Notes

Au XVIe siècle les Gonzaga invitent à leur cour Giulio Romano, qui avait travaillé à Rome avec Raphaël pendant de nombreuses années.

L’œuvre la plus importante de cet artiste à Mantoue est le Palais Te : une villa à l’ancienne imaginée par la fantaisie d’un peintre architecte fils de la Renaissance mais qui suit sa « manière ».

Frédéric II, marquis de Mantoue, fait construire en 1524 un palais à l’extérieur de Mantoue, à l’emplacement des anciennes écuries sur l’île Te d’où le nom du palais .

Il confie le travail à Giulio Romano, un des élèves de Raphaël.

Giulio Romano réalise une bâtisse rectangulaire avec une succession de cours carrées, de jardins bordés de colonnes.

Il a fallu près de 10 ans pour compléter la décoration des pièces car chaque centimètre du palais est décoré de fresques des stucs

Avec Giulio Romano collaborent Benedetto Pagni ou Rinaldo Mantovano.

Les fresques sont somptueuses, les thèmes représentés suivent la mythologie grecque et romaine, Les métamorphoses d’Ovide, L’âne d’or d’Apuleius.

Remarquables sont la salle de Psyché, la salle des chevaux et celle des Géants. Une fois le Palais terminé, Frédéric fit demeurer sa maîtresse « officielle », Isabella Boschetti, dans ce qu’il appelait son Palais aux « chantages lucides » (Palazzo dei lucidi inganni).

Peut être demain. J’attends

J’attends que ma lumière s’allume . Suis entre deux eaux. Je tournicote, je lis, je Safarise. Commandé Le voyage de Shakespeare de Leon Daudet dont parle Godard dans son article.

Tiens voici R. qui arrive de son footing. Il est fou.

Moi je ne ferais que ça. Du sport. Du tennis. Rien d’autre. Pas d’idée. Des idées. Plutôt écrire.Regarder.

Pluie. Moche. Pas de lumière. Gris . Froid jusqu’à l’os. Beurk.

Oublié ma tondeuse à l’école. Ca pousse. J’aime pas..

J’en ai une qui est a peu près l’équivalent de la Lada. Elle sent lesvieux pays de l’est et le brouillard et les petits marchés avec deux pommes et un chou au coin d’une rue.

Moser c’est la marque. Lourde. Alors je vais racheter un truc plus léger.

et Nicole / Merde / Finir ce bouquin. Finir le Cerf des Tranchées. Ranger les notes.

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Criterion

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Dans le métro et sur le quai, elle était dans ses bras elle l’embrassait et son pied gauche était nu, posé sur sa chaussure à lui.

Dans son sac de couchage un peu crasseux, il est un peu au chaud, adossé dans le recoin du supermarché. Il lit un « Match » avec un peu de gourmandise.

Les américains ne disent pas format, c’est plus pratique…

Il n’y a plus de format/ il n’y a plus de cadre

haute définition, comme si définition ne suffisait pas

Je ne peux pas parler de chris Marker

Godard Entretiens ( lien que Marc vient de m’envoyer)

La comtesse au cinema des cinéastes

Craintilleux

En rentrant je trouve un mail d’E et en pièce jointe un magnifique article sur la brocante de Craintilleux, où les tripes et l’andouillette de nos régions ont si je lis bien, coulé à flot.

Craintilleux a toujours été un nom qui sonne bien à mon oreille. I

Il m’évoque une personne assez maigre qui sautillerait de crainte ( ben quoi?). En fait craintilleux me fait penser à l’ombre de Dracula. Non, Nosferatu.

Genre. Ou à un personnage de conte.

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Vampyr : L’Etrange aventure d’Allan Gray Maurice Schutz


Froid de canard. RV à l’atelier pour la peinture.

C’est quand même difficile une commande.

Ca ne rend pas particulièrement à l’aise.

C’est un peu comme lorsque le coiffeur ( je suis épargnée) vous dit en faisant virevolter le miroir derrière vos deux oreilles , et s’arrêtant sur « le mieux -écrit », c’est comme s’il vous disait:

—Ca vous plaît?

Deux ou trois solutions:

L’enthousiasme sincère

La reflexion sincère face à la nouveauté

Le sourire un peu crispé:

« C’est très bien « / en se disant  » Je recouperai devant,, ou ( face à un paysage gonflé à la brosse ):

C’est pas grave je me laverai les cheveux en rentrant et on verra plus cette horreur qui ne me va pas.

Je m’égare.

Je ne suis pas Henry Miller , on l’aura remarqué mais j’aime bien lorsqu’il dit qu’avec une machine à écrire, les mots prennent le pouvoir et qu’à la main ça résiste.

C’est certain que le clavier m’entraîne , mais je me répète, et que ça coule de source. Bon ou mauvais ça coule et sans préméditation. Je m’en étonnais quand j’écrivais Le cerf des tranchées et que je laissais parler les deux soldats comme si j’écoutais à la porte? Il n’y avait qu’à transcrire.

Ce soir je vais avec C. au Sylvia Monfort où Jean m’ a gardé deux places. Ne sais pas trop ce qu’on va voir.

Je me suis allumée la voisine d’Argenteuil qui grince des dents parce que j’appuie MON vélo sur SON mur.

Je lui ai conseillé la lecture, qui calme les troubles liés à la propriété et ses tracas. Je me suis excusée de la traumatiser ainsi et c’est vrai que je comprends la gravité de la situation!!!

Bougera pas le vélo, c’est certain.

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PEUX PLUS : ( même si j’aime bien Lunettes Rouges )

« ce projet souhaite interroger…blablabla « 

« elles questionnent aussi la manière dont… »

« À l’image de l’intervention invisible et inodore de la peinture augmentée de gingembre et de fleur d’oranger agissant selon l’effet placebo (Décosterd et Rahm), les oeuvres dévoilent leur potentiel fantasmatique et transgressif. »


….Sur cet accompagnement érudit( pauvre Daniel Arasse ), les trois danseuses retirent délicatement le tampon – immaculé- de leur sexe et l’exposent comme une relique.


HUM HUM HIHAN

la montagne à Paris

Chez le kiné. Salle d’attente

—Ca s’est bien passé dimanche?

—Oui. On s’est promenés avec mon fils. On est montés mais on a pris le funiculaire. Oui parce que ça monte. Et avec ma patte….

On s’est assis là-haut, on a mangé une glace. Ca fait du bien…

—C’est sur une bonne glace…

—Non, mais ça fait du bien parce qu’on respire là-haut. Eh, c’est que l’air n’est pas le même. Ah ça… C’est presque la montagne Montmartre…

600 m ; on les sent. Ca ventile je vous assure….

Henry Miller

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Je me bagarre avec le GPS que j’ai eu à Noël et dont je ne me suis jamais servi.

J’avais un mauvais souvenir de ce machin. C’était à Marseille avec R., Pierre Vaneck et S. Qu’est ce qu’on a ri. Ri, et tourné. Jamais pu arriver au resto: « Tournez à gauche, tournez à gauche »

Donc ça y est mais au début Impossible de comprendre comment ça marche.

Faut dire que je ne bougeais pas . J’avais le truc en main, et vissée je me disais:  » Ca marche pas ».

Donc j’ai compris qu’il fallait bouger et que ce n’était pas un indicateur d’état d’âme, que ça ne disait pas comment passer d’une réflexion sur Piaget et l’ombre, à la cuisine pour y savourer un oeuf à la coque. Ca niet de niet

Hé, c’est qu’au début on n’a pas confiance.On se dit , mais comment elle sait où je vais cette blonde?

Je vais l’embrouiller pour voir.

Mais on ne lui fait pas à Blondie-Road, elle s’y retrouve! Ah ça, c’est super .

Ce qu’elle n’avait pas vu c’est que le Pont de Saint Denis où je ne sais pas, est en travaux.

Merci pour tout. Pour les embouteillages sur le quai de Seine. Là j’ai vu sous la pluie battante des types qui ramenaient des bouts de bois, des planches des machins.

Deux fourmis vers un bidonville que j’ai entr’aperçu en quittant mon GPS des yeux et en me retournant. Un campement. C’est dingue ça quand même. Même si je le sais c’est toujours rageant.

J’avoue que pour la banlieue c’est cool leGPS

Il est joli celui-ci . Il ne marche qu’à la voix

ENS

Ce qui est pénible avec L’ENS, c’est qu’ils font leurs mises à jour le WE. Alors pour s’écouter bien tranquille une petite conférence du genre Antonello da Messina nei detagli. Tintin….

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Arnaud a réussi parfaitement son film « Le clandestin »

Montage terrible. Dans le sens super bien. On n’y croit. Vraiment je suis jalouse!!!!!

Bon, comme la reine d’Angleterre a commencé à écrire, je vais poursuivre la lecture de ce livre très spirituel. Après j’en commence un autre et je me garde mon Casanova en fond.

MT a fait beaucoup de progrès au tennis. On a joué ce matin sur terre battue qui est un régal.

Trainer sa carcasse

Marc m’appelle ce matin et m’invite à déjeuner. J’avais prévu d’aller « travailler », puis j’ai répondu oui , sans réfléchir.

Le temps de finir le texte Taipei-ouf c’est fait et me voilà au métro Anvers plein de touristes avant l’ascension vers Montmartre/

Nous allons au Chien qui fume. Une bonne maison dirait-on.

Et de fait. On nous installe.

Je commande un coca. Marc de l’eau qui pétille.

Ce qui nous intrigue c’est la table pour deux un peu plus loin.

C’est celle d’un client seul et absent.

Il n’a laissé qu’un dessert entamé, chocolat sur la serviette, sac à dos flashy et sorte de gourde -biberon sur la nappe.

On a imaginé la personne, âgée de moins de 10 ans et déjeunant seule.

C’est drôle d’imaginer un enfant qui viendrait seul, commanderait des trucs comme un adulte.

En parlant d’enfant j’ai beaucoup aimé (? son prénom ) le garçon de Lisa M. C. aussi. Il a une autorité. Je ne lui ai pas parlé mais on sent une personnalité. Peut être maturité.

Puis sont arrivés les adultes.

Une femme près de l’enfant et un homme grand, chemise cravate. Pas tout jeune. Ils ont commandé des calamars et je ne sais quoi. On sentait l’autorité de l’homme. Une présence, quelque chose…

Nos deux marmites cuivre. Sous le couvercle un beau poulet aux morilles .

Nous avons, en bavardant de choses et d’autres attaqué la bête. Et soudain l’homme que je pensais Italien :

—Vous avez assez de morilles ?( il soulève nos couvercles e fronçant l’oeil ) Non. Il y a plus de pommes de terres que de morilles. .. Bon… a t’il dit en soupirant.

Une sacrée personnalité , ce patron peu riant, mais quand-même si, et corse probablement.

Il a abandonné son troupeau de calamars et est revenu des cuisines en râlant avec … des morilles. On a ri et souri.

Repris notre conversation. Alors:

—Vous n’avez pas pris de calamars? Ah, vous avez eu tort. Ils sont délicieux. Cette salade et délicieuse. Parce que savez vous, c’est long à préparer…

Nous reprenons notre conversation devenue un peu cahotique.

—Parce que les calamars…

moi

_ il faut savoir les attraper

lui

— oui leur parler gentiment… les laver, les égoutter.

Moi et Marc aussi pensions que notre déjeuner allait être grillé par ce personnage intéressant assez pittoresque tendance sobre- qui avait un peu envie de poursuivre et parler de son métier….

On commençait à se dire que si on arrêtait de parler, il allait nous parler des calamars .

Non, tout a été parfait jusqu’à la salade de fruit:

—Il n’y a pas de fraises?

—Si si il y en avait une grosse très belle… on l’a mangée

— bon, bon.

Et bien le type à drôlement l’oeil et vous pouvez aller manger bourgeoisement dans cet établissement bien tenu et très bon.

Genre cuisine traditionnelle.

J’aimais bien entendre son accent du midi et faire comme s’il croyait que son petit garçon était une souris cachée sous la table, puis un chien, puis un chat. ( en corse )

Mais on sentait vraiment le maître du navire, celui qui voit tout et aime son métier. Pas commode le mec.

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©Accidental Mysteries


Il faisait drôlement froid aujourd’hui.

Et aussi j’ai résisté héroïquement à l’invitation d’A pour Agnès B.

J’ai choisi les livres aux fringues.

Et quand on fait ça c’est super bien parce que ce sont vos amis qui vous offrent des vêtements. c’est ce qu’on fait F. et A. et c’est drôlement sympa.

Ensuite je ne savais pas trop quoi faire ( mode actuelle depuis mon retour) et suis descendue à la FNAC où j’ai passé au moins deux heures a commencer des livres, regarder des gens et écouter ce qu’ils demandaient comme bouquins.

C’est amusant cette variété de demande. De Jules Verne à Styron, à Pirandello, à la fille qui cherche »n’importe quoi mais pas lourd » … Je me suis assise, ai lu une nouvelle de Richard Yates -connais pas( 11 histoires de solitude), commencé l’amusant La reine des lectrices -titre Français – de Alan Bennett. où l’on assiste à la nouvelle maladie de la reine d’Angleterre: La lecture.

J’ai regardé une nouvelle de Virginia Woolf, un portrait plus exactement, Henry Milleur m’a retenue et fait rire un bon moment-Ma vie et moi-, 3 lignes de Swift.

Et feuilleté le journal de Thoreau. Dans une édition hideuse, avec des photos lamentables. j’ai recopié ceci:

A.S et WC se sont glissés au rythme des saisons et des mois dans son univers pour offrir une vision onirique et contemporaine de cette oeuvre intemporelle.

Je me permets de joindre à cette connerie, il n’y a pas d’autres mot , mon nouveau logo -Hihan quand je citerai ce qui à mes yeux est une perle de sottise

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âne qu’on paut acheter 21 rue de L’odeon

Retour tranquille à la maison. Engueulé un mec et son téléphone. Puis tranquille. Passage de C. qui travaille sur le thème de l’ombre pour son école.

Me dis que j’aurais du acheter Chamosso que je n’ai pas lu

Acheté un Sebald dont je ne sais rien.

J’aime bien la photo de Miller qui joue au ping-pong avec une fille blonde à poil.Un sacré charme ce Miller.

Tiens vla Assayas qui débarque chez Laure Adler.

« si jeune et pourtant une grande série de films….. »

J’ai faim.

Tout dans le même sac, les ânes les perroquets et l’argent.

Hier en rentrant R. me lit le texte de Muray quant à l’affaire du Perroquet de Broodthaers. Mais je ne m’en souvenais pas de ce truc. C’est à mourir de rire. Pauvre B. il a bien réussi son coup.

Un perroquet pour des ânes, bravo!!!

C’est super drôle ce truc. Vive Broodthaers que j’aime de toutes les façons, à la crème ou au vin blanc.

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La fille au chien

Plutôt que de ricaner je ferais mieux d’écrire mon texte pour Taipei. C’est certain.

Oui mais c’est comme ça.

Celle-ci, sans rire, je l’aime

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©J-naturalia sur Flickr

Unglee

Je pouffe de rire suite à des échanges de mails hilarants avec U.

Je ne peux que mettre les images source de nos délires.

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J’attends la suite avec cet envoi perfide:

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Rêve

— »Are you back in town my little chikadee ? »


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Je ris en trouvant ce mail de U.Et être une chikadee me remplit d’aise et me rend arrogante.Mail de C. qui enfin bouge à la suite du mien. L’été va être en partie grillé si en plus de Taiwan, l’église me tombe dessus ( si on peut dire)Le Repenti s’amenuise . Ou se décale vers Août.
Rêve de Nicole qui avait au bout des doits des espèces de pinces en plastique transparent qui font super mal.. Susan Sontag écrase entre des feuilles comme pour un herbier de la glace à la vanille, de la menthe, de la chantilly et des morceaux de Chou fleur. Je me dis tiens quelle bêtise cette recette. En plus c’est dégoûtant cette bouffe écrasée et gelée.Au lieu de prendre l’escalier je m’engage dans une sorte de toboggan de supermarché. Ne peux ni avancer ni reculer. Un des employés finalement me sort de là.Je dois acheter une salade pour cette photographe. Puis traverse une boite de nuit dont je me dis qu’elle est pour les touristes.Nicole peint . Les tableaux chez elle se placent comme dans la présentation Mac en faisant défiler les images lumineuses
Saint-Denis hier soir. Le stade. les gars jouent au football américain, c’est drôle ces monstres sur le terrain, avec leur casque dans les épaules.je me perds, arrive dans une zone d’immeuble.Université .Avenue Lenine. Puis Stalingrad. C’est gai ces nom là. Les mecs sont sont dans l’entrée. En Banlieue rien n’est écrit. On marche on marche parce qu’on connaît. On s’habitue mais au début je râle un peu.C’est vrai que les white intra-muros feraient bien d’aller voir en dehors même pas longtemps

BON….

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R et son footing du matin. Pendant que je mange un chausson aux pommes

Après ces quelques jours passés à ne rien faire en mangeant des chaussons aux pommes; je me traine à Paris. Avec en plus cette allergie et l’oeil qui pleure.

Après le RV pour Taipei, pendant lequel j’assassine des gaufrettes au chocolat, je tourne et vire et ne fais RIEN.

Demain j’irai à A. et ce sera mieux. Ici, à la maison je n’arrive pas à lire.

J’ai absorbé le tome 2 de Consuelo.

Je l’ai dévoré. Les masques, les capes à l’angle d’une tour, les Méchants et les bons, Frederic II le terrible, Voltaire ici et là, le comte de Saint-germain, Cagliostro, les tours et les cachots, c’est ce qu’il fallait près du feu.

Je suis arrivée avec une température de 29. Le temps d’avoir la trace de mon bermuda et de mes chaussettes: puis tout s’est dégradé jusqu’à 5.

Pas fait 2 cm de vélo. Ecouté une conférence sur Beuys et Brothaers, et sur les illustrations de livres de Jules Verne. Une autre sur Kieffer et Daniel Arasse.

C. nous a préparé une salade de retour ( partis + tôt= racket de la SNSf qui pique 10 euros par billet )

C’est drôlement loin Taipei

Pas question de prendre autre chose qu’un vol direct et de galérer à Amsterdam, Hong-Kong ou je ne sais quoi.

Pas eu le courage d’aller à Beaubourg là maintenant.

Froid.

Les trois vieux sur la place avec leur casquette, très occupés avec une montre à gousset au bout d’une chaîne. Une autre casquette écossaise. Des gens qui s’embrassent un nombre incroyable de fois pour se saluer. L’ennui total des ces petites villes. Je préfère être isolée à la campagne. Vraiment.

Courrier à C. Je deviens plus séche et exige une réponse par retour mail.

. A mon avis ça va barder dans pas longtemps. Il va falloir que je trouve le bon avocat.

Bon et maintenant je fais quoi?

Commencé Casanova mais mon livre est trop vieux; Il tombe dans tous les sens.

Laurent Terzieff/Molieres hier

C’est ce qui s’appelle la grâce, la sainteté ( si je savais ce que cela signifie)

Avec ses deux bras cassés ( abîmés, luxés, fêlés;.. ) et son corps transparent ,nous sommes assez loin de l’épaisse vulgarité des temps qui courent.

Splendide.

Hors du temps.

Hors du spectaculaire.

Hors de la « culture ».

Hors des produits culturels dérivés.

De l’interactivité, du ludique, de l’agrandissement….De la merde.

Et pas de « compagnonnage baba ».

« Le théâtre sur un tapis de Morts… »

Jean Louis B.

On se sent lourdingues dans nos concessions face à ces « arêtes là « , ces spectres bien vivants , concentrés de personnes, de sujets, d’auteurs , de fantômes, de rumeurs, de flou, de flous, d’invisible, de fantômes encore…

Une dame noire, un garcon noir/Martinique Guyane

1. Dans la rue

Hier en récupérant mon vélo ( et sa nouvelle sonnette bien brillante) je voyais venir vers moi une dame en costume.

Une martiniquaise me suis-je dit. J’entendais qu’elle parlait, chantait, riait. Je me suis dit qu’elle était au téléphone.

Comme elle se rapprochait, je constatai que non, elle n’avait pas de téléphone et parlait seule. Une de plus me suis-je dit.

J’avais décroché mon vélo et elle m’a dépassé en chantonnant cette fois., doucement;

Alors j’ai vu dans son dos un tout petit bébé bien au chaud dans son nid. C’était beau cette image. Comme si ils étaient seuls dans la rue. Elle et sa chanson, lui encore dans un chou.

Je l’ai dépassée et on a parlé un peu.

— Je croyais que vous étiez un peu dingue et que vous parliez seule!

Elle a ri . Me disant que c’étaient des triplés et qu’il fallait qu’elle se dépêche car les deux autres devaient piailler.


2. Dans le train d’Argenteuil

C’est vide. Il est 16h.

je lis comme quand je pars ou reviens de banlieue, les Mystères de l’âne. Tranquille. Il fait presque chaud.

Un garçon noir arrive. Veste de bleu de travail, cheveux épais et tressés correctement.

Il s’assied près de moi .

—Tu voudrais pas me baiser?

Je ne manifeste aucun étonnement, ça me surprend même et lui réponds en souraint comme s’il m’avait demandé ce que je lisais.

—Non…

— Non, mais tu veux pas me baiser ?

—Non, non je t’assure. Tout va bien ( genre vous reprendrez bien un peu de tarte aux pommes)

Il est un peu contrarié. Il fronce l’oeil pensif. Mais il est très doux.

—Allez s’il te plait.!!! Moi je ne te baise pas. C’est toi. D’accord?

—Je t’assure que non. Qu’est ce qui t’intéresse le plus toi?

—Ce qui m’intéresse c’est que tu me baises.


D’accord, je vois le dossier me dis-je.


Là, j’ai souhaité que quelqu’un monte,p,arce que le mec pouvait changer d’humeur…

—Alors c’est non? Tu me mets juste un doigt si tu veux.

Et moi j’ai continué sur le ton, vous en êtes un autre…

_ Non, vraiment c’est non.

—Tu sais les filles ici je ne les aime pas. ( il est vraiment contrarié,ça fait peine…) Toi je t’aime bien, tu es calme. T’es vraiment bien.

Les filles ici quand tu leur dit que t’as envie d’être baisé par elles, elles crient, elles t’insultent. Je suis arrivé de Guyane il y a un an et demi et je n’ai pas ce problème avec les Brésiliennes.

—Ben, cherche une Brésilienne alors. C’est un peu normal que les filles hurlent non? C’est un peu brutal ta proposition, non?


—…Non, toi t’es bien.T’es bien pour me baiser. Tu descends à Saint-Lazare?

—Oui oui

— Ben alors on a le temps!

—Le temps de quoi.?

_Le temps que tu me baises. Tu ne te déshabilles pas rien…

Il me regardait fixement, contrarié vraiment et commencé à se frotter , disons-l’oreille même si on a jamais vu une oreille à cet endroit.

—Tu me trouves pas beau?

—Non, ça n’a rien à voir. C’est mon livre qui est beau pour le moment.

—Alors tu me téléphones tout à l’heure et puis tu me baiseras plus tard. D’accord?


Ca devenait un peu saoulant cette affaire. Mais l’expression du type était si peu en relation avec ses propos que ça m’intéressait.

—Alors salut!

—Oui, bonne journée.

J’ai entendu le verrou de la porte des toilettes.

En rangeant mon vélo dans le coin vélo,, j’avais aperçu qu’on avait jeté dans la cuvette un emballage de sandwiches triangulaires, les trucs dégoûtants en pain de mie. Je m’étais dit: C’est dégueu de jeter ses boites là dedans.


Dessin prémonitoire!


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Argenteuil-Jeu de Paume

j’aime bien entendre le bruit du Duke en bas. Sirène de pompiers. J’arrive de la projection de courts films de Vittorio De seta.

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C’est purement magnifique.

La pêche à l’espadon, la nature, les bergers. Un monde disparu.

Plus proche de celui d’Ulysse que du notre même si 50 ans seulement nous séparent de ces documents.

Documentaire pour remplacer De Seta bloqué par le nuage…

Des informations c’est certain, des témoignages mais horrible montage avec effets, musique de fond et toutes les balourdises y compris le passage du noir à la couleur pour arriver au moment présent… Primaire.

Avant j’étais passé vite fait chez décathlon m’acheter un tuba. idée soudaine et des chaussettes de tennis.

Toutes les miennes ont disparu. En plus, une de mes Nike blanches que j’avais aux pieds à Arg. est maintenant orange. Pigment oblige. J

‘ai buté dans un pot et hop. Irrécupérable.

Ca me rappelle, à Rome , le jour où Lucien Durand et sa femme sont venus dans mon atelier. L. portait un pantalon jaune poussin. Un pot de pigment Bleu de Prusse était là , au même moment, le même jour. Les deux se sont entrechoquée .

Le Bleu de Prusse est une catastrophe.

Le vert que j’ai utilisé aujourd’hui aussi. avant de partir j’ai vu que je ressemblais à un figurant de film de la Hammer.

Hier dîner avec A. venu seul. J., histoire incroyable a récupéré sa voiture volée. Mais elle est calcinée et à l’intérieur il y avait une petite boite contenant … les cendres de son père. Un vrai sujet de film.

A. prépare son film. Je l’aime bien. Tout cela est gai. C. repart en velib car Coco l’attend. Tiens elle ne m’a pas rendu ma carte.

Dois écrire à M.F. Je ne sais pas ce que j’ai fait, pas fait mais je n’arrive à écrire ou répondre à personne. Je vais boire un coca Entendu passer des avions. Mais très haut.

On ne les voit pas. Ai mangé du riz sur la terrasse avec du thé.

Ecoute une émission sur Jacques Chessex dont je n’ai lu que le dernier:  » Le dernier crâne de Sade

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cloud/Eyjafjöll

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photo sur le nouvel Obs

Allons voir comment se porte notre petit nuage de cendres

Le point.fr

« Un nouveau nuage complique le retour à la « normale » du trafic aérien en Europe. »

L’éruption du volcan islandais s’est intensifiée envoyant un nouveau nuage de cendres vers la Grande-Bretagne.

« L’éruption du volcan en Islande s’est intensifiée et un nouveau nuage de cendres se répand au sud et à l’est en direction de la Grande-Bretagne », ont déclaré les services nationaux du trafic aérien (NATS) qui gèrent l’espace aérien britannique.

Luttez contre la pollution du nuage
en Respirant de l’Oxygène Pur

Qui en veut?

– GOX, canette à oxygène pur

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Mélanges inoffensifs

Je « m’enberlificote » un peu dans les jours. Samedi soir, retournée voir l’Audition.

Beaucoup de plaisir. La pièce a évolué et Manu me fait beaucoup rire. Marielle impec , Roger en diable est parfait , et Audrey goodgood….

Hier Dimanche, marché le matin avec R. et S. Puis RV pour dossier.

Ai aussi un peu dormi en écoutant une conférence.

Je file

Cuicui cui

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Bleu et chaud

aujourd’hui j’ai décidé de ne rien faire.

Ce matin lu le texte de A. Envoyé mini suggestions infime.

Hier visite à A. Mais c’est quand j’ai un RV que les transports déconnent. Classique.

C’était très agréable.

J’aime bien les gens dans l’atelier. Il y a celui qui ne bougent pas. Celui qui circule, s’arrête lève la tête…

On a bu un verre sur ma terrasse fracassée. Il faudrait quand même faire quelque chose.

J’aimerais aussi louer l’atelier en Juillet et en Août

Retour Paris en voiture pour moi.

Claquée. je regarde , absente le début de »Le premier venu » de Doillon.

Je trouve que c’est un peu ennuyeux, mais les acteurs sont formidables .

Lui , je ne sais pas son nom, Thomassin, Gérald Thomassin.

Et Clémentine Beaugrand.

J’ai toujours, mais c’est personnel du mal à regarder les paysages de la Baie de Somme, le Crotoy et pire Saint-Valéry.

Ce sont des endroits magnifiques ( et redoutables en hiver) mais c’est difficile d’oublier la fin de D. là-bas. Brrr. et encore Brrr.

je me vois sur le parking près de l’hôpital, détaillant la côte, prenant l’air et la vie à plein poumons avant le mouroir.

Deux éclairs, un au chocolat, l’autre au café. Puis la promenade.

Je pousse le fauteuil dans les couloirs vert d’eau. Le vent dehors. C’est bon. le café au soleil. Peu de mots. La presque fin.

Notre dernière conversation avant le coma.

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J’écoute en souriant Slavoj Zizek

 » Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur Lacan sans jamais oser le demander à Hitchcock « 
Courrier à PM

La fin de l’âne

« Fantastique ! Béatrice Gonzalez est formidable. Tous les détails. Bambi, l’Algérie, 1958, le Daily Mail…

Si je comprends bien, Philippe est le concepteur du site 7flammes qui n’a pas répondu à mon mail, mais malgré tout, la vérité est apparue au grand jour. Ce n’était donc pas une représentation de Peau d’Âne au théâtre des Armées.Ce fut une belle quête. »

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La verité sur l’âne/ BAMBI

Voilà grace à Beatrice Gonzalez et Simone Amouyal des infos, des Donkeys-infos.

Avez vous vu cette explication?

Le militaire est le meilleur ami de l’âne 11 MARS 2007 PAS DE COMMENTAIRE

ane

Rien à voir avec l’actualité médiatique, mais j’aime beaucoup l’image ci-dessus, qui m’a été transmise par mon voisin et néanmoins ami Philippe. L’histoire de cette photographie est également très intéressante, la voici :

En 1958, un légionnaire de la “13″ (13e Demi-brigade de Légion étrangère) en opérations trouve un âne crevant de faim dans le djebel. Le légionnaire le ramène à la base et la bête devient la mascotte de l’unité sous le nom de “Bambi”.

Une photo paraît dans le “Daily Mail” de Londres.

La Légion se voit remettre un diplôme pour services distingués par la “Société américaine pour la lutte contre la cruauté envers les animaux” ainsi qu’un hommage de la “Société Royale pour la protection des Animaux” (RSPCA) de Londres.

Anonymat oblige, la récompense fut donnée à titre collectif.

Par ailleurs, Philippe m’a expliqué qu’aujourd’hui, le 2e Étranger d’infanterie a aussi un âne pour mascotte, un nommé “Tapanar”. Immatriculé en tant qu’animal militaire, il dispose à ce titre d’une solde permetttant son entretien et un caporal-chef est chargé de veiller sur lui. Il participe aux prises d’armes et représente dignement les mules des anciennes compagnies montées.

Les ânes ont donc de l’avenir dans l’armée… Etonnant, non ?

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Bonjour,

Je ne parviens pas à vous laisser un commentaire sur votre blog, alors je vous l’envoie pas mail :
Concernant la photo du légionnaire qui porte un âne, sur le site où vous l’avez trouvée (7flammes.com) il y a le commentaire suivant :
« 1958 :
Anecdote :
En cette année, un légionnaire de la « 13 » trouve un âne crevant de faim. Le légionnaire le ramène à sa base et la bête devient la mascotte de l’unité sous le nom de « Bambi ».
Une photo paraît dans le « Daily Mail » de Londres.
La Légion se voit remettre un diplôme pour services distingués par la « Société américaine pour la lutte contre la cruauté envers les animaux » ainsi qu’un hommage de la « Société Royale pour la protection des Animaux » (RSPCA) de Londres.
Anonymat oblige, la récompense fut donnée à titre collectif. »
Ce commentaire provient de cette page
http://www.7flammes.com/chronologie.htmqui est la page du site qui pointe sur la photo.
Par ailleurs, le concepteur du site donne l’origine de la photo ici :
http://www.7flammes.com/concepteur.htm; elle vient donc du site « Monsieur légionnaire » dont je suppose que c’est ici : http://www.monsieur-legionnaire.org/. Mais je n’arrive pas à retrouver la photo sur ce dernier site.
[D’autres occurrences de cette photo sur le web, par ex. ici :
http://semiologie-television.com/?p=331mais il semble que ce soit la même source (Philippe) ie 7flammes]
PS : D’après ces commentaires, l’âne se porte bien. Je pense que l’arrière-train peut être caché derrière le bardat du légionnaire. Les 2 pieds arrière sont probablement attachés ensemble.
PS2 : je viens de penser que peut-être faut-il que vous validiez les com. pour qu’ils soient visibles sur le blog; dans ce cas je viens de vous bombarder avec plusieurs com. identiques d’affilée …
Bonne journée,
B. Gonzalez, une lectrice du blog .

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Bonsoir,
Je corrige ce que j’ai écrit trop vite dans le mail ci-dessous : la source « Monsieur légionnaire » mentionnée par 7flammes.org n’est sans doute pas le site
http://www.monsieur-legionnaire.org/(en tous cas je n’y trouve pas beaucoup de photos) mais plutôt un livre d’un certain Jean Hallo : http://www.amazon.fr/Monsieur-l%C3%A9gionnaire-Jean-Hallo/dp/2702503705.
Sinon pour l’âne, je retire ce que j’ai dit : il n’a pas l’air très vif en fait.
Bonne soirée,
B.Gonzalez

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