Elsa Schiaparelli • Cagoule en laine tricotée de couleur vive Portée par Bettina Bergery • 30’s
GULLIVER cour du murier
Moi en train d’accueillir un étudiant en échange Mardi dernier
Oui c’est à peu près ça. J’avais oublié mais en trouvant cette image ( je cherchais un truc sur l’utopie pour FE, je me suis revue avec mon rouleau de papier blanc, inspectant de loin le nouvel arrivant. C’est fou comme j’aime faire l’imbécile.
faux marbres et chien assis
Casse-noisettes
Passé le plaisir de l’idée du récit, le suspense, et la satisfaction de lire un truc » facile à lire » qui tout compte fait n’est pas du tout une satisfaction, eh bien on se dit que « Soumission » n’est pas terrible quand même. On enfin, je. Je trouve l’écriture un peu ordinaire, nan? Livre idéal pour oublier les transports. Mais ce n’est pas vraiment suffisant. Nan, c’est pas terrible je trouve, même si Huysmans etc…
Bon. Je découvre un intérêt tardif pour les minéraux, les roches, agates et autres Porphyres. Sans doute grâce à la collection de Caillois vue à Venise et aussi un rapprochement que je fais avec les zones magnifiquement » abstraites », les figurae, chez Piero de la Francesca. Connues comme le loup blanc ces surfaces dévoilées ou pointées par Didi Hub, ( après moi bien sûr car je ne suis pas myope!!! ni modeste et ces aplats m’ont toujours semblé d’une grande beauté mystérieuse dans La Madone des Ombres) heu….mais passionnant néanmoins.( Pas lu le livre ).Ces zones mystérieuses sont la peinture même et, sans nom, ( abstrait ou pas, ou stellaire, ou … ) C’est une présence divine qui se révélerait là. J’aurais voulu peindre ça et disparaitre.
Je repense aussi au minuscule chien de AB:
Hier en allant chercher mon vélo aux Beaux-Arts, j’ai pris soin de ne pas passer devant la Hune pour ne pas être tentée mais le diable qui avait ce jour-là une tenue attirante ( Il était déguisé en mannequin minuscule, réplique de celui qui présentait en 71-72 la publicité Fendi pour l’hiver ).
Donc j’ai traversé et suis ressortie avec le bouquin d’Edison, le royaume de l’au-delà, Etienne Klein: En cherchant Majorama et Freud: Un trouble de mémoire sur l’Acropole ( dont j’ai entendu le jour même, sur France-Cul un extrait par je ne sais quel vieillard cacochyme à la voix perchée. Abominable.)Des étudiants chargés comme des ânes amenaient leurs dossiers pour les concours d’entrée. Ca m’a rappelé mon paquetage à moi, super lourd et il faisait terriblement chaud cette année là. Atroce. J’ai souri en voyant des filles qui ne savaient plus comment avancer avec des cartons à dessins immenses et chargés de je ne sais quoi. En principe, on se retrouve avec la lanière dans les mains, comme un imbécile, avant de retrouver la force pour avancer. Bref. j’ai fini mon soumission dans le train . Benoit m’appelle car il cherche pour son décor de film un truc. RV devant la fondation Cartier pour l’expo Nauman.
Je n’aime que les pièces anciennes en bas.
Après j’ai filé rapido au théâtre pour la première avec edith Scob, Judith MAgre, Geneviève Fontanel et claire Nadaud. J’ai bien ri. Edith est très inattendue dans les trucs amusants et son costume rose lui donne une silhouette dingue.
Oh
Un truc de fou. j’ai passé la journée à lire et dormir. Lire et dormir. Et rêver.Mais c’est quoi cette fatigue? Me suis levée pour envoyer à deux étudiants un mail concernant leur encyclopédie de l’ennui.
Je dois revenir de Viviers à vélo, puis foncer à la maison de la culture d’A. où je dois jouer. C’est dans le spectacle de R. que je vais dire mon texte. Il y a très longtemps qu’il est écrit et nous aurons à répéter. je roule, par les montagnes et les villes et ce n’est pas pénible. j’effectue les 570 km sans problème, Il faut que je me change et me voici à la gare d’A à récupérer le vélo en consigne. J’arrive à l’hôtel et rentre dans le chambre pour me changer. Soudain alors que j’ai presque terminé, je m’aperçois de la présence d’un homme et une femme, de dos avec des chapeaux. Ils sont dans la partie centrale de l’armoire à glace de la chambre de mes parents et dialoguent. Je suis saisie et en réalisant que c’est du théâtre en appartement sans spectateur, je prends un fou rire. La fille de dos aussi. Ils sortent de l’armoire et nous rions à gorge déployée. Je prends le fascicule et file sur mon vélo. Je sais que je ne jouerai pas car je ne peux m’enpêcher de rire. Je traverse les galeries Lafayette, et le rayon homme où des tas de types pas très jeunes achètent des sous-vêtements. Et moi je ris, je ris et bouscule tout le monde. mon histoire de ces comédiens qui jouent devant personne fait rire tout le monde. GL est en coulisses et me demande ce que je pense de ce médicament.
Ce soir théâtre. Mais quel temps magnifique
Peut être que c’est la confirmation de l’exposition qui me fait cet effet….
Et moi qui avait tant envie d’aller peindre et qui passe l’après midi dans une armoire et aussi dans la France de 2017 et des présidentielles chez Houellebecq
« parler du néant éloigne du néant »
« Le château de Versailles interdit les perches à selfies. »
Le terme perche à selfie, m’évoque pêche au gros.
C’est vrai que même si l’outil n’est pas stupide en soi, ces hordes munies de ce que l’on pourrait penser être un rétroviseur facial qui les regarde en permanence comme une médise carrée , ces hordes ou meutes ou groupes ou unités ont quelque chose de ridicule. A vrai dire quand je voyais ces machins, je pensais qu’il s’agissait d’avoir de l’aide à la stabilité. Jamais imaginé que ce truc s’appelait une perche à selfie.
Cela me rend triste la disparition de Florence Arthaud. Qu’allait elle faire dans cette galère d’émission? Sans doute besoin d’argent.
Cette nuit ça a bardé. J’ai engueulé à tue tête une fille qui marchait sur ma maquette et en décollait un morceau. La maquette s’est transformée en costume que j’ai rafistolé et sur lequel j’ai ajouté de la peinture dorée. Puis le réalisateur est arrivé en râlant et m’a dit que je devais changer de chaussures. Il n’avait pas tort mais impossible de trouver les blanches. Collage d’espace. Les chaussures sont au Repenti et je les enfile la seconde d’après sur les marche de Viviers.Tout cela n’a aucun interêt.
Hier après les BA , verre avec R. On rit en regardant les gens et en commentant. Il y a là comme d’habitide cet homme élégant qui commande un verre de vin rouge et deux oeufs coque;Je dis, tu vas voir il va sortir de sa poche un petit pot. Chose faite, Oenobiol ? je crois anti-chute de cheveux. Il plonge sa cuiller là-dedans et je me demande si se n’est pas de la confiture? Puis je dis: Il va envelopper le pot dans une serviette. Chose faite. Il enveloppe le pot dans une serviette en papier elt le glisse dans sa poche Je suis un devin. Bref. Deux filles arrivent. Deux pôles opposés. Une petite ronde, gaie et sensuelle avec un noeud rose dans les cheveux, et une jupe courte « risquée » dirais-je. L’autre, osseuse , genre sainte et qui ne boit que de la tisane. C’est amusant.
On marche un peu. Il fait bon. J’ai plutôt envie de rentrer. Un taxi qui dit être honoré de transporté R. Er moi je ne compte pas lui dis-je.!!!!
Il y a un incendie rue du Bac, embouteillages. On s’en fiche.
Creuvée et sushis à la maison.
7h27
Annulé le tennis/ Mal de dos.
Envie de sapins de respirer, de mer , de n’importe quoi qui ne soit pas la rue. ( Hier les roumains me sont tombés dessus-serrage de main etc.)Ils ont « habité » très longtemps devant la porte du supermarché ( avec sa soufflerie chaude) . En ce moment la place est prise par un mec qui s’est fait une sorte de cabane assez degueu je dois dire, avec séchage de chaussettes etc….
Les Ménines sont des cruches
Je deteste perdre mes lunettes.
Je deteste les lunettes.
J’ai perdu mes lunettes.
Et moi qui vais à Madrid rendre visite aux Ménines, je rêve où ces sottes rappliquent à Paris?Ca va être blindé. Vernissage Mardi prochain / 20h pour moi qui suis sur la liste des pas beautiful!!!
( A Madrid c’est déplorable le fait qu’il n’y ait plus de banc pour s’assoir et contempler. Mais il est vrai que ce genre d’objet devient inutile/franchement inutile/ vue la vitesse à laquelle les visiteurs circulent.) On devrait inventer des musées 2, comme Lascaux 2 avec des photocopies et des diapos ( pardon pour ce racisme culturel, mais ils n’y verraient que du feu ) et bien sûr de la musique et des parfums .Les gens seraient transportés dans des petits wagons colorés et guidés par des artistes en costume ( Velasquez lui même etc…) ou par des candidats au Jihad جهاد!!!Had! had! had!
Et les vrais musées me seraient exclusivement réservés. A moi.
Saint-Denis ce matin
Velours noir à Galliera
C’était très agréable de déjeuner avec E. dans sa cellule pourrait on dire. Il me parle d’auteurs dont je n’ai jamais entendu parler pendant que je bois son délicieux thé japonais.Tout est paisible, et je suis bien installée avec une bonne couverture sur les genoux ( R. s’est trompé d’un jour dans sa météo et me voilà en short un peu juste pour la saison ). « Le véritable psychologue du siècle, se disait Durtal, ce n’est pas leur Stendhal, mais bien cet étonnant Hello dont l’inexpugnable insuccès tient du prodige. » ( Là-bas, Huysmans )
Il a vraiment une drôle de tête Ernest Hello.
Repassée rapidement à la maison et direction Galliera où je retrouve Alice pour l’expo Lanvin. En attendant j’observe une grande fille genre mannequin, qui s’observe elle-même d’ailleurs et se fait photographier avec ses lunettes miroirs près de la limousine noir. « Pfffff », me dis-je en l’oubliant immédiatement. L’exposition est sublime. Ca donne envie de faire des costumes, de broder, d’assembler.Mais on est dans le noir et les miroirs. Je crois que je n’ai jamais vu des costumes sans que des reproches puissent être faits. L’expo Grès au Musée Zadkine ( c’était là? )
Ce qui est très bizarre c’est que les robes semblent faites pour des géantes. Oui, des géantes, car malgré leur présentation un peu en hauteur, sin on imagine cela à hauteur normale et bien, ce sont des super grandes femmes qu’on voit dans ces merveilles brodées.
Un verre au Palais de Tokyo. Une fille me fait signe. Je pointe mon doigt sur mon sternum avec une expression point d’interrogation pour demander si c’est à moi qu’elle s’adresse. Oui. Elle articule de loin: » On est aux beaux-arts. » Alice me racontes des histoires tristes et gaies. Des histoires de certaines de ses amies méchantes autant que sottes. Je lui propose de m’accompagner chez Anne et P.dont le pavé de 800 pages sur Bacchus vient de sortir. Je discute avec A.L. etc… Mais pour moi le plus important de la soirée c’est ce que me dit A2G bien sûr.
Je fais bien honneur à Bacchus qui nous réunit, m’amuse avec B. et B en leur disant des âneries. repars en sifflotant. Ce qui est honteux c’est que ce matin, malgré la quantité non négligeable de vin blanc que j’ai absorbé, je gagne ou tennis et cours comme un lapin. Paf, paf.
Temps magnifique. En partant je croise sur les bancs et sur le trottoir des gens qui n’ont pas fini leur nuit. Scène misérable de séchage d’oripeaux, ou de rafistolage de chaussure… Un type en manteau me demande de l’argent et je lui passe deux euros. Il me dit qu’il en voudrait plutôt 3 parce qu’il a envie d’un croissant. Je lui réponds qu’il exagère, mais je ris et finalement j’ajoute les 1 euro. Il me dit où il traine et son nom/ je suis connu tu demandes/ sans doute au cas où je veuille créer un petit rituel de don , et quand je lui demande où il habite, il me répond d’entre ses quelques dents encore plantées, qu’il a un très grand appartement est qu’il est milliardaire. Je lui dis que je comprends vu ce que je viens de lui donner. Nous rions et il disparait de ma vie, comme la pépé de Galliera avec ses lunettes en miroir.
Je retrouve cette photo de 2007 à la Bastide du Roy/ Antibes. Chambre de J.Lanvin où j’ai dormi
Et maintenant Bad lieutenant.
Non. Nosferatu de Herzog mais zut Allemand non sous-titré. Ca a son charme.
star
IL FAIT BEAU
Grâce à lui et il ne le sait même pas
Rêve
Berk. Je regardais ma main et y voyais une petite tache noire. J’ai pressé et aperçu un microscopique pince de crabe puis deux moucherons petits petits se sont envolés et posés sur la veste à carreaux de quelqu’un qui était mon frère. J’ai caché quelque chose dans un panier mais quoi? C’est un supplice de ne pas trouver. Une fuite en voiture ( la voiture est pleine et j’ai un bébé sur les genoux ). Deux très très vieilles personnes posées devant un mur. Un chemin, un village, un chateau, le soir tombe. la montagne. La maison vide . Quelqu’un en haut? Qui? Non c’est normal c’est madame B. Ouf.
De quoi rêverait -on si on avait passé son enfance dans une pièce blanche. Heu…
Fatigant
le retour du moscophore
EN PASSANT
Je ne sais pas pourquoi j’aime bien cette photo des étudiants C. et A que j’ai faite au moment où j’ai eu ce flash des époux étrusques:
J’aime ces sourires, ce moment où il ne se passe pas grand chose. Moi je suis en face, en train de regarder le travail de je ne sais qui et les aperçois. Depuis je me dis que cette image les concernera davantage dans 30 ans quand chacun sera devenu ce qu’il est déjà. Quand les terres cuites de Cerveteri ne seront peut-être plus qu’un tas de poussière parce que des gros abrutis ignorants les auront brisées.
» LA MORT DANS LES YEUX «
C’est vraiment bien JP Vernant. Je je savais, ce n’est pas nouveau mais c’est vraiment bien, et épouvantablement compliqué ces histoires de Dieux et Divinités qui lorsqu’ils sont parqués dans des dictionnaires de Mythologie se tiennent à peu près tranquilles, mais libérés Haïe Haïe. Subtiles nuances et particularités, doubles, miroirs, travestissements, rites de passage. Artemise est bien plus que je ne pensais ( une sorte de Diane Chasseresse flanquée d’Acteon ). Non. Elle opère aux confins du monde entre territoire des hommes et vie sauvage. Elle veille sur les enfants jusqu’à la puberté. Et bien d’autres choses encore. Des histoires de masque et de mort, de regards et d’effroi. C’est simplement magnifique. Le passage concernant les cheveux des jeunes guerriers et des jeunes femmes aussi est passionnant.
Je me demandais si je lisais cela parce que j’avais utilisé une image de Gorgô, ou si j’avais utilisé l’image parce que… La version un est la bonne. Bien souvent les choses s’effectuent dans ce sens. Une image ( re) surgit/ Souvenir ou photocopie / s’impose, devient le centre de la peinture puis, s’éteint peu à peu, disparait d’elle même / pas souvent/ mais disparait comme un échafaudage que l’on devrait ranger car il est devenu inutile. Hum.
Parfois c’est le contraire qui se passe. C’est ce qu’il y a de plus plaisant, cette sorte de sacrifice / Tuer une forme, un motif/ qui serait la garantie d’une plus certaine réussite. Tout cela ne sont que des mots et lorsque l’on a la peinture face à soi= misère!!! Recouvrir, enlever… Parfois on regrette d’avoir ainsi tout détruit. Mais on ne savait pas qu’il en serait ainsi, que tout s’écroulerait et que des ruines ne naitrait rien du tout.
Je repense à la bibliothèque de Beaubourg où j’allais autrefois ( j’y suis retournée la semaine dernière-j’adore ) tous les soirs et y avais découvert le fameux bouclier d’Achille et aussi Hésiode.
Du parmesan à l’antiquité
Tennis ce matin. Disons que j’ai bien perdu. Deux assiettes de pâtes avec du parmesan histoire d’alléger le tout. Un régal.
Dans le métro, un grand noir s’adressait à personne et prenait des voix différentes. Ca me fascine.
Moi j’étais avec Patrocle, avec Hector, avec Achille. Avec leur mort. Avec Jean-Pierre Vernant. L’individu, la mort, l’amour/ Soi même et l’autre dans la grèce ancienne. J’entends le mot « kouros ». Kouros, quand j’étais enfant était pour moi le nom d’une statue, une seule et que je devais dessiner dans la classe de Mademoiselle Bouchez. Il y avait aussi le moscophore. J’aimerais bien revoir ces dessins!
Quand j’étais adolescente, je détestais les Samedi Dimanche parce que tout le monde attendait ça avec impatience et que le Dimanche dans une ville de province est je crois toujours une suite d’heures marquées par l’ennui. Le centre ville est peut-être pire qu’on ne le croit. Quelques personnes dans la rue des Trois Cailloux et qui regardent des vitrines éteintes derrière des grilles.
Quand on est un peu plus jeune encore, on se tape la visite à la grand-mère dans une ville qui sent encore la guerre de 14. On y va en voiture et c’est mortel. Un peu moins au printemps. Il y a les lapins et les groseilles à maquereaux, et encore mieux, au bout du jardin la rivière interdite. La rivière dangereuse derrière une grille aussi:
—Attention à la rivière.
La rivière est fascinante. Grise et menaçante. Elle fait frissonner. Pas plus loin que….
Maintenant j’aime le dimanche car j’ai l’impression d’être hors d’atteinte, et aussi d’être comme les autres travailleurs disons!. Plus d’obligations familiales depuis longtemps, de poulet rôti ou lapin en sauce, plus de Pithiviers ou de Paris-Brest, plus de mille feuilles.
Mais je ne rechigne pas, le dimanche justement comme une vieille dame!!!, à l’idée d’une patisserie, plutôt une tarte et plutôt avec un thé fumé. Bref.
Encore peinture cette semaine. Bouh… Terrible. Grr et Grr. Et quand je quitte l’atelier j’ai en image de fond ces deux peintures qui résistent. Si je vais au théâtre elles sont là transparentes mais lisibles et si je lis, c’est la même chose. En même temps ces moment sont, si l’on y réfléchit, idéaux. France-Musique ( car FC parle trop pour moi ces temps-ci ). Et d’ailleurs, c’était intéressant d’entendre les avertissements de José Van Dam quant aux jeunes chanteurs tentés par des producteurs et qui interprètent trop tôt certains rôles. Zut, il y avait une master class en Janvier? J’adore les master classes, surtout celles des chefs d’orchestre.
Mirella Freni, qui fête ses 80 ans disait la même chose que Van Dam. Elle a refusé certains rôles qui réduiraient l’espérance de vie de sa voix. Elle dit j’ai toujours voulu chanter, pas crier.
Le pire ces jours-ci sont les actes de destruction d’oeuvres à Mossoul. A pleurer tellement c’est bête. Cela à toujours existé mais on ne peut s’y faire.
bill
You must believe in spring. Bill Evans
miam
Je continue donc Plutarque » Sur les oracles de la Pythie « . c’est très beau.
La disparition de R. me bouscule. Mais je m’endors ( je m’accorde une sieste le Dimanche pliée en quatre sur un fauteuil !!!) et ne me réveille que parce que je vais à une vitesse folle sur mon vélo. Je suis rue Saint-Fuscien et ne peut freiner. La peur me donne une douleur terrible dans la mâchoire.
Je vois un film en trois fois. Il s’agit d’une fenêtre sur rue au rez de chaussée dans une grande ville. On voit au travers d’un rideau agité par un petit courant d’air, les gens qui viennent vers la caméra installée devant la fenêtre. C’est très beau. deux militaires viennent vers l’objectif, un vieux colonel avec un sabre et un plus jeune dont je ne distingue pas bien l’uniforme.
Hier on tombe sur ce film magnifique:
L’AMORE 1947 Rosellini
1- Une voix humaine (Una voce umana), 35′
Avec Anna Magnani, Spartaco Conversi, Lia Corelli, Massimo Girotti.
Huis clos, adapté de la pièce de Jean Cocteau, enregistrement en temps réel des trois coups de téléphone qu’une femme recluse dans sa chambre reçoit de son amant sur le point d’épouser une femme plus jeune.
2- Le Miracle (Il miracolo), 43′
Avec Anna Magnani, Federico Fellini, Sylvia Bataille, Jean Renoir.
Film « dédié à l’art dramatique d’Anna Magnani », l’histoire d’une gardienne de chèvres simple d’esprit qui se fait engrosser par un étranger de passage en qui elle a reconnu Saint Joseph.
« Le Miracle recèle en germe le franciscanisme des Fioretti (autre chef-d’œuvre méconnu de Rossellini) et celui de La Strada, dont l’héroïne n’est pas si loin de la pauvre folle incarnée par Anna Magnani. » ( 1956)
Rodrigo
Rodrigo, tu as eu une crise cardiaque hier dans une fête au Mexique. Cette fin ne m’étonne pas vraiment car elle t’était je pense destinée ( au sens propre du terme ).
Pas besoin de Sybille ou de Pythie, de boule de cristal, pas besoin d’aller à Delphes pour deviner ce qui se passerait. Je crois que tu étais un de ces types des années 80 qui ne cessèrent jamais de ‘ »faire la fête ». Parler, boire, et boire et parler. Quelques films et la vie passe. Revues People et soirées et encore soirées.
Delphi-chryselephantine
Gold and fire-blackened ivory fragments of a burnt Archaic chryselephantine statue
Quand AM t’as rencontré lors de son voyage annuel à Bogota, vous étiez magnifiques. Toi d’une grande beauté, elle n’en parlons pas… une sorte de Piero de la Francesca.
Elle nous à tous quittés pour toi et peut-être qu’on t’en a voulu un peu à l’époque!
Tout le monde t’aimait.
On a passé tant de soirées à rire, à boire effectivement. A s’esclaffer, à hurler, à s’embrasser, à danser à décider qu’on traverserait le Maroc genre un thé au Sahara. A Rome avec Marco, à Bogota… Sous la neige. On a traversé Paris la nuit, on a marché en titubant, en sautant sur des voitures… On a ri et chahuté et discuté. Ton intonation en Français, ton accent si particulier en Français. Tu étais de ces mecs » épuisants » qui ne s’arrêtent jamais, car je pense que pour toi la vie était trop angoissante même si tu étais, peut-on dire du bon côté. Le café Costes était Place des Innocents à cette époque et aussi ce restaurant heu, il y a bleu dans le nom?? Je ne sais plus… aux Halles aussi. Avec toi on savait qu’on ne se coucherait pas à minuit. Un soir tôt à la Palette/ je n’avais pas suivi après et dans mon souvenir je n’avais encore rien commandé/ ma chaise est partie en arrière et je suis tombée à la renverse, Vrrrac!!!
Je pense à tes enfants Juan, à Manuela et bien sûr à Anamaria. A ton père bien vieux et que je ne connaissais pas.
Je pense à nous: Rurik, Christian, dont je ne trouve plus le mail, Mariaté etc…
Je pense à moi en m’apitoyant un peu sur le temps qui passe. Je jette un oeil dans la pièce à côté et nous vois un des ces soirs, il y a longtemps.
Tu fais des tas de polaroïds et tu les grattes ensuite en y dessinant des fleurs.
Besos.
TONIGHT
Notes pour Constantin Alexandrakis
En rentrant ( rôti de veau aux artistes et avant champagne chez Michou avec lui/ blue blue rapido-R lui renverse son coca sur son pantalon blanc et veste de satin bleu Michou / merde pardon Michou heu…). Grr. Il est chagriné ( « tu baisseras les lumières … » ). Les gens l’adorent c’est fou. Moi on m’appelle Monsieur et Michou dit que je suis le mari de R.!!!A la table à côté ( on est serré là-dedans ) une dame me demande si je suis connu(e)!!
Bref au coin du supermarket, sur un plot anti-pauvre un pantalon posé et en face sur un autre plot anti-pauvre une assiette plastique avec de la salade de pomme de terres et une fourchette plastique.
Demain pas de tennis parce que ce club est nul. En même temps, ne pas avoir de projet c’est pas mal.
Commande des pièces de Daniel Keene.
Mail à JW pour savoir s’il est partant pour le projet aux Beaux-arts l’an prochain. J’aimerais que ça marche. Je dois prendre RV pour en parler…. Hum on s’éloigne du dessin!! Heu…
Projet du Roi au masque d’or de JW:
Carnets ou orages? Lapeyre ou Duris?
Nicole Stephane/ elle me disait
Bon. On a des belles fenêtres.
Le gars était très sympa, a fait des photos avec le Molière dans les bras, avec R. Avec R. et le Molière et les deux tenant le Molière. Il a été en classe avec Romain Duris en seconde dit-il. « Un fou furieux, il était dingue!!!« Et moi j’ai le Molière du poseur de fenêtre de chez Lapeyre, c’est pas mal non plus !
C’est drôle. J’ai actualisé un peu mon site et glandé ici et là sur le net, vu ce « livre de sang », scrapbook magnifique, ai rôdé autour de Delphes et de la Pythie de la Sybille, autour de Ossola au Collège ( voix douce ) et j’ai abandonné, ( c’est très intéressant mais…), autour de la 3D et j’ai abandonné et autour, bizarrement d’Ernst Junger et malgré une conférence lue ce que je n’aime pas beaucoup car c’est souvent chiant, j’ai écouté.( Julien Hervier ).
Bon demain ça suffit l’ordi. Argenteuil et peinturlure moche.
MAGIQUE
Evelyn Waugh, whose manuscripts and 3,500-volume library are now at the Harry Ransom Center, University of Texas at Austin, was an inveterate collector of things Victorian (and well ahead of most of his contemporaries in this regard). Undoubtedly the single most curious object in the entire library is a large oblong folio decoupage book, often referred to as the « Victorian Blood Book. »
Its decoupage was assembled from several hundred engravings, many taken from books of etchings by William Blake, as well as other illustrations from early nineteenth-century books. The principal motifs are natural (birds, animals, and especially snakes) and Christian (images of the crucifixion, scenes from the Bible, and crusaders). Drops of red india ink and extensive religious commentary have been added to many of the images. The craftsmanship is exquisite, and after more than 150 years, the adhesion of the decoupages is still perfect. The book bears an inscription by one John Bingley Garland to his daughter Amy and dated September 1, 1854: « A legacy left in his lifetime for her future examination by her affectionate father. » Shortly afterwards, she married the Reverend Richard Pyper, so the album was probably an early wedding present. A 2008 Maggs Brothers catalog includes a group of eccentric decoupages taken from one or more albums, described as being in the style of the Pre-Raphaelite artist Edward Burne-Jones. The style and content of these works, which feature groups of angels and blue or gold doves, are aptly described as « weird » and « rather elegant but very scary. » They are unmistakably from the same hand as the Waugh book.
The existence of other such items suggests some kind of mass production, yet internal evidence indicates otherwise. John Bingley Garland was a prosperous Victorian businessman who moved to Newfoundland, went on to become speaker of its first Parliament, and returned to Stone Cottage in Dorset to end his days. A document still in the Garland family bears the same sanguinary ornamentation along with his signature. J. B. Garland’s will mentions in passing « all the mythological paintings in the Library purchased by me in Italy »—perhaps a small clue to his artistic interests? Most importantly, the inscriptions in the dedication and the text are in the same hand. In recent years scholarship has focused on the significance of Victorian scrapbooking, which was almost exclusively the province of women. Scrapbooking was largely a means of organizing newspaper clippings and other information; the esthetic aspect was entirely secondary. In the lack of any information to the contrary, this apparently conventional paterfamilias must be regarded as the principal, if not the only, begetter of the decoupage, and if it was his alone, he must have spent hundreds of hours at the task.
How does one « read » such an enigmatic object?
We understandably find elements of the grotesque and surreal. But our eyes view it differently from Victorian ones. As Garland’s descendants have written, « our family doesn’t refer to…’the Blood Book;’ we refer to it as « Amy’s Gift » and in no way see it as anything other than a precious reminder of the love of family and Our Lord. »
The first plate contains a short table of contents and the title « Durenstein! » (Dürenstein, the Austrian castle in which Richard the Lionhearted was held captive). The title and the theme of many of the plates relates to the spiritual battles encountered by Christians along the path of life and the « blood » to Christian sacrifice. According to the Garland family, « it is full of symbols of both Human and Non-Human ‘Crusaders and Protectors’ of God and Christianity and most of the Verses, Quotes, etc are encouraging one to turn to God as our Saviour. »
http://www.lib.utexas.edu/taro/uthrc/00484/00484p2-P.html
Levée tôt car ils viennent changer les fenêtres. Finir. J’ai comme l’impression que je ne vais voir personne.
Pluie que j’entends berk. Nan les voilà.
Le site du Vittoriale de d’Annunzio est super moche mais le lieu est étonnant. Hier après le RV, soudainement creuvée.
Je repicore des livres au lieu de sagement les terminer. C’est une maladie ça. Me voici dans je ne sais quels oracles delphiques. Tiens je vais aller voir ce qu’on en dit.
( Entre temps, le type des fenêtres qui est très sympa se fait photographier avec le Molière de R. )
After the Reformation the successful painter Paul Lautensack (1477/78-1558) dedicated himself to spreading revelations on the nature of God. Lautensack was besides Dürer the only German artist who wrote against the iconoclasts, and he believed that he as a painter could explain the images of Revelation better than theologians like Luther. He presented his insights in hundreds of highly sophisticated diagrams that display a wide range of material accessible to an urban craftsman, from the vernacular Bible to calendar illustrations. This study is the first monograph on this extraordinary man, it presents a Corpus of his surviving works, analyzes his peculiar theology of the image and locates the elements of his diagrams in the visual world of the Reformation period.
This digital collection consists of ten scrapbooks owned by the legendary escape artist Harry Houdini (1891-1926).
Included are playbills, theater programs, clippings, photographs, prints, correspondence, and other materials dating from ca. 1850 to the 1920s. |
avec ou sans stigmates ?
Je me fais des potes
Sur la quai à 16h il n’y a jamais grand monde. Là un black , et un petit qui roule des mécaniques, allume une clope, taquine le grand, lui dit « qu’il suce des bites « , crache et recrache et me regarde et tourne autour de mon vélo. Il me fascine parce que je me dis qu’à 12 ou 13 ans, il est déjà cuit. C’est tracé. Il a du shit dans la main, il l’égraine.Ca le passionne déjà le shit: « J’vais tirer 3 barres de ton joint et jle tej, c’est dla caille ton shit… » Je ne sais pas ce qu’est « d »la caille » Bon. Et un molard de plus , et il tourne et il vire. Il y a de la mousse blanche de salive ici et là sur le quai. On peut le suivre à la trace. Je lui fais un grand sourire et ça l’étonne on dirait. Du coup il s’approche et me propose une taf. Puis il reste un peu, chante son rap-il a l’air défoncé- il lève la jambe comme à la boxe Thaï à côté d’un pépére qui ne sourcille même pas.
C’est certain qu’on est pas rue du Bac
Puis il partent en tête avec leurs bonnets, leur survêt . Le grand calme et lent. Le petit qui frétille et saute.
Finalement c’est moi qui me prend une prune de 50 euros. Pas de ticket comme d’habitude.
Je ris.
RV
AH LE BRAVE HOMME
Pourquoi de tels sièges? Airbus pense que les passagers seraient prêts à endurer cet inconfort en échange d’un vol moins cher.
On parle on parle et toujours sans savoir. Hier alors que j’allais rater mon avion car je pensais qu’il décollait à 17h29 et qu’en fait c’était deux heures plus tôt, on a foncé vers l’aéroport.
J’ai couru comme une dingue, posé mon sac contenant mon passeport devant la voiture pour courir plus vite et la fille du desk m’a dit:
—Impossible sans passeport.
Alors j’ai dit que j’avais un cancer (!?) et que le passeport était lourd à porter pour quelqu’un dans mon cas. L’apitoyer ainsi à marché . Mais il était déjà 15h29 passées. Bon. L’avion est là et vide; Bizarre. Je me suis installée , ai fait bon voyage vers nulle part ( me souviens pas). Quand on a atterri j’ai filé au procès de DSK.
C’était intéressant d’ailleurs. Et soudain alors qu’on lui communiquait une peine plutôt lourde, il est allé à la barre et a déclaré:
—Mais comment pensez vous que HD ait pu prendre l’avion qu’elle avait râté, car elle l’a râté.
J’étais surprise moi qui n’avais rien râté du tout.
Il a ajouté:
—C’est moi qui ait payé cet Airbus. C’est moi qui ait payé 600 millions d’euros pour qu’elle puisse voyager.
Cris d’étonnement dans la salle.
Applaudissements.
Il a été acquitté un peu grâce à moi.
MAIL DE A./HERZOG ECRIVAIN
« Chère Hélène,
Au vol (je fais cours demain matin sur Fischli & Weiss)
OUE!!!!
Herzog a écrit deux livres magnifiques (vraiment), à l’opposé l’un de l’autre.
Conquête de l’inutile (capricci), journal de tournage de Fitzcarraldo, en 1981, est aussi dense et foisonnant que Le Chemin des glaces (Petite bibliothèque Payot), écrit en 1974, est limpide.
J’aime également les deux, ai lu d’abord Le Chemin des glaces… mais tout dépend de ton humeur et de ton envie.
Enfin le Manuel de survie paru aussi chez capprici, qui réunit plusieurs entretiens de Herzog, n’est pas inintéressant – très loin pourtant de ce que sont les deux autres livres qu’il a « vraiment » écrits.
Amitié vive, »
A
UN CURE DENTS POUR LE CHEVAL
C’est ce que j’ai entendu cette nuit et qui m’a bien fait rire. Je dresse l’oreille mais seule cette phrase était intelligible. mais où est -on lorsqu’on dort? ! Je ne suis certes pas la première à me poser la question. la nuit c’est un peu angoissant je dois dire d’avoir à côté de soi quelqu’un qui semble vraiment » de l’autre côté »
Viens de lire un article sur des jeunes garçons qui tentent de revenir de Syrie. terrible.
J’en ai marre d’entendre ces mots 100 fois par jour: Daesh, EI, mécréant, mauvais musulman, combattants, califat, Abou machin etc… Mécréant est le plus stupide.
EN COURS
P. n’a pas joué depuis 7 ans, mais vu ce que j’ai vu, je vais sérieusement souffrir car je n’ai jamais vu arriver sur moi des balles à cette vitesse.
Bon. J’avais l’excuse de cette grosse gerçure au doigt . Excuse assez mince je l’avoue.
Hier soir on a bien ri avec J. quand elle décrivait le room-service.
Moi je n’ose pas aller à Arg de peur de voir ce que j’ai peint l’autre jour !!!Cet aprem, visite de la sans doute nouvelle galerie. Et sans doute une saut à la bibliothèque après avoir déjeuné avec Anne.
Le livre de Lacan est très drôle ( 3 conférences je crois ) même si tout cela m’échappe un peu je le confesse. Tant d’abstraction me déstabilise, et j’ai l’impression de ne pas avoir de repères en lisant. Dans le Coeur de verre de Herzog qui se termine sur des images dignes de Caspar D Friedrich, les personnages sont ils sous hypnose ( on le dirait ) mais est ce une légende. Parfois ( vers le milieu c’est un peu ennuyeux mais peu importe. J’adore. C’est toujours assez extrême et excessif. a. M’a suggéré un livre , il faut que je retrouve et le commande. Je cherche. A suivre
Pendant l’export
Roudinesco Lacan
et Lacan Heu le titre… Un petit livre.
tennis pas mal. Puis courses car D vient dormir après avoir démonté le décor aux Abbesses. Il y a une tonne d’accessoires et aussi la structure copieuse. de manière générale, trop de tout ce qui nuit et gomme les images les plus belles ( Le petit Eyolf). Trop visuel et on n’a plus rien à faire. Par contre lorsque les personnages disparaissent comme des fantômes gris qui glissent entre les marches c’est très beau. Et l’aquarium aussi.
Après avoir utilisé les séquences aquarium filmées à Bruxelles dans le film de Nicole, (partis psychanalyse ) je me disais qu’il n’y a rien de tel que des poissons qui glissent au milieu de végétaux vrais ou artificiels, pour indiquer le » subconscient », ou un état un peu hypnose. C’est sans dout eun peu usé mais ça me plait. Puis il y a des poissons qui écoeurent ed part leur forme ou matière: Ceux des restaurants chinois par exemples, gras et gros qui tournent dans un espace ridiculement petit. J’aime les poissons noir intense, petits. Bon.
Deux nuits de suite de rêves assez pénibles. Camp de concentration avec livres que je dois cacher si je ne veux pas être punie et avoir les dents arrachées. Arrivée à la Villa Médicis avec une grosse voiture noire. DS qui attend devant et je lui dis avoir un brosse à dents pour lui et pouvoir prendre ses bagages. Mais quand je sors des jardins j’oublie de prendre à droite ce qui est le bon chemin et je me trouve dans une sorte de village à la rue principale très étroite. on avait laissé des pâtes dans un saladier depuis l’an dernier et comme moisissures il y avait des boucles d’oreilles noires en velours avec une sorte de blason or.
Eh je mets vite fait David Gueta car je n’ai pas la moindre idée de ce que c’est . C’est nul nan? Des trucs de minet? Faut qu’on m’explique.
COEUR DE VERRE HERZOG
Waves…Last wall
C’est assez impressionnant de voir les séances d’hypnose de Erickson. que je découvre.
Ca me fait penser à Spellbound cette histoire de neige.
C’est envoutant je dois dire. Ca dure 30 mn. pas toujours facile à comprendre.
Tout est relié en fait car l’hypnose ou une certaine hypnose soutend aussi le livre de DH, Atlas, ou le Gai savoir inquiet qui est un livre passionnant. Entre Goethe et Aby Warburg, Walter Benjamin
Different people in a room. Austria.War.
SA voix est extrêmement douce et lente. L’image très mauvaise mais assez belle je trouve.
C’est filmé derrière un miroir sans tain.
Skiing is very nice
You can’t ski on lakes
Shadows are changing and I see a girl
Snow on the top
Its a strange experience
I can dream that et you are a small child Thats right. What is your name. Who am I.
Que ferez vous en 1952?
Skiing is very nice
You can’t ski on lakes
Shadows are changing and I see a girl
Snow on the top
Its a strange experience
I can dream that et you are a small child Thats right. What is your name. Who am I.
Wide awake
Je regarde pas mal de films abimés, dans doutes des vieilles VHS qui s’effacent.
j’essaie de brancher le video pro sur mon ordi ici pour vérifier ce qui ne va pas. Rien. Auparavant même avec mon vieux mac, ça fonctionnait. Là il ne détecte pas le moniteur externe et quand il le fait il y a « pas de signal » Est-ce le câble. J’en sais rien. Fait tomber mon appareil photo qui n’a pas aimé.
Hier peinture 8 heures de suite à me débattre. Epouvantable. l’autoportrait de Goya est une sorte de point de départ dont il ne vaut mieux pas voir l’arrivée.
Flemme de bouger.
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