il y a des petits coupons de rien ( qu’ils pourraient donner zut-rien ne se perd ) et des passementeries et des boutons.
Mais pas l’écossais que je cherchais ( je pensais à notre langue et à l’ambiguité de cette déclaration: Chercher un Ecossais…). L’écossais , c’est super difficile. Ou trop triste ou criard. Bon. J’abandonne et en plus ils ferment à midi. J’achète une drôle de matière avec des sortes de poils-fils verdâtre.
« Je repasse à 14h », dis-je en sachant que je n’aurai pas le courage, et que je vais me débrouiller autrement.
Il me faut quelque chose d’un peu voyant , car les autres costumes sont en lin, ou noirs ou écrus ou gris.
( J’écoute Lucio Dalla )
J’achète un Pan Bagna ( écrit Bagniat ) et me dis que c’est dégueu, enfin que celui ci est dégueu. Vu son poids. Un pavé.Pourquoi ne me suis-je pas assise devant une soupe quelque part?
Ca n’aurait pas changé grand-chose.
Après… Weber Métaux. Je suis en extase devant les cotes de maille. C’est drôlement beau ces matières si fines parfois. C’est hyper cher. les gants magnifiques, 150 euros le gant HT.
Je décide de repasser à la maison, avant d’attaquer les marchands d’Anvers ( Reine et j’en passe, Sacré coupons) Avant j’étais passée rue de la Verrerie chez je ne sais plus quel fripier. Je déteste l’odeur qu’il y a là dedans et un monde fou. Avant j’adorais m’habiller comme ça. Il y a des beaux vêtement parfois. Mais tout est lourd. Les vestes , les manteaux…. Je prends un manteau de fourrure que j’avais repéré pour récupérer les manches. Il me plait.
Bon, maison, mail , un coca et vélo-sac à dos Saint-Pierre. Toujours pas d’écossais ni d’Ecossais d’ailleurs. Des gens qui réfléchissent, hésitent, choisissent des trucs atroces. Je veux 2 mètres de noir et suis derrière une fille qui prend 10 fois un mètre de tissus de différentes couleur. Le vendeur n’en peut plus. Moi non plus.
En ces 10 ans de blog il doit bien y avoir un couplet sur le Marché Saint Pierre et ses Freaks. J’aime bien. J’écoute, je regarde. Ca me change de la corderie d’hier !!! Des drisses, du chanvre, des poulies , des trucs de rappel, des mousquetons, des sangles et tout cela rue de L’Evangile. Enfin c’est déclaré là, mais en vrai ce n’est pas là. Infernal à trouver. Je hurle dans la voiture.
Puis dossier Rome pour C. La villa est devenu un hôtel et je tente une réservation pour Camille.Y passer 3 semaines serait difficile ( fini le temps où les pensionnaires pouvaient y retourner -moi 3 nuits en 30 ans). Il y a eu certains abus. Les mecs qui rappliquaient pour Juillet avec les enfants!!!!
Bon j’ai eu de la chance: Roberta fille d’Efizio et la fille de Luigi !!! Yes.
A manggiare. A Magna
Salon du dessi aussi. Suis passée au Vernissage.
Ce matin. Encore un mail de Roberta qui me dit que les anciens pensionnaires ne peuvent plus se promener seuls dans la Villa mais qu’il faut suivre la visite guidée avec les touriste. On rêve. Je sens que s’il me lit toujours cette nouvelle fera plaisir à R. Nan mais c’est dingue ça. Le fils de Saïd , même tarif. Quand on sait qui était Saïd on a honte que son fils soit traité de la sorte .
Hop en route pour Châlon
Le 20 FEVRIER 2004 je commençais ce BLOG sur Live Journal quitté pour cause de PUB!!!
Pour fêter cet événement j’écoute des chansons du Carnaval de Dunkerque, d’une élégance fine. Je ris seule. C’est quelque chose. Et ça sent fort la bière.
Ce qui n’est pas en Italique est rajouté aujourd’hui.
Des cauchemars. Rue SAint-Fuscien mon portable tombe et file comme un missile. Un enfant en skate le rattrape mais il en manque une partie. On passe devant la maison. J’ai RV à l’atelier. Des gens arrivent. Je ne l’ai connais pas. L’un touche mon appareil photo et je l’engueule. DAns la pièce C. répète avec P. Une sorte de performance prétentieuse qui m’agace. Je sors mais passe d’Argenteuil à Amiens comme au cinéma.
En parlant de film, hier j’ai abandonné un Duvivier avec Jules Berry..
Ensuite impossible de faire des numéros de téléphone, de joindre qui que ce soit. Devant la gare, la place est mouillée. J’avance et perds pied. Mon sac se remplit d’eau. Je pleure .
Réveillée à 4h. Puis 6h.
Il faut que je file.
Hier et avant-hier toute la journée avec B. pour tout préparer. De mon côté tout est presque fait.
POur l’expo les peintures sont prêtes et je pars la semaine prochaine pour maroufler. Néanmoins je me demande s’il ne faut pas faire l’expo en Octobre ou tout au moins à la rentrée.
en fait c’est écrire qui me plairait en ce moment. Je retrouve ceci qui m’avait intéressé il y a un moment. Mais avant de partir ce matin ce sont plutôt des images de Diogène que je cherche.
« Il ne me restait plus qu’à acquérir le livre de Gaston Leroux et de découvrir avec étonnement, dans la préface que l’auteur consacre à son livre, une référence à l’ensevelissement des voix des plus grands artistes lyriques de l’époque, dans les caves du Palais Garnier.
En réalité il s’agit plus que d’une simple référence mais d’un élément déterminant à propos de la certitude qu’a Gaston Leroux, de l’existence du fantôme de l’Opéra.
Ce qui m’a le plus impressionnés ces deux derniers jours, c’est 7h58 le matin , de Sidney Lumet. Ouyayaille les acteurs la dedans, le scénario, le montage!!! Et mon cher Albert Finney qui décidément est un des acteurs que je préfère?
Côté déception, c’est l’emprunt des oiseaux de Franju: conditions de conservation que l’on ne pourra respecter, transport spécial etc…. Et les 300 euros demandés pour une minute de film venant de Turin
Filmato di una crisi d’isteria tratto dal film « La Neuropatologia », girato tra il 1906 e il 1908 dal Prof. Camillo Negro, neuropsichiatra all’Ospedale Cottolengo, e da Roberto Omegna, operatore della prestigiosa casa Ambrosio di Torino.
In questa scena è interessante notare la tecnica della compressione dei punti ovarici utilizzata dai due psichiatri, oggi desueta e violenta ma all’epoca perfettamente conforme alla presunta localizzazione dell’isteria dell’apparato sessuale femminile.
La neuropatologia. Italia, 1908, 35mm, B/N
Altri titoli: La nevropatologia, Casi neuropatologici, Remède contre la neurasthénie
Regia: Roberto Omegna, Camillo Negro
Fotografia: Roberto Omegna
Produzione: Società Anonima Ambrosio, Torino
Il film comprendeva originariamente 24 episodi e viene considerato uno dei primi esempi di applicazione delle tecniche cinematografiche alla ricerca scientifica. Venne mostrato nel corso di proiezioni ad hoc nei circoli scientifici e intellettuali ma non risulta abbia avuto una regolare distribuzione in sala. Venne proiettato al Cinema Biograph di Torino nel febbraio 1908 e successivamente a Milano e in Francia
Bon au travail Je file
Quand il fait chaud et que j’ai deux pulls et bien j’ai la flemme d’en enlever un. Alors je me dis que j’ai chaud, que j’ai chaud tout en connaissant la solution. Idem quand j’ai soif. Intéressant non?
Hier j’ai parlé à M.A le fils de son père à savoir Assola qui a fait les masques et effets des Yeux sans visage. Je voulais savoir s’il avait quelque chose mais à part quelques photos rien. La cinémathèque pareil.
C était sympa de parler de son père et des films qu’il a faits et aussi des tanks miniatures qu’il possède.
On cherche un endroit avec Benoit pour construire les machines et dès qu’on demande , ça s’appelle demander « une résidence ». Ca m’énerve ces résidences. J’ai néanmoins envoyé à toute vitesse un « dossier », UN DOSSIER GRRR à la Maison des Métallos. J’ai l’impression d’être une compagnie fauchée quand je fais ça. J’aime pas. Encore la maquette, des légendes, des bouts de texte qui s’insèrent. Hop envoyé à E.L mais je vais me prendre un râteau. Avant je n’aurais pas essayé maintenant si. Quel temps aujourd’hui!!. Tennis pas trop trop nul ce matin puis photoshop. Le quartier est envahi avec la brocante bobobobo… Berk . Je ne mets pas le nez dehors. Photoshop et Un après -midi de chien de Lumet. Al PAcino c’est quelque chose
J’écoute Massimo Ranieri , c’est quelque chose d’un autre genre!
Et là, Héhéhé…
Pas eu une seconde pour écrire quoi que ce soit, pour noter ce rêve très désagréable. Je téléphone à ma tante morte depuis lurette et voilà que c’est un chien qui me répond. Wou Wou Wou fait il comme un chien, mais horreur c’est elle qui parle. Elle me demande si elle peut s’installer chez moi. Lâchement je lui dis, ce qui est la pure vérité: Je suis allergique aux poils de chien. Alors elle transforme les aboiements-jappements en miaulement . J’ai la chair de poule parceque selon toute évidence elle est marteau. —Je suis aussi allergique aux poils de chats, lui dis-je…. Après j’ai oublié mais j’ai à la main un grand couteau à pain.
En parlant de chien, celui de Cantarella dans Anna et Martha,-la très méchante pièce inspirée des bonnes de Genet -est très drôle. Tout est si atroce , si horrible que l’on rit diaboliquement. Formidables Catherie Hiegel et Catherine Ferran et le mec-chien. Flemme d’aller sur le site du très bon théâtre 71 de Malakof. Comme des imbéciles on avait RV à 19H45 pour boire un verre avant. Et c’était 19h30. J’ai eu le début. Mais pas F. et A qui sont arrivés tranquillou( texte Dea Loher avec Catherine Hiegel, Catherine Ferran, Nicolas Maury et Valérie Vivier ). Après petit moment à manger et boire un verre. Je remonte à Champs Elysées où mon vélo m’attend.
Pas mal de peinture à Argenteuil. 5m c’est grand.
Jeudi dernier je suis partie avec beaucoup de plaisir à Saint-Etienne ( les tarifs SNCF sont exorbitants, c’est n’importe quoi ). R. y avait joué la veille. J’avais emporté un livre acheté dans la rue. C’est un drôle de bonhomme qui tient boutique. Prions pour qu’il survive et ne se transforme pas en magasin de bouffe chic qui ont tout envahi. ( Gauffres, gâteaux chichi, confitures, …) Que de la bouffe. Bref j’ai acheté un livre de Jonathan Rabb ( que je ne connais pas ) série grands détectives chez 10-18. Sur la quatrième j’ai vu qu’il s’agissait de l’UFA ( moi je dis la UFA, Berlin, fin des années 20 ) J’ai eu immédiatement la sensation que « ça accrochait », que ça ne coulait pas et donc que la traduction était mauvaise. Peut-être que l’auteur n’est pas fameux non plus me suis-je dit. Mais je jette ma pantoufle ( je n’ai pas ce genre d’accessoires démoralisant ), bref je jette ma pantoufle de vair sur la tête du traducteur Bernard Cucchi . J’ai néanmoins plongé dans cette histoire très passionnante où l’atmosphère de Berlin vous enveloppe et aussi la présence de Fritz Lang, Thea Von Harbou, Peter Lorre…
J’ai fini le livre dans la chambre d’hôtel . C’est génial d’être à l’hotel et de ne pas en sortir. Lire et lire.
On est partis par le col du Grand bois à Annonay et R. a reçu la médaille de la ville !!!!. Retour après la représentation et le lendemain François le chauffeur de R, nous a conduits dans la grosse bagnole noire ( on pouffait de rire quand il se précipitait pour nous ouvrir la porte. Je faisais semblant de faire tomber avec mépris mes affaires, tête haute sans le regarder.)Direction SAint-Bonnet, pluie battante. Passage au célébrissime BA, et visite du local repéré par Eve. Magnifique. 300 m2 avec un jardin. Hop je le loue et on repart. Passage rapide à l’école , puis bonjour à J. et visite éclair à Montarcher. C’est magnifique. Le soleil à présent sur la neige. On roule ainsi jusqu’à Vichy. Hotel et soirée libre . Je lis. Le lendemain, promenade rapide dans la ville. C’est mort. J’achète Adieu à Berlin de Isherwood et En finir avec Eddie Bellegueule, best seller dont j’ai lu une critique. Hop retour au terrier, club-sandwich dans la chambre et lecture. R. sort . Pas moi. Le soir il joue à l’opéra, époustouflante salle de spectacle de 1300 places. On ne peut s’empêcher d’imaginer des bottes bien cirées dans les premiers rangs, des nazis et des collaborateurs. Impossible de se défaire de ces projections.
Je lis dans la loge, vais en coulisses de temps en temps, repars. Les loges, les coulisses et les chambre d’hôtel ( confortables…) sont ce qu’il y a de meilleur au monde. On est bien à l’abri.
Ca me plait Isherwood et visiter des villes par les livres , j’aime. J’ai commandé et reçu: Rencontre au bord du fleuve et Mr Norris change de train.
PLus plus tard. Découvert des artistes que je ne connaissais pas, écouté un truc sur la période vache de Magritte. J’adore ces peintures tant elles sont immondes. Elle est bien d’ailleurs cette émission de De Loisy , les Regardeurs.
Je voulais aller peindre mais courses , courrier à la cinémathèque , à S.T de Turin, à .. et envoi de documents pour Caroline.
RV avec B pour le devis ( au secours on dépasse énorme) puis plan de machines etc.
Ca y est Rabb Jonathan me faisait penser à Max RAab et son Palast Orchestra…
Reçu le texte de J. Nous en parlons.
Pas relu
Comme on avait RV ce matin avec B. pour faire la liste des devis à établir et vérifier les maquettes 3D, je n’ai pas eu le loisir de digérer le mail d’U. m’annonçant la mort de Jacques Taroni. Ca me rend vraiment triste.
Maintenant je suis seule. J’ai écrit ce petit mot. En fait cette nuit j’en ai rêvé. On buvait du vin rouge. On parlait. Je ne me souviens plus bien. Tantôt j’avais les images d’une personne que l’on soigne, tantôt il sautait sur ses jambes comme si tout était normal.
Je crois que la grippe a décidé de s’intéresser à mon cas.
Continuons la maquette …
Non, non, mon cher Jacques comment peux-tu nous laisser en plan?
Personne n’est d’accord.
Je savais depuis une semaine que tu étais rentré à l’hôpital… U. me donnait des nouvelles…
» A la radio l’image est plus grande ».
Toi c’est ton oeil qui était le plus grand… Là sur cette image… Ton oeil… Je ne l’ai jamais vu autrement que vif, acéré, grand ouvert comme si chaque instant de la vie était un truc incroyable-une vague énorme, un toit qui s’envole, un avion qui tombe…un aveugle qui retrouve la vue, un miracle…
Sur le qui-vive.Toujours… Toujours bienveillant. C’est un beau mot bien-veillant qui ne concerne pas vraiment tout le monde! Ta vivacité incroyable. Un ton amusé… Ton recul. Quelque chose d’enfantin dans le plaisir de découvrir et dans la façon de toujours s’émerveiller.
C’est rare.
Le mot Vanité ne devait pas t’évoquer grand-chose. Aucune Vanité chez toi. Aucune. Une réserve, une écoute…Tu restais légèrement en retrait, à l’écoute…oui … jamais en avant…
On s’était rencontrés pour l’enregistrement de mon Cerf Coco avec Edith Scob. C’était la première fois que « je voyais »la radio, plus exactement un studio avec les bruiteurs et toi qui dirigeait tout ça. J’avais demandé à rester 5mn. Je m’étais assise et avais fermé mon bec. « On pourrait ne pas faire grincer la boite? » Je crois que ce sont les seuls mots que je t’ai dits. U. me parlait souvent de toi et de G. Puis, grâce à lui. Nous nous somme mieux connus et G. aussi. Je n’ai le souvenir que de moments rares et délicieux. De rires, de vin… Ton élocution particulière… J’essaie de t’entendre. Tu parlais super vite.Comme si tu pensais trop vite … Avec parfois un tout petit claquement de bouche et une façon particulière de dire le IN, AIN, UN. Un air gourmand et malicieux. Merde alors.
Là maintenant je vois: Toi dans l’autobus qui revient de la Maison de la Radio; Tiens Jacques!!!
Tu avais si je ne me trompe pas, un carnet avec tes RV et des notes manuscrites. Un carnet d’autrefois. Plein, saturé. Je me trompe? Est ce que je confonds avec celui de D.P?
Là je t’entends… avec Blandine Masson, sur le site de France-Culure que j’ai guetté ces jours-ci, sans nouvelles.
U. M’a envoyé le mail ce matin, qui suivait les inquiétudes des jours précédents.
Voilà. R est bien triste lui aussi.
La dernière fois en décembre le 14, on était chez U avec C. Y . G et la petite C.
Je pense à G.
PS: Le père de D. a décidé de partir avec toi….
Grrrr.
Revenant un soir d’été délicieux d’un après-midi chez Nicole, le nez au vent sur mon vélo, je m’étais demandé qui étaient ces militaires sous képi, raides à en pencher presque en arrière, ces femmes à chapeau et gerbes portées à deux. J’avais pris l’avenue des Ternes et étais rentrée.
Hier en sortant du cinéma sur les Champs-Elysées ( pure horreur le Samedi, et sans racisme social, c’est terrible la vulgarité de ce que l’on voit. J’ai l’impression d’être à la gare d’Argenteuil- merde c’est dégueulasse de parler comme ça – mais c’est vrai. Des gars avec du gel dans les cheveux ou des coupes de cheveux comme ils les font derrière la gare, atroces -pour moi- des survets blancs- la nouvelle forme en vogue genre sarouel est horrible- jeans bleus délavés et moulants , ou baskets ultra montantes et non lacées. Téléphones portables, deux à chaque doigt et coca. Les filles sont grosses, ne mâchons pas nos mots. Elles sont grosses et boudinées dans des fringues terribles. )
Au cinéma, c’est le royaume des pops corn, des souris en gélatine acidulée, et de la bouffe comme partout d’ailleurs.Quand on quitte la salle, c’est dégoutant tous ces trucs par terre… Queue au MAc Do, queue chez Paul… Bon pour conclure et arrêter mes jérémiades de bobo du 9eme , je n’ai pas envie de voir les Champs-elysées habillés comme Cédric Villani mais quand même!!!!!
Avec B. 10 ans, on a vu le film ( Jack et la mécanique du coeur ). Pas nul mais ( je n’aime pas beaucoup l’animation car deux fois sur trois je me dis » Quel boulot pour rien » et je m’ennuie à vrai dire… ) Et puis j’en suis restée à Lotte Reiniger/ nan j’exagère / mais nan j’exagère pas.
Pas nul mais pas intéressant. Seule la voix de mon petit Jean Rochefort me réveille. Il est Mélies et moi je l’imagine en train d’enregistrer. Oui, en fait pour moi ce truc est un documentaire sur JR en studio et aussi j’imagine les âneries qu’il a dites, les rires, les tentatives- on recommence-. Ils on dû bien s’amuser. Les textes des chansons sont épouvantables. Nuls, et la musique, je ne sais même pas. Miss Acacia dit : fanteume au lieu de fantôme/ Et quand on abime un fantôme on me trouve en travers du chemin armée jusqu’aux dents et quand on enlève l’accent je rougis. Je deviens d’abord « reuse » puis RED.
Bon. En sortant on s’est assis sur un banc et on a regardé l’homme-oiseau. A savoir un type un peu minable qui avec un truc dans la bouche genre appeau, siffle et re-siffle. J’adore ça. On le regarde déformer la bouche, souffler, changer de nid.
— Vous voulez essayer?
—Nan merci, on a peur de s’envoler…. Il reprend ses trilles sans rire une seconde et nous on pouffe. C’est hyper tentant cette pochette jaune citron. Certain que lorsque l’ on a le truc dans le bec on n’y arrive pas. Lui doit avoir des ruses de merle répétées au nid. On l’imagine dans un grand nid horrible en résine maronnasse.
On y va?
J’ai une idée.
C’est quoi?
Tu es déjà allé sous l’arc de triomphe, là où est le soldat inconnu? ( Je passe les explications qu’un marraine se doit de fournir à son ( faux ) filleul.)
Nous y voilà. Les anciens combattants et leurs drapeaux sont sur le côté. Gants blancs. B. regarde, demande, s’étonne. Ils me proposent de prendre B. en photo avec eux. OK .
Puis un grand militaire noir immense nous demande si nous voulons suivre ce petit cortège et participer à la cérémonie.
—On y va?
—On y va. Je dois enlever mon bonnet. L’espace d’un instant il me sourient comme un des leurs. Puis se ressaisissent.
Nous voilà prêts. Je dois dire que c’est assez impressionnant. On avance lentement. Trompette ( clairon heu???) et tambour. Sur place derrière la flamme et face aux Champs, des Kilos de quincaillerie sur des torses. A présent nous sommes en faces d’une dizaine d’hommes en béret et treillis-Baillonettes. ( tiens je regarde qui étaient des militaires hier… )
Sonnerie des morts, gerbes.. Marseillaise, épée ( ravivage).
Il y a plus de monde que sur ce schéma
Et à la fin on nous serre la main comme ceci
Voilà.
En rentrant on croise avant le métro un ancien combattant qui range son étendard dans une housse.
—On y retournera hein ? Quand y’aura la garde républicaine??? On lui a dit qu’il fallait voir le ravivage du 19mars-Guerre d’Algérie.
Damned il marche au pas sur tout le chemin du retour!!!! Je pense que B. sera général et j’ai peur que ce ne soit de ma faute !!!
Pour ne pas être dépaysée, je mange une pizza devant Full Metal Jacket.
—SIR, YES SIR, I DO
http://www.deezer.com/artist/9491
WARNING:
Re-halte aux geignards et plutôt geignardes de tout bord .. STOP.. PLEASE STOP…. Avec vos petits soucis ego-ego…. PLEASE URGENT STOP
Umberto Tozzi-Remember …!!!!!!!
Mais aussi…
J. qui m’appelle. Je roule.
—Tu sais ils ont dit entre un an et cinq…
Moi: Blub…
—Ca va toi? Ca va ton frère?…
—Oué J… Mais TOI??? Tu te coiffes pas comme moi?Pas de boule à zero ou ça vient???
—Trois cheveux sont tombés.. Haha… Entre un an et cinq… Je prends cinq….
Mais aussi I:
—J’y vais , j’adore. Tu peux me porter ça? Tu peux fermer les portes? Voici PAM. J’y vais… Rire…
Mais aussi, J. qui visiblement ne verra pas l’été et peut-être pas la semaine prochaine… et G. à qui je pense et pense et/ mais ça ne servira à rien.
Merde/ Merde…. et Merde. U. me donne des news… Des mauvaises..
ET..
Revoici Julian d’une ville à 300 km de Bucarest. Le revoilà. 6 mois plus tard… Son jeune ami a pris des joues-non le garnd air mais le rosé dégueulasse en quantité importante. Du matin au soir. Ces mecs sont jeunes et vieux…
Je lui ai promis des Marlboro pour ce soir et en rentrant à pieds de Belleville pour aérer mes micros angoisses, je ne le trouve pas. Je décide d’aller boire une bière aux Artistes.— « Ca va? Ca va ».
Un mec à l’élocution sinueuse veut m’offrir ma bière. Il a des verres au compteur, des saloperies de Kir-Berk. Je refuse et il dit que je suis une tête de cochon.
Voilà Julian.
— »Tiens tes clopes », je te l’avais dit. Merci. Sa main est enflée.
En faisant les courses je lui prends deux bières.
Le matin j’avais photographié cette voiture:
La « leur »….
Il en sort quatre de là -dedans.Un petit comme dans les polars Français des années 60….
En échange des bières ils me donnent des images pieuses orthodoxes… Ils sortent à tour de rôle. Si j’étais TF1 …
Je leur dis de bouger la voiture pour ne pas la faire enlever. L’un a un gros téléphone … L’autre une dent cassée. Voilà Camille qui pensais que j’étais « en embrouille ». Non.
—On n’a pas d’argent pour acheter l’essence et rentrer.
—Julian, moi non plus. Je te le dis clair Julian
Putain… Hum…
Et que pensez vous du nouvel accrochage du MACVAL???? HAHAHAHAHAH
JE M’EN TAPE !!!!! Non?
On s’en tape de tous ces trucs, thèses, cinémathèques.Expos… Non?
On s’en tape.
Puis on respire à nouveau. Et on se dit… Le MAC VAL, Los Angeles, les cinémathèques, et tout et tout…. C’est pas mal. Les expos…. C’est bien… Non?
On devrait sauter de joie tout le temps vu(e) la chance que l’on a d’avoir tout ce temps pour nos malheurs de gâtés en assez bonne forme physique.
Allez. ouste …. Filez derrière vos kleenex, je ne veux plus vous entendre…
—Mais Moi, moi, MOIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII????????????
Il y a pénurie de pigments argent je l’annonce. Chez Marin, sur les sites etc ( qui vendent en quantité raisonnable et pas en micro pochettes travaux manuels.
Je viens d’en bloquer 300 grammes chez Starcolor. C’est dingue ça.
Le cerveau
Toute la nuit j’ai répété un nom à ne pas oublier. Un nom et un prénom féminins un peu tarabiscotés. La personne a vécu dans les années 20. POur ne pas l’oublier , je me suis dit que l’équivalent était Djuna Barnes. Mais nom d’un Antiphon, nom d’un Mnémone , Pffft comme d’habitude.
Hier tennis où je suis toujours empruntée suite à ces changements, puis travail ici. R. récupère .
Ca me plait de travailler avec B.
J’ai longé la Villa Médicis et demandé à voir Efisio. Sa fille m’a dit non, il ne voit personne.
C’est un homme sophistiqué qui est entré dans la « petite salle « , pièce la plus utilisée de la maison d’Amiens . Je lui ai proposé du thé. C’était un Italien bouclé, un peu fin de race et il venait d’acheter la maison-Villa Médicis. Car les deux étaient bel et bien superposées. Ma soeur est dans la pièce et ne cesse de parler. Dans le grand salon, le salon vert on m’annonce qu’il y aura un concert. Je traverse les jardins et sur mon vélo descend un rue Française pour retrouver HD devant une petite boutique de tissus. J’appuie le velo sur la vitrine, entre et attrape un coupon vert avec des motifs plus clairs. En le déroulant je m’aperçois que c’est une petite peau de bête et que de l’autre côté de l’impression ce sont des poils.
—Vous n’avez pas plus grand?
Question stupide s’il s’agit d’une peau de bête mais quelle bête serait verte à motifs? Je ne sais pas pour quelle raison ce tissu animal m’intéresse. Je sais que je ne m’en servirai jamais.
La dame sort d’un papier de soie de la fourrure cette fois ci et me dit:
Ce sont des guêtres. C’est un Comte qui me les a vendues. Je les examine; curieuse, les inspecte et il y a un petit trou sur le côté. De chaque côté je vois aussi des sortes d’ornements en or.
—Un comte?
—Oui, il vient d’acheter une maison et a besoin d’argent.
Tout s’éclaire. Le 332 Villa Médicis lui a couté un paquet de fric et il a également dû vendre chevaux, service en argent etc…
Pfft, plus rien.
En rentrant j’ai lu le courrier de la cinémathèque , mangé des pâtes et j’ai cherché quelque chose à la TV. Suis tombée sur Alceste à Bicyclette. Oups, c’est pas bon. Et puis ce décor de la maison de Lucchini, berk. Tout est forcé ( et c’est ennuyeux ) et Lambert Wilson a un maquillage qui transforme son visage en cire.
En rentrant hier soir, après l’expo au Palais de Tokyo, et le moment passé avec V., C., D.,A.,D.,et G. et les frites que j’ai mangées… ( et le garçon qui a fait une chute de plateau comme je n’en avais jamais vu… et des considérations qui allaient des surfaces de Kuen , à la salive des poètes en passant par Georges Marchais, heu… Piero di Cosimo , les Centaures, les coaches … je suis tombée sur un documentaire sur la légion étrangère.
On en a vu mille, mais là c’était passionnant. Je suis restée accrochée jusqu’à la fin, et j’ai enchaîné sur un truc concernant les fourmis et les abeilles… ( allo Maeterlinck… ). Ce matin, téléphone de B. Je m’étais rendormie ( re-endormie? ) à cause de cette saleté de télé.
Donc B. , la maquette en 3D , puis encore cette pluie dégueu et acheter un sandwich. Arg. peinture. Je me défoule. L’atelier fait le moine et le mien est trop propre. Dans 10 jours je visiterai celui de S.B ( E. Je ne ferai que passer le 28 je crois pour visiter et je repars avec R.) . C’était un a parté….
J’ai envie de courir dans tous les coins, de salir, d’essayer des choses. Il faut arrêter de roupiller en regardant ce que l’on vient de peindre.A la limite , peu importe le résultat… ( Je me dis ..)
Bon . Je n’ai pas envie de continuer. Et qui sait peut -être d’autres légionnaires m’attendent . Ouarf Ouarf.
En fait lorsque R. n’est pas là, je bouge quelquefois à partir de 19h et souvent suis aussi véloce qu’un vrai légionnaire.:
Douche y compris séchage: 5mn.
Choix de vêtements : 2mn.
Brossage de dents: Il n’y a pas d’unité de temps aussi courte…
Rassembler bonnes clés, porte-feuille , téléphone { un peu plus long parfois car j’éparpille….}
Demain 8h, café avec C. au coin.
B. à 14h et J. à 17h
Ai reçu courrier cinémathèque concernant Judex… Héhéhé… YOU-PI. Revoilà un vent de dingo. Et si les avions dans le futur ne pouvaient plus voler?
Ah mais au fait… Après les fourmis, cela me revient , j’ai regardé la patrouille de France…!
Encore un vent terrible. Nos fenêtres sont vieilles et j’ai toujours peur que ça claque.
En passant je me disais que je n’aimais pas les sténopé ( d’aujourd’hui ) . Je n’aime pas ce gout pour les images surannées… Berk. « Oui mais c’est beau! » Gnan gnan. Oui c’est beau mais à quoi bon utiliser cette technique. ça m’échappe dis-je en allumant ma lampe à pétrole. Panne de lecture. Pas une grosse panne vu que j’étais dans le type de bouquin spécial transports. Lehane. Que j’aime bien d’ailleurs.
Je ne sais pas ce que j’ai envie de lire. Ce que je sais c’est que je ferais bien de ma grouiller car je vais être en retard.
Marin, peinture , enfin je n’ai pas forcé. Montage de mes étagères Billy. Me demande si j’ai bien fait d’acheter ça…
Ca a commencé avec des roulettes, puis des flash, puis des haut-parleurs.
En fait ça avait commencé à 15h chez B. et I. P est arrivé en pleine forme, electrisé par sa ferveur théâtrale. Il prépare les concours, écrit joue et se fait une énorme assiette de pâtes avec des champignons et de la crème. Mange tout en 5 minutes en parlant de Kleist et du Misanthrope à relire. Ca ça fait du bien. Avec B. on rit. Un livre traine. I. explique à P comment marche une compagnie. C’est une atmosphère géniale.
Je lui installerai son atelier la semaine prochaine et tendrai ses toiles .
Je ne peux plus supporter les gens qui geignent, se plaignent et sont sinistres. Car ceux qui ont le plus de raisons d’agir ainsi ne le font pas. I. par exemple. C’est marrant d’être dans un fauteuil roulant? C’est marrant d’avoir besoin de quelqu’un pour ci et ça. Et J. C’est marrant de sortir du RV avec son médecin et d’apprendre ce qu’il a appris. Et E. c’est marrant d’accompagner son mari jusqu’à la fin puis de m’écrire un mot magnifique.
Tous ceux là: Des gens dignes à mort et joyeux. Ils vous épargnent le poids de leur tragédie. Ils me font chier les pleureurs, les pleureuses, les jamais contents, les moimoimoi, les ça va jamais qui ne parlent que d’eux sans vous demander: Et toi?. Et encore ce n’est pas le plus grave. Le plus grave c’est un sourire toutes les demi-heures et encore il faut les pincer.
Bon, ça va mieux. C’est vrai aussi et on n’y peut rien que certains ne sont pas doués pour la vie.
Bon après B. a remonté la selle de mon vélo et on est partis en expédition. Comme je disais , d’abord au royaume de la roulette. Un magasin qui ne vend que cela et où on ne parle que de cela. A chaque fois avec B. que j’appelle Geo Trouvetout , la question est : Mais vous voulez faire quoi exactement. Dans un premier temps la réponse est incompréhensible et deux cas se présentent: Le mec intrigué est content de sortir de ses roulettes battues, ou le mec se prend pour un caïd , et nous des zinzins.
On achète 5 roulettes.
Pus magasin spécialisé dans les flash.
Nous: C’est pas pour de la photo.
Ca commence bien! Mais le type est sympa. Nous fait la démo de tous les flash qu’il a. Et schlac et schlac. Ca coute super cher.Moi je file vers les réflecteurs parce qu’il y en a un beau tout doré: Vous vendez ça au mètre?
—Non, c’est un reflecteur! On vend des réflecteurs nous! Mais vous allez faire quoi? Je lui explique, ça l’intrigue, il nous donne sa carte etc.
3 les haut- parleur. Le mec est une miniature. Il y a un son génial dans la boutique.
—Mais si vous faites ça , on entendra pas les basses.
—C’est pas grave…
Le gars est un peu méfiant. Il dit: —Moi j’veux bien mais…
Ca me fait rire.
Ce qui est formidable dans la vie c’est quand une chose sert à une autre finalement.
Un chocolat chaud pour faire le point sur tout ça. C’est la machine à fumée qui va nous casser les pieds parce qu’elle va déclencher les alarmes incendie..
J’attends que cette saleté de pluie cesse un peu pour aller chez Darty acheter un bon séchoir à cheveux ( pas pour moi on l’aura compris mais pour faire sécher la peinture ). Puis Marin. Puis A.
Hier vernissage à la Maison Rouge où je m’ennuie un peu sans raison d’ailleurs. Si , peut être que les expositions devraient être plus bordéliques. Ca manque de vie. J’aime bien Vandenberg mais Berlinde de Bruyckere ça m’ennuie solide. On se ballade avec D. C’est sympa. Puis on file au café Beaubourg retrouver Do. Je dis que je ne resterai pas. Il y aura aussi un ami… D. me dit que je deviens sauvage et elle n’a pas tort. C’est moi qui ai toujours envie de rentrer tôt, même si je suis seule à la maison comme c’est le cas toute la semaine.
Bref, elle passe un coup de fil à Agnes Varda et je SMS un truc horrible à V. en envoyant des émoji qui pleurent re rire. D. arrive avec l’ami. Un monsieur qui me plait tout de suite. Italien, c’est déjà un atout et qui a connu Calvino, c’en est un autre. Il a dirigé la cinémathèque de Turin ( avant ) et là c’est de la cinémathèque documentaire qu’il s’occuppe si j’ai bien compris. Il me parle de documents sur les yeux, des yeux filmés, des archives et je lui saute dessus pour avoir une copie…
Ils dinent et je sirote mon vin blanc puis retour par le 85. Puis pâtes ( moins que P. et sans champignons… ) Fin de Caligari.
Occupational therapy. Toy making in psychiatric hospital. World War 1 era. Selected by Kathleen.
Je ne sais pas ce qui s’est passé le 4 Février et pourquoi ces visites sur le blog. 5 fois le nombre habituel.
Comme je suis toujours dans Indesign je ne sais plus ce que j’ai dit, écrit, pensé. Tout s’efface vite.
Je crois que les deux maquettes sont à peu près bonnes, je veux dire bouclées. Maintenant laisser dormir. J’adore cette activité en fait. Une exposition pour moi c’est cela. Alors une exposition c’est un livre et un livre c’est mieux qu’une exposition. Non?
Sortie de la Messe, l’Evêque et je ne sais qui à la tête carrée
Ce matin, messe ( moi à la messe??) J’ai même annulé le tennis pour la confirmation de M. la fille de E. et V.!!!
Ca m’a fait très plaisir d’être à ce rendez-vous, encore une fois car je l’ai déjà dit, la foi de E. m’émeut beaucoup. C’est d’une telle sincérité chez lui que j’en ai la chair de poule. ( Pelle d’occa!) et la respecte.
Tout finalement sauf: La vanité, l’ostentation, la démonstration.
Je suis allergique à certaines démonstration appuyées de la foi… Allergique quelque soit l’obédience aux groupes ( Les catholiques en horde et oriflammes pour Pâques à Montmartre, le groupe d’hommes musulmans l’autre jour sur le quai Place Clichy… Bouuuuuu….)
Notre-Dame des Victoires précédée d’un pain aux raisins croustillant en face. Devant moi un homme à loden bleu sombre prend le pain et dit:
— » Mettez sur le compte de la paroisse… »
Quand est venu mon tour, j’ai répété la phrase magique à la vendeuse en riant mais ça n’a pas marché!
Evêque et enfants de choeurs. Deux heures à peine, agréables je dois dire. Encens et couleur rouge, chants, croix, nouvelles ampoules sur les lustres, fierté du prêtre.
L’Evêque , enlève sa mitre d’un mouvement sec et je me dis qu’il a dû s’entrainer bien des fois comme moi au service, pour que la petite calotte sur sa tête ne suive pas le mouvement.
Hier , travail toute la journée, Dementia 13 de Coppola et hop vélo jusqu’à la Bastille chez A. pas revue depuis l’été et son séjour à NY.
Délicieux petit diner à deux, sans histoires et agréable.
Retour nez au vent. J’écoute en travaillant Paolo Conte depuis hier. C’est joyeux et mélancolique à la fois.
Bon il faut que je regarde les travaux des étudiants d’Angers mais avant je crois que pendant que R. se repose de la semaine de tournée je vais regarder
» L’attaque des crabes géants »
Ouille ouille!Mon petit Corman a encore frappé. Ce n’est pas très bon, mais c’est amusant. Le bruit des crabes vaut le détour et le simplisme des ce qui se dit, phénoménal. Ah les radiations , ah les radiations!!!
Cricraccric fait la pince.
Mary Elisabeth Braddon/ Le secret de la ferme-grise
Hier aller-rtourà Amiens pour la présentation au Frac. On n’échappe pas au passé et un homme au cheveux blancs me dit qu’il a été le dernier à soigner mon père. Je n’aime pas ça du tout. On parle un peu. Et il me dit que souvent lorsqu’il venait il y avait une fille derrière un petit ordinateur.
—C’était moi, lui ai-je répondu.
Ah que je n’aime pas ça. Il n’y est pour rien évidemment.
Etre de là où l’on est est la pire des choses.!
On est rentrés en voiture avec Christophe, tout contents d’enfin voir toutes les lumières, le sacré coeur au loin, la tour Eiffel.
C’est drôle « les notables ». Bref YL est charmant et c’était sympathique même si dans c’est cas là je me sens un peu cruche à dire des banalités.
Où ai je mis mon bouquin de Lehane. Il me reste 10 pages et je ne le trouve plus. Hier matin, tennis pas mal. Je ne m’énerve pas et je retrouve le plaisir ( perdu ) de jouer. La veille l’aller retour à vélo jusqu’à Nogent était super. J’irais bien à la piscine si quelqu’un me donnait un comprimé de j’y suis et dans l’eau avec les palmes aux pieds. j’ai la flemme du transport , de déshabiller etc…
Rien de palpitant puisque je suis rivée à l’ordi.
F. me parlant de ski je regarde les prix des locations!!! Mais je sais que je n’irai pas. Ce qui est bien avec internet ce sont les voyages que l’on fait sans bouger d’un pouce. Je vais souvent à Madrid, ou Naples qui sont mes destinations!!!
Vent de voleur.
En 1992, Une coupure au pouce (faite par une feuille de papier) ne parvient pas à cicatriser ; le pianiste cessera de jouer pendant deux périodes d’un an et demi, séparées par 6 mois de reprise d’activité.
Je suis toujours étonnée que de si petits accidents….
Hier E. m’a montré un fragment d’émission sur Luciano Berio . Bref. On y voit quelque chose d’absolument bouleversant.
Ici je fais bien semblant de dormir. J’ai posé l’appareil photo sur une table pour programmes . Plus loin c’est une exposition de François Rouan
Aller retour à A. pour installer le « transparent » du FRAC.
Vendredi soir chez VW ( J’ai dû annuler le Macbeth à Malakoff ). Samedi Tennis??? Nan c’était Vendredi… Sais plus… Samedi FRAC Et Samedi soir excellente soirée chez Valérie. C’était non seulement délicieux mais très chaleureux et drôle.
Dimanche tennis. Je gagne ( pour une fois)
RAS , le nez dans les maquettes. celle de Scob moins commode que je ne pensais. Je vais laiise reposer et aller peindre maintenant après le RV de demain pour l’expo. Ah oui je vais être bien à A. avec mon sandwich quotidien et mon thé.
Si vous voulez savoir ce qu’est la jeune bourgeoisie de Villiers, la jeune bourgeoisie Française née de ses parents et future mère de ses enfants, allez boire un verre au 3PC.
On y va depuis longtemps avec T.
Mais je ne m’y ferai jamais je crois;
Ces jeunes gens qui ont ôté leur cravate et ressemblent comme je le disais à R. à : « Sa-LUTu-Vas-bien » ( qui faisait ça??, Les inconnus , un truc comme ça?)
Bref on y est. A mort. Les jeunes filles qui accompagnent les fils des pères sont des filles des mères et des pères. Classe, assez jolies. Cruches alors qu’elles n’ont aucune raison d’être déjà si soumises:
La condition.
Oui. Je m’en veux d’être « courroucée » , mais des enfants de riches ( et je n’ai rien contre les riches… a priori… ) qui suivent le mouvement, restent dans la trajectoire, reproduisent les actes de leurs aînés dans un cadre qui est la copie de la Fourmi à Pigalle ( c’est à dire un peu crade, un peu destroy démodé)…. ça m’exaspère.
Leur bien -être, leur arrogance discrète dans ces cols rose pâle et coiffure mèche à mèche décontracte… Ils sont entre eux. Sur un fond vert on incruste les sports d’hiver, le cap F, Ramatuelle, le Lubéron, etc etc….LA NORMANDIE !!!!!
Le pire dans la vie c’est ça: Être entre soi….
Quand sur le Bd des batignolles vous regardez le théâtre Hebertot , c’est la rue qui le longe sur la gauche…
Si vous voulez vous battre!!!!
Il y a longtemps que je n’avais pas fait une telle capture dans le métro.
Je suis assise. Je lis et descendrai à Belleville. J’entends une voix qui arrive. Elle répète la même chose, encore et encore. Comme je suis encore dans la réunion syndicale à Fay Hall avec Danny Coughlin, je ne fais pa trop attention, mais le type s’assied face à moi. Petit et sec, pas de dents visiblement. Face à ce type de personne vous avez beau vous appeler Dostoievski ou Claudel vous êtes battus.
—Je dois emporter le diamant vert. Je dois emporter le diamant vert. Je dois emporter le diamant vert. Je dois emporter le diamant vert.
variante
—Je dois emporter le diamant vert et surveiller ce diable. Je dois emporter le diamant vert et surveiller ce diable. Je dois emporter le diamant vert et surveiller ce diable.
variante
je dois surveiller ce diable ….surveiller ce diable… et en enfer. Je dois surveiller ce diable et en enfer.
variante
Je les manipule mais je dois emporter le diamant vert…
Et là apothéose: Je dois surveiller ce crâne rasé et emporter le diamant vert…
C’est magnifique non?
Mail de J.
Je payerai cher pour me faire greffer son cerveau!
Il parle de Jünger
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