Derusher

Quand je pense à e que j’ai à dérusher pour Jean etc. ( écouter et écrire tout ce qui se dit), ça m’épouvante.

Il faudrait une âme charitable pour le faire. Mais à qui demander de bosser sans fric.?

j’aime bien le terme: Finestra inginocchiata pour désigner une fenêtre de rez de chaussée donnant sur rue ( en italie bien sur )

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60 euros

C’est le prix de mon nouveau vélo, gris celui-ci; acheté à Herblay au trocathlon dont j’arrive.

Ces banlieues marchandes sont tristes. Pièces pour voiture, fleuristes en gros, lavage de voiture.

Je suis dans les 40 premiers. La première fournée s’arrête à moi. Super. Je n’y passe pas des heures. Je m’en fiche. Il faut que les vitesses changent et que ça roule. A part ça, il faut que ça ne se repère pas.

J’achète une bonne sonnette et un garde bout. Comme le prix n’arrive pas et que le code barre déraille, le vendeur me donne tout.

Le secret, place Clichy du socle vide entouré de verre comme une cabine téléphonique d’altitude sur lequel je rêve de poser depuis longtemps…??? C’est le socle de Fourier.

R. attend que sa voix revienne de voyage.

Je termine le livre de Claude Arnaud commencé hier. Beau temps. Me sens hors de tout. Ecoute Bastien Bastienne

Rêve

Un passage en Angleterre. Sorte de marché aux puces chic. Je suis arrivée avec un seul sac et à présent je ne sais plus comment porter mes affaires. Pourtant je n’ai rien acheté. J’ai davantage de dossiers, des vestes que je tente de rouler pour les transporter.

Je me retourne et vois une sorte de monument rouge sang ou plutôt caput Mortuum qu’aurait pu concevoir Jeff Koons.

Un socle et un personnageen son centre , le tout de la même couleur, puis cela vire au bleu gris et le personnage se dédouble en tournant , puis ils sont quatre et tout revient dans l’ordre du Un.

On me suspend par une oreille et à l’aide d’une pince à linge on m’accroche à une barre de bois.

Ca fait mal et cette douleur me réveille. Elle persiste. Eveillée je me frote le lobe.

C’est exactement la même douleur que cet été lorsqu’une guêpe m’a piquée. Un instant je crois qu’un insecte était dans le lit.

Mais c’est pure suggestion. je m’étonne que l’on puisse revivre une douleur à ce point. je pensais que par une sorte d’hypnose on pouvait faire le contraire. Le sens des événements est étrange.

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Picasso envoyé par R.

extinction

Non, il ne s’agit pas ici de Thomas Bernhard, mais de la voix de Roger qui oscille entre le perroquet des iles et le chuchotement.

Merde.

Obligé d’arrêter une semaine. On attend le rendez-vous avec spécialiste de ce genre de trucs..

Hier l’exposition Basquiat prise d’assaut, queue jusqu’à l’avenue Marceau. N’importe quoi.j’ai papoté un peu avec E. et j’ai vite abandonné.

Beaux découpages monochromes à l’expo de Juliette Jouannais , puis je passe chez Christophe Gaillard pour la magnifique exposition Molinier

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Molinier tirage argentique 9,5 X 10

Pierre MOLINIER

Comme je voudrais être

du 14/10/2010 au 20/11/2010


D. craque pour deux photos.

Nous allons diner et c’est bon . Café des Musées, rue de Turenne 49. Menu délicieux 20 euros et bon Saint Pourçain

Humeur moyenne avec ces problèmes de voix, travaille au livre. Pas facile.

M. et E. donc ne viennent pas ce soir faute de représentation.

Bof. Rien à dire

Ah bon

Il n’y a rien de mieux pour commencer la journée que quelques phrases prises au hasard dans le livre de Jean-Pierre Marielle, Le grand n’importe quoi sorti en Septembre.


« Si mon âge me parait abstrait, je n’ignore pas que j’arrive vers des zones de moins en moins visitées »

Alors que je cherchais des documents sur Mac carthy et notamment painter, je suis tombée sur ce message.

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Hier La mouche du début des livres m’a piquée. Soudainement il FALLAIT que je lise plusieurs débuts de plusieurs livres. J’ai commencé à attaquer ce que j’ai ici; Mais je me suis dit qu’il valait mieux un lieu neutre comme la FNAC ( aller jusqu’à Beaubourg me barbait)

J’ai trouvé un velib devant et suis auparavant passée faire recorder ma raquette avant qu’elle ne claque. En 24-25 s’il vous plait. Il a demandé Une semaine et demi de délai. Finalement comprenant qu’il avait face à lui une sorte de Nadal mais plutôt sans le L, il m’a dit:

Vendredi fin d’après midi.

C’est vrai qu’à mon niveau exceptionnel, je ne peux me passer de ce que je pourrais appeler ma deuxième main.

Tiens en parlant de tennis, je ne me connaissais pas hargneuse et pleine de ces mauvaise intentions indispensables si l’on veut gagner.

Mais gagner quoi. Je suis toujours à hausser les sourcils quand je vois que dès que l’on fait un sprt dans un club, il y a les compétitions livrées avec.

Vous me voyez dans un tournoi de tennis? Moi non. D’abord parce que j’ai peur. Pas peur de perdre, peur. Ceci étant dit c’est un exercice excellent pour la concentration et le self control.

Ravaler les horribles grosses insultes qui nous viennent à la bouche est un exercice salutaire.

Bon.

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Le début des livres; Peut être cela n’a t’il aucun sens que de s’en préoccuper ( Longtemps je me suis couché de bonne heure)

Le vieil écrivain vivait dans un wagon au bord du fleuve

Burrougs Terres Occidentales

Je suis toujours ramené vers les lieux où j’ai vécu

T. Capote breakfast at Tiffany’s

La première chose dont je me souviens. j’étais sous quelque chose

Bukowski

Impossible de nous promener ce jour là

Jane Eyre

Comme le nom de famille de mon père était Pirrip et mon prénom Philip, ma langue dans ma petite enfance ne sut rien articuler de plus long ni de plus explicite pour l’un et l’autre de ces noms que PIP

Les grandes espérances

Serai-je le héros de ma propre histoire ou quelque autre prendra cette place

Dickens David C.

Un soir je suis assis sur le lit dans ma chambre d’hotel sur Bunker Hill

Fante / Demande à la poussière

Quand Miss Emily Grierson mourut toute notre ville alla à l’enterrement

Faulkner

Ma mère menaçait souvent de ma découper en Huit morceaux   

Lian Hearn

Je suis devenu ce que je suis aujourd’hui à l’âge de 12 ans par un jour glacial et nuageux de l’hiver 1978

Khaled Hosseini

Ma chère amie depuis votre départ je cherche une heure pour vous écrire

Joe Bousquet

Le soir qui précéda la première chute de neige, il vit un grand oiseau gelé dans les eaux de l’Hudson

Colum McCann

Je n’ai jamais attribué tant d’importance à ma personne que j’eusse éprouvé la tentation de raconter à d’autres les petites histoires de ma vie

Stephan Sweig

Mais déjà le grand vent noir qui vient de l’ouest

Bernanos

Des deux entrées du café, elle empruntait toujours la plus étroite celle qu’on appelait la porte de l’ombre   

Modiano

Pour écrire l’histoire de sa vie il faut d’abord avoir vécu. Aussi n’est ce pas la mienne que j’écris

Musset

Toute existence est une lettre postée anonymement   

Paul Morand

Qu’il est glorieux, mais qu’il est pénible d’être en ce monde un merle exceptionnel

Musset

Chacun préfère savoir quand il est né, tant que c’est possible

Jean aschenoz

Je commencerai par dire que la façon dont je passel a plupart de mon tempsn’a rien de commun avec celle qui me plairait

Henry miller Ma vie et moi


Cambodge Tunisie


Dimanche soir

Ballet royal du Cambodge

La légende de l’Apsara Méra – Chorégraphie de Son Altesse Royale la Princesse Norodom Buppha Devi


  • Acte I : Le mythe du barattage de la mer de lait
  • Acte II : La légende de Kambu et de Méra

Au début des temps, les dieux ou deva et les démons ou asura, qui étaient alors tous mortels, étaient en lutte pour la maîtrise du monde.

Après mille ans d’effort, le barattage produisit alors un certain nombre d’objets extraordinaires et d’êtres merveilleux

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J’ai attendu Marc dans le hall- en lisant Ellroy et en, jetant un coup d’oeil de temps en temps, observant une population mélangée, rythmée par les apparitions sophistiquées et âgées, des « vrais de playel » probablement nés entre les deux guerre ou enfants de ces derniers.
Une sorte de Vielle France que l’on croise aussi aux premières du Châtelet ( Pendant une année j’ai eu un abonnement et ça me rendait dingue. j’avais l’impression d’avoir ma chaise à la messe. On est à chaque spectacle placé au même endroit , ce qui , si l’on est pas renfrognée comme je le suis et allergique à une certaine grande bourgeoisie Française ( En fait je suis allergique à tout ce qui se manifeste ostensiblement, déclare par l’apparence une appartenance sociale-politique-religieuse / à ce titre le baba m’emmerde autant que la vieille dame aux perles )Bref.
Avec M. inutile de dire que l’on est placé comme des rois, genre 8 ème rang.
Le plateau est presque vide, une estrade centrale et les chanteurs et musiciens de chaque côté.
On se dit que c’est la pierre qui bouge, que les bas reliefs se réveillent. La boule de cristal, la coupe où l’on boit l’immortalité, le prince…
Que des femmes ( sauf le singe) d’une beauté rare. Cambrées, fines jusqu’au bout des doits et des orteils…
On se frotte les yeux. C’est éblouissant. La courbure des mains, les regards, la beauté des pieds. Les masques

Ah le singe blanc est magnifique! Il y en a deux d’ailleurs.. Une rigueur calme et frontale, une concentration et peu d’ostentation…Seul moment inutile, la projection d’images bien inutiles- c’est d’ailleurs vieillot-projections d’images pour un public occidental qui risquerait de s’ennuyer devant ces cérémonies rigoureuses, codées, spectaculaires et pourtant sans effet…Après nous avons dîné au Rendez-vous ( La maison du couscous) qui est un ( assez )mauvais restaurant de L’avenue Wagram. Le couscous est sans allure, bien trop cher 29 euros avec ou sans viande etc. Et ce qui est très désagréable est que lorsque l’on ne veut qu’un couscous pour deux, le garçon vous dit que tout ce que l’on vient de vous offrir ( les petites entrées qui arrivent sur la table sans qu’on les demande ), coûtera 18 euros. Le Chinon est casher et surtout mauvais. Je déteste ce genre d’endroit-arnaque.
Roger:Hier après -midi il y avait du monde au théâtre. J’avais un peu peur, car on se serait crus en été. Beaucoup d’applaudissements et rappels..;
J’ai repris le texte de Nicole que je devais enregistrer demain. mais avec la grève et sans vélo, puisqu’on me l’a piqué, je vois mal comment aller à Montreuil.

De Lille à la Maison des Métallos

En écoutant « les Nouveaux chemins » ( le Conte d’hiver )

Nous sommes partis hier matin au Fresnoy pour l’exposition ABC , scène contemporaine belge.

Beaucoup de choses drôles comme le travail de Jacques Lennep et son « Musée de l’homme », Emilio Lopez Menchero (Trying to be Balzac, Trying to be James Ensor;)

Emilio LOPEZ MENCHERO, Trying to be Balzac, 2002_2.jpg

Et puis quelque chose de très réjouissant, Pol Pierart (Autoportrait avec ma ville natale ).( Visiblement oublié sur le CD presse…)

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Il y a même un Jan Fabre interessant , le Spinnkoppentheater ( c’est dire!!!)

Ana Torfs:

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Quand je vais dans ce genre de truc, j’ai vite envie de rentrer. Donc j’ai pris un train plus tôt , avec R.B.

J’ai fait des photos qui se sont évaporées??? tanpis . Pas grave.

Paris, temps doux, soleil, chercher des bretelles, annuler le RV pour l’expo Larry Clarke, chercher un machin pour y mettre l’eau derrière le décor… I

l fait chaud, j’enlève ma veste

/ PERDITA ET FLORIZEL/

DEVORÉ PAR UN OURS/….

Puis filer à la maison des Métallos, y être en avance, boire un verre de vin en lisant le bouquin sur Lennep.

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Théâtre

(Je suis) Ripley Bogle

Cie C.O.C

Un texte de Robert Mac Liam Wilson mis en scène par Pierre-Vincent Chapus

20 ans

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Ca c’était le message qui apparaissait sans cesse lors de l’export que Camille devait faire à Los Angeles!.

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Pour ses 20 ans c’était boulot jusqu’à 22 h puis le petit pot au feu avec du champagne, puis re travail. Découverte des os à moelle.

Elle a démarré en trombe ce matin . Pas entendu le reveil/ direction « La petite Reine »

Moi je tournicote. Je jette un oeil au tas  » Maison des Artistes  » sur la table. c’est une catastrophe. je n’ai rien renvoyé, je ne sais plus par ou attraper le problème. 9a m’énerve d’être aussi inadaptée dans ce domaine. je vais y aller avec le tas; les déclarations les machins. Pire que de poster une lettre ( ce qui n’est pas si facile non plus: Le boarding pass de Taiwan que je dois envoyer est dans une enveloppe dans l’entrée depuis….

Untitled De la coquille Saint-jacques à la commédia del arte

Après donc le tennis puis une coquille Saint-Jacques , j’ai filé au théâtre et me suis assoupie dans la loge pendant une demi-heure.

Beaucoup de rappels. Une bonne salle . Et R . qui n’a plus mal du tout et a trouvé son rythme ( jouer sans se fatiguer). Chemise trempée.

Cette semaine j’étais allée voir Le songe d’une nuit d’été, par les élèves de Mario Gonzales   au conservatoire.La salle Louis Jouvet est une merveille. les boiseries, la porte centrale. Plateau vide. C’était drôle et plein de fraicheur. J’ai passé deux bonnes heures, surtout que c’était ma première soirée « libre ». Après je suis allée seule manger une pizza en terrasse avec mon bouquin. Le paradis.

Le mail d’Andy qui n’est pas venu ( non plus)

O Horrible Helen !

Scoo-zatta ! I mean scoo-zay mwah ! (for the no-show)

Sometimes Dizzy Daisy thinks she’s I-talian.

Rendez-voo yesterday with Mr. Faille, director of the theater huile de la reunion.

Re-doing IGITUR in novemberrrrrrrrrrrrrrrrrrr down dere

encountered the three graces…the sisters Misses Shuns…Koncep (too thoughtful),

Representa (much too pretty), and Distrack (a nasty toad).

The project fell into the o-shun.

TOO much house cleaning yesterday. Feet and back gave out.

Slept 12 hours. ZUT !

Changing apartments today.

Can I catch yer « hee-haw » ?

Or was it just one shot ?

Ah am so very disappointed.

Working on a text in inglish for a book about composer Julius Eastman (1940-1990).

Bits of his peace for ten cellos were in IGITURBULANT.

Will send you a copy (the blood-blue file / unfinished portrait of a gay guerrilla)

soon as it’s hooked/booked/cooked.

Also trying to get an homage to Mike (1948-2009) together for the B.N.M.

with Laura Galasso. A bit of his magic violin was mixed with the Mallarmé sonnet

for la Chartreuse and the C.N.D..

Anyways. Do hope yer thing was super, and you had fun.

(mille et une ZUTS) Was it nasty ?

Yours. The Fat Niggah

LA suite/ Comment faire pour ne rien faire

J’ai envie d’aller immédiatement à Madrid ou à Rome où je ne sais pas+

Et bien voilà. Après ce mois, exactement un mois, chargé et inquiet ( le décor + les répétitions puis la sciatique de G. La pièce retardée) … Et la Nuit Blanche hier chez Christophe Gaillard…

Après le tennis et m’être garée sur un passage clouté-me voici, moi avec moi.

Je me donne aujourd’hui et demain pour buller.

Puis Mercredi , continuer le travail avec Jean ( le filmer, parler uniquement de ses interprétations des grands rôles( Yvan le terrible, Le Maure etc, les créations qu’a faites Merce C pour lui, voir ses cahiers de chorégraphies…

Puis attaquer le film sur Nicole. Allez yen a marre il faut le faire et revoir le livre, le finir aussi. Et puis penser à un livre avec ce que je fais.

Hier j’étais contente de mon travail dans la galerie. Je me suis plue comme on dit. C’est pas si souvent.

Des films et des dessins. des oreilles qui ont servi aux vidéos et un karaoké de Peau d’âne ( j’écris ça pour m’en souvenir quand je serai en maison de retraite .(han han )

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Un peu déçue. Pas trop de monde. François me dit n’avoir rien reçu. Est ce que dans la panique de la générale etc, j’aurais ou plutôt n’aurais pas envoyé… Je suis certaine que je l’ai fait. Après vérifications, j’ai bel et bien envoyé.

Le principal est que j’ai vu à l’extérieur et dans la galerie qui s’y prêtait bien, j’ai vu avec distance.Ca m’encourage.

On a préparé ça à toute vitesse ce que j’aime bien. Par moment c’est faire qui compte plus que réfléchir. Ne pas se poser de questions et agir. Et puis c’était agréable d’être invitée à prendre la galerie un soir.

En + Bérangère est calme , et efficace. Tout s’est passé agréablement dans la préparation.

Voir en chair et en os « Le » pataphysicien, Pascal Varejka m’a réjouie;

C’est le truc bien des blogs ce genre de rencontre. Ca commence par une photo avec un âne et puis une enquête, comme celle-ci

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Flipper le dauphin…

C’est moi.

Même pas envie d’écrire.

Tout est prêt.

croisons les doigts pour que l’infiltration marche.

Humeur sombre. Peur. Repenser à Avant…

Le pire comme disait G.de M c’est de projeter, d’inventer le futur …

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Frans Zwartjes

http://www.ubuweb.com/film/zwartjes.html

The incomparable Frans Zwartjes is a filmmaker, musician, violin-maker, painter and sculptor. In the late-60s he was one of the first Dutch visual artists to take up film, initially to document his performances and soon after as an independent medium perfectly suited to his way of creating visual art. His mind-bending works caused a furor, with psychological black-and-white imagery of heavily made-up and over-dressed actors from his circle of friends. Focused on sexually-loaded power games, hysteria, psychosis and cruelty, his films are largely edited ‘in-camera’. « My own motor system determined the film style », Zwartjes stated in an interview. Zwartjes’s oeuvre includes over forty films and his style has left a strong stamp on at least two generations of experimental filmmakers in Holland. You’ve never seen anything quite like this. – Film Anthology Archiv
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Tension

répétition ce matin. Jamais simple et R. souffre avec sa jambe. j’essaie de ne pas m’inquiéter mais. Le mec qui devait faire le costume m’annonce que ce ne sera pas prêt. Je file à Charenton, attrppe un sandwich au passage, repars avec le tissu, trouve Bas et Hauts avec qui j’ai déjà travaillé il y a longtemps… Tout cela n’est pas grave. Mais cette douleur est entêtante.

Je sors d’un verre avec C. Nouveau Costes à Pigalle. Assez sinistre je dois dire. Bar de n’importe quel hôtel n’importe où. Anonyme vaguement chic et pas grand monde. Bar avec lumière assez aveuglante et blanche, musique. Des frites passent. Elles ont l’air bonnes. Je superpose à cet endroit, l’ancien PMU, enfumé où les types du bonto se précipitaient après avoir plumé une victime.

Du monde dans la rue ce soir. Du vent.

Je suis inquiète. Le fait de ne pas travailler pour moi ces jours ci n’est pas ce qui me préoccupe.

Bon. Je vais manger un truc; C. n’a pas tellement le moral.

France Culture vient d’appeler pour  » Guerre et paix ». Moi j’ai écouté un peu le procès de Pétain qu’interprète Roger. c’est balaise quand même.

Bon pas le temps n’y l’envie de m’étendre sur aucune question.

V. m’a fait rie. Il dit qu’il m’a croisée « vieille » . Moi à 80 ans. Incroyable disait il. Hum…

Allez…

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