Ya pas de photo de gens dans mon blog. Non, yen a plus. Je vais photographier F.
NESCAFE ET MARY AU MUR
BETTY BOOP A ARGENTEUIL ou je copie la maison collante de Betty
MESSAGE CODÉ
Ecouter si on a mal
Je deviens hypocondriaque
Bagneux-les fleurs- blanches et F.
CAT le CHAT ET MARY
PAINI 14-01-2009/Ecole du Louvre
Le Nescafé du chien gris ou la faute de Bramwell
HIPPOLOGIE
Ce livre est une merveille
Beschreibung der historischen und allegorischen Personen der acht Inventionen zum Ringelrennen in den Aufzügen gehalten 1596 anläßlich der Taufe der Prinzessin Elisabeth von Hessen
Comprends pas l'Allemand
Beschreibung der historischen und allegorischen Personen der acht Inventionen zum Ringelrennen in den Aufzügen gehalten 1596 anläßlich der Taufe der Prinzessin Elisabeth von Hessen
BETTY PERDUE BETTY retrouvée
Et bien je racontais comment je n’avais pu aller à A. parce que suite à une agression la gare Saint-Lazare était fermée.
Je racontais que j’étais revenue ici puis ressortie porter une enveloppe pour Cinéart. Puis savouré les Champs Elysées à vélo, imaginant que tout le monde était à cheval, puis me suis garée à côté du fauteuil de Molière. Suis allée demander, en passant par l’entrée des Artistes de la Comédie Française, si on aurait par hasard trouvé mes lunettes le jour où Cyrano Cyranait.
Non.
Grand plaisir à pédaler. Il fait doux, je trouve.
Pas de coups de fil. Parfois je me sens comme First.
Je ne sais pas trop quoi faire et trouve LÀ , des Betty Boop extraordinaires avec Cab Calloway .
Je regarde Blanche neige . Puis atterris chez les Nicholas Brothers… Une pure Merveille merveilleusissime, avec claquettes et sauts.
J’envoie à Ysé une petite image de Betty en train de taper à la machine. Elle me répond qu’elle a râté son pot-au-feu.
La cérémonie pour C.B est Jeudi matin.
Je suis abrutie d’ordinateur, refléchis et tourne et vire.
Ai acheté du potiron et du poisson.
J’ai faim.
Merde pas envoyé mes voeux à G.
BETTY BOOP
Comme la gare Saint-Lazare est fermée suite à une agression de chauffeur, je rentre à la maison. Passe porter un dossier chez Cinéart. Pédale dans l’air devenu doux, passe demander à la Comédie Française s’ils ont trouvé mes lunettes. Traversée du Palais Royal où l’on s’enfonce dans le sol trempé.
Achète du poisson. C’est bien de dire au gens qu’il faut en manger mais ça coûte une fortune.
C. travaille sur son devoir à rendre demain, et moi… Je regarde Betty Boop. Il y a des scènes merveilleuse. L’intro avec Cab Calloway qui danse devant ses musiciens, le voyage aux enfers dans Snow White, je suis ravie au sens propre du terme. J’éprouve un grand ravissement devant ces formes qui se dissolvent, sautent, se reconstruisent. J’aimerais bien faire un film d’animation. Il faut que je me repenche sur la question.
LES DEUX PETITS FAUTEUILS D'ALICE
Ce son des jouets et c’est Alice qui les a recouvert et cousus. Les motifs sont de Picasso.
Alice, c’est Alice Toklas.
Je note aussi Four suits in two acts
14°
C’est la température à A. Mais curieusement je n’ai pas trop froid.
Hier soir U. vient dîner dans la cuisine.
T. me dit que Ratafi est toujours dans le hall du ministère. Ce qui est incroyable c’est que ça ne vient à personne de l’acheter alors que c’est diffusé…
« VERS DE NOUVEAUX RIVAGES » collection Costakis
Vu l’exposition des Avant Gardes Russes. C’est une belle collection ( des Rodchenko magnifiques)et même si elle est présentée comme elle l’est ( Accrochage indigent par associations des plus hasardeuses. J’ai peur de comprendre que l’on associe les ronds avec les ronds, les paysages avec les paysages…) Puis c’est un bazar de circulation .
Que c’est laid ce musée Maillol. Murs en pierre, sols divers, cimaises . Et plein de vieux comme partout. Soyons un peu méchant pendant que nous le pouvons…
Je grimpe voir l’exposition Séraphine que je visite plus rapidement que l’éclair.
Musées gratuits pour les moins de 26 ans. Il est temps.
CHANGER LA PLACE DE LA TABLE
Voilà. Je m’installe dans WP.
L’ajout d’images était fastidieux avec LJ.
Objectivement cette petite révolution ne fera pas de mes posts des chef-d’oeuvres mais mais.
D’abord donc Bonne année à tous
12 JANVIER 2009 – ?
Voilà. Ici est la suite de DAYS
Cosi fan tutte et les Infortunes de la vertu
Cet article a disparu. Mais je crois bien que j’y disais mon etonnement quand, au moment où je m’interrogeais sur le rapport Sade-Mozart, je découvris un texte de Sollers à ce propos….
Murs:
MARQUIS
ELLA MAILLART et SQUALLOW WOODS et WALDEN
Voeux 2009 et tenture Tea-Time
Repenti Juillet 2009
My beautiful pink bed
MONSTER
The Western round table on modern art 1949
« You forget that the work of the artist is based in emotion and that the work of the critic is based on an intellectual translation. »
Duchamp:
« The collector––the real collector, the one I oppose to the commercial collectors who have made modern art a field comparable to a Wall Street affair . . . is, in my opinion, an artist––au carre. He selects paintings and puts them on his wall; in other words, ‘he paints himself a collection.' »
SIGNORELLI/ Le règne de Bacchus/"Le voyage de l'âme"
1h30 enregistré: Sons/Cours/Dec2008/Signorelli
MAINTENANT/ GEORGES
Georges.
Un soir dans le métro, il y a 10 ans déjà, je vous ai rencontré.
J’étais assise, et j’avais sur les genoux l’appareil Polaroïd noir de mon père.
Vous étiez debout. Vous portiez une valise marron d’un autre âge;
Je ne voyais que votre dos.
Ce que je trouvais étrange, c’est la façon qu’avaient les gens de vous regarder de biais. Ils observaient. Sournoisement; L’atmosphère était lourde.
Je ne comprenais pas cette insistance des regards.
Alors vous vous êtes retourné.
Ca coupait le souffle.
J’étais impressionnée. C’était impressionnant , oui,
Votre visage… Incroyable ce visage.
J’ai soutenu votre regard, longtemps me semble ‘il. Vous avez souri je crois..
Votre visage d’encre , vos yeux bleus. Bleus comme votre peau.
Beau est le mot qui m’est venu à l’esprit. Beau.
Oui . Beau. Beau comme un beau monstre sans doute. Votre image si violente. Elle tendait l’espace, l’intensifiait.
On aurait dit que le wagon retenait son souffle. Les gens, eux, volaient votre reflet dans les vitres sombres.
Je me souviens avoir souri aussi.
Mais peut être n’avons nous souri ni l’un , ni l’autre.
Vous êtes descendu à République. Moi aussi. Chacun dans un sens opposé.
Je vous ai regardé un moment vous éloigner avec votre valise, puis j’ai rejoins A. qui m’attendait sur un autre quai et lui ai donné le Polaroïd.
Je n’avais pas osé vous photographier . Dommage!
En rentrant, j’ai fait un petit dessin de votre visage et de vos mains.
Je n’avais pas osé vous parler.
Je regrettais.
Je vous avais perdu , je m’en voulais. et la vie continuait.
Plus tard, un soir d’hiver, je traversais ma cour. Il faisait nuit . Je dépasse une voiture garée là., parmi d’autres.
Je ‘arrêtée net, marque l’arrêt quelques secondes .
Comment réaliser ce qui se passe?
Vous êtes à l’intérieur. C’est vraiment extraordinaire, incroyable.
Vous/ êtes assis assis là, sur le siège arrière juste en bas de chez moi.
Invraisemblable…
Sans réfléchir, je suis revenue sur mes pas et j’ai ouvert votre portière; peut être vous en souvenez vous.
Je crois avoir dit:” Nous nous sommes vus un jour dans le métro…”
J’ai enlevé mon gant et tendu la main.
Vous avez dit: “Bonsoir, moi c’est Georges. Je me souviens du métro.”
Puis j’ai fait un signe de la main et vous ai laissé là sans même vous demander une adresse, un nom de famille. Rien.Quelle conne
Plus tard le hasard a nouveau.
Je vous écris/
Luc vous connaît et me donne vos coordonnées.
Je me demande s’il serait possible de vous rencontrer?Venez vous souvent à Paris?J’ignore qui vous êtes et ce qui vous anime mais j’ aimerais vous parler.
Dimanche 25 février
Georges
J’ai bien reçu votre message sur le répondeur et votre lettre deux jours après. cela m’a fait très plaisir. Si je ne vous ai pas encore appelé, c’est que je trouve étrange ce passage à la réalité. Vous étiez l’homme bizarre à la valise, l’homme dans la nuit de la cour.
Voici votre voix. Voici votre écriture.
J’avais jour après jour fait de vous un personnage de roman,-un être proche de Cyril le jeune garçon au visage couvert d’ un voile vert et décrit par Walter de La mare.
J’ai élaboré des hypothèses, je vous ai construit une chambre copiée sur celle de Rebecca.
Je vous ai installé dans des demeures Victoriennes, dans des recoins sordides, des abris.
Je vous ai abandonné dans une cage . Je vous ai vu dans une baraque foraine et vous ai baptisé “ l’homme qui clignote”. J’ai reconnu en vous l’homme illustré de Ray Bradbury
J’ai pensé que votre squelette, était bleu aussi, que vous étiez un personnage de série B, un méchant, un vampire, le prince ensorcelé de la Belle et la Bête/
Je vous ai fait porter des costumes sombres, des cravates de soie noire, des haillons, des couronnes, des robes
Je vous ai appelé Saint-Fantôme, puis Fantômas .
J’ai fait de vous l’ami de Genet et d’Ed-Wood,
Je vous ai laissé nu dans un laboratoire.
J’ imaginais…
C’est alors que j’ai reçu votre lettre;
je vous lis avec attention. Je vous relis encore…
Rassurez-vous je n’ai aucun a priori sur quoi que ce soit. Vous parlez de votre homosexualité, et vous dites que peut être je serai déçue.
Ne soyez pas inquiet…
Je vous appellerai bientôt afin de savoir quand et où nous pourrions nous rencontrer.
Je peux venir à B. si cela est plus simple pour vous.
Hélène
J’étais allée en train jusqu’à C.
Je décidai de faire une halte chez C. et D. Ca me rassurait.
Surtout ce soir.
Je n’avais pas envie comme parfois, d’une chambre d’hôtel ou je serai seule.
Une atmosphère amicale, familiale serait la bienvenue. Ils me prêteraient une voiture. J’aurais encore 150 km à faire.
“ Alors tu lui as parlé? Tu vas y aller? Moi j’aurais peur. Tu n’as pas peur?
Peur ? Et bien peur… Peur …
D’après ce que tu décris… Moi je n’irais pas. tu y vas seule? Tu es sûre? Il a l’air bizarre quand même ce type?
C. riait en me disant que c’était Barbe-Bleue qui m’attendait ou un homme à tête de Méduse qui m’aspirerait les yeux.
Je pris l’expression du type qui va sauter d’un falaise:
A ce soir…..
A ce soir… peut-être !
C. riait.
Plein de camions sur la nationale.. J’ai regardé la carte. C’était le bout du monde ce village. Comment tout ça allait-il se passer? je n’avais aucune idée de ce qui m’attendait. Curieusement, je n’étais pas vraiment inquiète. C’était romanesque comme situation; j’aimais bien. J’avais dans le coffre un matériel assez rudimentaire pour filmer et enregistrer, il était d’accord.. je n’avais jamais fait ça.
Les routes devenaient plus étroites. J’ai vu des marais , j’ai traversé des forêts.
Il a commencé à pleuvoir un peu. Tout était très sombre.
Je suis arrivée enfin. “Route de la saline,” c’est là.
Une maison inquiétante, dans un renfoncement. Une maison grise comme on les dessine en une seconde,avec une seule fenêtre au milieu et des volets fermés.
Un portillon blanc. Une pile de parpaings. Un jardin. Un banc et une toile cirée mouillée. Sur la table deux chiens black and white en plastique et un vrai chat qui se lèche
la patte.
En sonnant je me disais
“Tire la chevillette et la bobinette cherra”. C’est ce que je me disais en sonnant.
J’ai entendu une fenêtre claquer, des miaulements, une voix qui disait “allez les chats “, Une porte s’ouvre . Vous êtes devant moi.
14 Octobre 2008
Peut être que la première partie n’est pas celle qu’il faudrait.
Essais avec:
Photo E. Demaretz
L'Homme de dos remplace Justine ou…
Je change tout le début du film, ainsi que le titre et abandonne les interviews.
Cherche un homme de dos en manteau/ genre film noir / Peut être dans la rue Rouge.
Dessine pour la séquence du métro.
Reprends en les transformant des images de Nosferatu pour le début.
Je retrouve un photogramme de La nuit du Chasseur que je pourrais associer aux images de Walden
Masculin-Feminin/note non cinéphile et pour cause!
J’aime bien.
C’est le son qui est très intéressant.
Et puis Leaud.
Chantal Goya qui chante des chansons de R.( Je ne savais pas)
Pas de réalité. La rue et aussi bien à l’interieur et lorsqu’on ouvre une porte, rien ne change. Pas d’intrusion de l’exterieur qui est dejà là.
Les voix en contre champ ( ou hors champ comme dans le métro ) et puis c’est vraiment drôle.
—Pourriez vous m’indiquer le palais des sports?
—C’est à l’autre bout de Paris
—Merci Madame…
Et quand ceux que je suppose être les fameux Attal et Zardi lisent une revue dans le café.
HOMME DE DOS
Comme F. doit me filmer, je lui envoie ceci. C’est ce qui me plairait.
Correction 3/
C’était il y a 10 ans je crois….
Un soir d’octobre.
J’étais assise dans le métro et je portais sur les genoux l’appareil photo Polaroid noir de mon père.
L’atmosphère était lourde.
Je cherchais la cause de ce trouble, cette tension.
C’est alors que j’ai perçu un foyer d’intensité, une zone qui aspirait les regards puis , un point précis dans l’espace . Oui ,Ca venait de là.
De cet homme là qui portait une valise d’un autre âge.
L’homme de dos…
Ca venait de l’homme de dos.
Les autres, inquiets, l’observaient de biais, sournoisement.
On aurait dit que le compartiment retenait son souffle.
Alors … vous vous êtes retourné.
Face à moi…Impressionnant.
J’ai soutenu votre regard longtemps me semble t-il.
Votre visage d’encre , vos yeux bleus.
Bleus comme votre peau.
Bleus et beaux…
Beau est le mot qui m’est venu à l’esprit. Beau comme un beau monstre.
Je serrais un peu plus le Polaroïd noir de mon père et dans mon imagination, votre squelette était bleu lui aussi.
Dans mon imagination
Vous sortiez des tunnels vêtu de costumes sombres, de haillons, de robes, de couronnes, de bandages.
Vous apparaissiez, debout à côté d’une demeure victorienne effrayante, ou en contre-plongée dans un escalier sombre.
Je vous appelais Saint-Fantôme ou l’Homme qui clignote.
Vous étiez, c’est certain, un vampire, un Frankenstein, un tueur échappé d’une série B, un prince ensorcelé.
J’ai fait de vous l’ami de Jean Genet et d’Ed-Wood.
Je vous ai enfermé dans une cage, puis abandonné dans un laboratoire lugubre…
République.
Vous descendez. Moi aussi. Chacun dans un sens opposé.
Je vous ai regardé un moment vous éloigner avec votre valise.
Je n’avais pas osé vous photographier. Je n’avais pas osé vous parler.
Je vous avais perdu et je le regrettais…
En rentrant, j’ai fait vite des dessins de votre visage et de vos mains .
Ne pas vous perdre tout à fait…
Quelques années plus tard , je traverse ma cour-c’était la nuit-
je dépasse une voiture, garée là parmi d’autres.
Je m’arrête net. C’est vraiment incroyable. Extraordinaire.
Comment réaliser ce qui se passe… Dans cette voiture, vous…
Assis sur le siège arrière.
Vous, l’Homme de dos, là, en bas de chez moi..
Je reviens sur mes pas et ouvre votre portière; peut-être vous en souvenez vous.
J’ai enlevé mon gant et serré votre main:
—“Bonsoir. Nous nous sommes vus dans le métro”
—“Bonsoir. Moi c’est Georges. Je me souviens du métro.”
Je vous ai fait un signe de la main ,et vous ai laissé là sans même vous demander un nom, une adresse.
Perdu, perdu à nouveau… Quelle conne…
octobre 2008/texte première partie
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1000 trucs par jour, mais il faut le temps d’en rendre compte.
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