Doublure Lumière

Cette nuit j’étais à Moscou .

Je visitais je ne sais quoi de la taille du Vatican et j’achetais des médailles.

C’est ce que j’ai fait ( en plus ). Je veux dire la mise du décor.

Et en rentrant j’ai R. qui continue à en parler.

Plein les bottes mais raisonnablement.

Bien aidée par Guillaume et Camille + l’intermittent et évidemment Christian qui travaille comme une bête. je ne sais pas comment il tient.

Croisé J.V qui venait jouer en face.

Transmis par les machinos du Grand Hebertot ( merci Eric et Yannick et;zut… qui m’ont aidée ) … transmis mon bonjour à Edith Scob.

Gaelle de M. qui travaille aussi comme une bête.

Décor de la pièce d’Ibsen ( Solness …) magnifique ( je ne l’ai vu-le décor- que des coulisses. Jean Haas . Tout blanc.

Ils en chient niveau température là-dessous; Jacques dit : « On est a 39 degrés mais ça va ».

R. râle pour tout . Puis il y a cette sciatique qui ne s’arrange pas.

Je gueule parce qu’il n’a rien préparé; j’ai faim.

Il gueule je gueule!!! et tout va pour le mieux, cher Pangloss!!!!

Parce que demain récré, tennis. miam.

Oui, et rien ne m’arrêtera même pas Joe Dassin….

Pas encore pu voir Christophe car j’arrive. R. au téléphone avec Arnaud. N’ai pas défait ma valise depuis une semaine.

Ma vie de Machino

Je rentre à l’instant . Aider à équiper. Mais je n’ai pas la force nécessaire pour soulever les projecteurs.

Pa pu boire un verre avec C. pour fêter la bonne nouvelle par rapport à son film; Demain filage technique.

Soit. Un coca et au lit Leslie

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Note juin 2010

Palimpseste.SELON BRUNO LATOUR

Le débat Bergson/Einstein
Bruno Latour, Olafur Eliasson, Elie During, Jimena Canales
21 juin, 18h30, grande salle
Le 6 avril 1922, Henri Bergson et Albert Einstein se rencontrent à la Société française de philosophie de Paris pour discuter du sens de la relativité.

SOSIE/vieux post

En regardant une image sur le site ??? , me vient à l’esprit ma surprise à Innsbruck dans une exposition de photographies.

Je regardais un peu passive les tirages en Noir et Blanc de je ne sais plus quel photographe quand je fus attirée par ce cliché sue lequel on voyait une montagne. mais sur celle ci en m’approchant, j’y reconnus ma propre personne en alpiniste; Incroyable c’était moi. Accrochée à la paroi avec des lunettes de glacier me semble t–il

Fin

il y a des post non publiés par faute de connexion
Aujourd’hui, dernier jour.
Encore corrections du texte de R.
Aspirateur et rangement de la maison pour garder les meilleurs moments de la fin.
Chausson aux pommes. Achats de saucissons pour offrir et d’autres trucs demain sur le marché.
Passer chez Jane, passer chez Janot hum, pas trop le temps.
Envie de rester et de continuer à dessiner dans cet endroit Génial que me prête D.
L’atelier idéal c’est celui qui est intégralement vide.
Vais manger ma cuisse de poulet pic-nic
Continuer un peu à dessiner. Puis ranger et , supplice, rouler le papier. Brrr

Demain départ pour Chalon sur Saône. Peindre le décor; C. devait me rejoindre mais elle est réquisitionnée pour les répétitions
Comme chaque année au moment de partir j’ai envie de musées, et de musées Italiens. Venise. Miam.
Rurik. si tu lis ça, je n’ai plus ton mail ici.Je voulais répondre à ta photo..

Me que tout le monde se recoiffe je serai à Paris Mardi au plus tard ( j’espère avoir fini dare dare )

reprise

Reveil à 7h
Dessine deux marches pour le décor et dois acheter des timbres. Ridicule ce petit fascicule où il faut chercher les timbres, qui ne ressemblent pas à des timbres pendant deux heures;
Travaille toute la journée. Grignote une cuisse de lapin qui restait et un morceau de fromage au soleil. lis quelques pages de Jules Verne et Libé.
L’article sur les mineurs coincés à 700 mètres. Vont ils tenir le coup…
Dessine. Pas de radio rien. téléphone de l’imprimeur: Les épreuves sont parties à Paris et il faut donc les rapatrier
J’entends le tracteur de Bouli.
Hier c’était étrange? Délicieux de voir Blue Gardenia.
Temps magnifique et encore plus. Tentée sérieusement par la chaise longue que me propose le diable fourchu toutes les secondes.
Les ombres de la maison sur le pré .
A. est vraiment un type délicieux et si facile à vivre. On a passé de bons moments lui avec Roger à répéter, moi ici et là, puis lui avec moi pour le tennis et le VTT.On a beaucoup ri aussi. Il s’est goinfré des meilleurs chaussons aux pommes du monde. c’est moi qui l’ai initié et il est tombé acccro en une seule fois…

Dans la maison vide, dans la chambre vide…

Je dois dire que ça fait quand même bizarre de se retrouver dans la salle de classe, seule avec comme seul bruit, le moteur du frigo qui ressemble au vent dans la montagne.
Bizarre après Taiwan, bizarre après le Repenti, Emilio, les Feles, les bals, Hélène et Franck ,les nouveaux nés, ceux qui commencent à marcher. Avec O. et S qui promène Sarah dans un chariot très drôle, avec les pistes des Maures magnifiques, Porquerolles au loin, le velo pourri aux vitesses déréglées,moi qui hurle en grimpant, les sangliers, les pizzas d’Alain, la mer, la monopalme, le tennis, la lecture de Lucien, le début de lecture des Mémoires de Casanova, le café allongé sur la place, Cathy la boulangère et ses petits pains aux raisins délicieux, les quelques jours avec U. et sa confiture de fraises, le passage de M.M et des ses enfants,le nouveau boucher,la femme de l’ancien qui est revenue, la fenêtre de la décapotable de D. qui ne ferme plus, les atermoiements amoureux de D.P.
Avec l’absence de Maria T et de C. et Y.
Tout , tout mélangé avec les beignets de fleur de courgette: Ceux que je fais sans enlever le pistil et qui sont tout gonflés, ceux que fait P. tout plats et délicieux, ceux que nous offre G. la femme de J. accompagnés dans l’assiette de merveilleux beignets d’aubergine…
Les nouveaux noms des nouveaux chats et qui nous font rire avec E, les ados de la piscine municipale, « les beaux gosses », les mêmes toujours les mêmes.
La disparition de Sacha Briquet, de Bruno Kremer, la femme qui a tué ses huit enfants, le dentiste de Gonfaron qui s’est fait ligoter, le président qui recommande à son gouvernement de ne pas se faire remarquer en partant sur la lune… La guêpe qui m’a piquée sur le nez, l’autre sur le bras, la sciatique de R., le dos douloureux de B. qui m’offre trois énormes truffes, Draguignan. La vie comme ça. Et ..; pas travaillé.
Ici, C.M et E. S. L’altitude. le temps pas mal. Le bon vin. Le marché. La fraîcheur. Mon installation comme l’an dernier chez D. L’arrivée d’ A le 14 en direct de Long Island. Mais ils montent tous -pour voir- au ball-trap nocturne. Le 15 Août, le froid, la soupe aux choux et avant C. qui vend toutes les enveloppes gagnantes. Jane qui cette année ne monte pas, ce qui rend moins précieuse cette journée. Le bal, le pied brisé et le quadrille qu’on danse lamentablement avec la Marcelle et sont ami. 170 ans au moins à eux deux. Il tourbillonne avec son pull Jacquard et son sourire Stéradent, il m’épuise. J’ai mal aux mollets. Ceux que nous observions l’an dernier sont là. JP a le bras abîmé, G. genou à opérer
Puis le départ de M. et E, le départ de tout le monde,. Nous restons à 3. R. et A répéte. moi je fais la maquette du livre, me bats avec l’internet de brousse, avec les PC. Ils répétent. Le temps est sublime. Je relis W. Storitz et commence Hector Servadac. je n’ai commencé que deux grands dessins. On est loin du rythme de l’an dernier…
Tennis. A joue bien . Vélo. Quadriceps…
promenades sur les plateaux, coq noir et vielle en fin de journée
Départ de R. hier.
Lapîn grillé et soupe de courgettes devant  » Les vendeurs de bibles » de Maysles.
Pluie zut. Grey Gardens
Nous montons avec A les vélos aux Supeyres. c’est magnifique..Le brouillard, le vent, le pic-nic… le pain et le Saint-nectaire
Saint Etienne, acheter des DVD pour ma vie d’ermite jusqu’au 3, l’enterrement de Marcantoni à Toulon à la radio…
Là R. me parle de lui, de Delon de Markovitz ( ortho?), de ce que  Marcantoni lui a dit….
Hop
Demain, travail??? Oui parfaitement

Pas relu

Retard

Post non publiés plus tard
Lecture de Lucien. C’est délicieux surtout les histoires vraies.
Tennis un peu
Demain vélo/je redoute
Casanova
Ventilateur
Pas allée à la bergerie
Décide de ne rien faire jusqu’au moment de l’école la semaine prochaine ( déjà) Trop rapide cette année avec Taiwan qui a mangé la moitié de Juillet.

OHOH

Pas une minute.Nous sommes encadrés avec chauffeur et accompagnateur permanent. Vite je descends de la chambre j’ai 5 mn de retard… Enroute pour Taishung

A86

Ce matin je suis quand même allée au tennis sous un pluie plus que battante et par le métro. Pas fameux. Puis MT m’a prêté sa petite voiture-chic-pour un passage éclair à A. Vérifier ici ou là, vider les poubelles, fermer les rideaux. Chaleur terrible.

C’est sur l’A86 que j’ai entendu annoncer la mort de L.T.

Vraiment. cela m’a peinée. Je pleurais toute seule derrière les essuie-glaces.

Je me disais qu’en ces temps de peu d’élégance, peu de dignité, peu de scrupules, une personnalité comme celle-ci était indispensable ( pour tenir l’étagère en quelque sorte)

J’ai écrit un petit mot à C.T. Je me souvenais de son attitude voûtée et de ses deux mains bandées le jour des Molière. Son élégance .

Je me suis aussi souvenue du Bistrot rue de la Gaité après le spectacle et des choses drôles racontées.

Bagages . Courir ici et là. Je déteste partir.

A l’instant SMS de Guillaume:

Terzieff est mort. Aie Aie Aie, ça fait mal…


Le tour de Paris

1 chercher une valise. Bof c’est moche

2 Marché Saint -Pierre. Une vendeuse à l’air d’une de ces petites figures lilliputiennes et démodées qui servent de présentoir aux étoffes. Elles sont si petites . Elle est âgée et minuscule? Très nerveuse aussi. La Ménagerie du Marché Saint Pierre ( j’en ai déjà parlé) est intéressante. Du trop nerveux au trop lent, de l’agressif au dormeur qui s’appuie sur son mètre, du « liftier » difforme et disparu, monstre de fable pas encore écrite, où bien sûr les motifs s’échapperaient des tissus pour dévorer les tissus en poil synthétique, de l’homosexuel caricatural et qui ne cache rien, au viril teint en aile de corbeau mais homo sous les plumes.

Virevoltant avec leurs mètres par dessus les tissus, conversation passionnante avec accent de folle ( sans homophobie ) . On dirait une imitation de mauvais goût.

—Oh la la..; Quelle déception hier chez Flinche!!!

Moi intra muros: Chez Flinche, c’est quoi ce truc chez Flinche? Ah… Flunch…

—Oui il fallait chercher le gruyère avec une loupe

—Et le jambon aussi

—Et le jambon aussi…

—Enfin, je me suis rattrapé, j’ai mangé plein de légumes

—Oh , oui , tu vois ça a équilibré…

—Oui mais moi je dis qu’elles arrivent toute faites ces salades

—hum … Ca m’étonnerait pas.

J’ai pris 10 m de tissu noir bon à taillader un jour ou l’autre. Rien de passionnant pour le costume de R. J’irai cet aprem chez De Gilles .Du sérieux.

Je regarde des types qui portent sous le soleil des longues plaques métalliques pour les faux plafonds je suppose.

Je savoure de ma balader dans Paris. Il fait chaud. Ca me rappelle après le Bac. On est content. Ouf, c’est fini quel que soit le résultat.

Chasse au Vert Wagon. Aller chez Sennelier c’est la honte. Je plaisante mais c’est un peu le Flore de la peinture. Pas de chance. Le Vert Wagon n’est plus ce qu’il était. Celui de chez Starcolor ( n’en restait que deux kilos). Le vendeur est d’accord. Il est maintenant plus jaune…

Je décide de passer devant Agnès B. Mêmee en soldes , tout cela me semble peu intéressant et trop cher.

File dépenser mon fric aux Belles lettres. Les fables d’Esope bilingue, Lucien ( 3 volumes : Portrais philosophique, Comédies humains et Voyages extraordinaires que j’ai perdu, un truc sur les monstres dans l’antiquité, ( Monstres et Merveilles )un Tertullien traduit pazs Klossowski : Du sommeil , des songes de la Mort.

Recu le Kepler: L’étrenne ou la neige sexangulaire.

—Facture, quel nom?

Le type a une tête de vendeur de livres aux Belles Lettres. Ca tombe bien. Il fume parfois sur le pas de la porte adossé là.

—Delprat

Il remplit Helene Delprat et je le regarde.

—Tu vas bien?

—……… Oui mais je ne vois pas??

—A.R, la peinture que j’ai de toi..

— Mon premier acheteur!!! Ca alors en 77 sans doute..

Il a toujours le tableau.

—A.? Revu il y a 5 ans. Mal. Défiguré. des bosses, des trucs. Sans doute les médicaments..;

—Oui il était dingue. Carrément dingue. Bizarre et cutivé avec ses costumes en tweed gris-vert genre fils a papa

—Bon. Et bien au revoir. Tu écris toujours?

—Tout le monde écrit… Non non. Je n’écris pas..

— Ah bon…Au revoir


Un short à 10 euros chez H et M. Pas grand intérêt non plus et sans forme mais ça va.

RV pour donner la clé USB à la jeune fille Taïwanaise. J’attends devant la Poste rue Hallé. Et comme elle est en retard je m’installe au Petit Hallé ( ?)

Le club sandwich poulet est très bon avec une énorme salade pas en paquet ( Flinche!!!)

A cöté ce que je suppose être une mère et son fils:

_ alors mardi on était à Nîmes et P. est venu me chercher. Mercredi… mercredi j’ai visité l’église… Et là il faut que je te dise quelque chose….

Elle chuchote

— Tu me jures, tu me jures que tu ne dis rien…

Moi évidemment je tends l’oreille.

— surtout pas un mot à ton père…

Moi je me tourne discrétos pour voir à qui appartient la voix. Je me dis/ elle a fait une petite expérience fille-fille et elle se confie à son grand;

Lui qui a entendu:

—Jte crois pas, ça m’déchire total…
—tu dis rien…

— Non mais quand même / et même si j’y connais rien, les colliers en bois , tout ça….

Je suis songeuse en faisant semblant de lire Lucien.

— Initiée. Mais je ne sais pas encore si je choisis une loge mixte ou non. Au début je serai Apprenti. Tu sers, tu obéis, tu apprends….

Ah dac me dis-je.

Et je ris intérieurement en me souvenant de J. et de nos conversations quant à la Maçonnerie.


+ et + sauf qu’elle dit ceci en montrant sur son iphone….

— Là son carrelage est tellement beau qu’on croirait un tapis ( ah ha Piazza Armerina où es tu????)


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Apres j’attaque le surplus qui donne dans une impasse du 15 eme puis De Gilles à Voltaire.

De Gilles ce sont des tissus qui donnent envie de savoir coudre.

C’est magnifique. Ils bossent surtout pour les films et le théâtre; Chaleur à crever là- dedans; Coca zéro en sortant…

Je roule je roule. Ca sent les bagnoles lorsqu’il fait chaud comme ça.

Allez. Pause Piqure Kenacort. Puis maison
C. annule. U. vient dîner.

C. déménage


  pantalon LN.jpg

Des choses

Jeudi conduire, le Sud, voiture pleine, youpi , le beau temps. Un beau sandwich.

Fais gaffe au + 130. C’est dur.

Passe à La Chapelle. Bien sûr pas la Porte mais le village…

Sur ma gauche /glance/

Bébé Rose est dans l’abri d’autobus ? Non sur le banc Public ? avec ses lunettes de solei-Star .

Elle traque l’événement, Bébé Rose…

Bébé Rose c’est un sacré nom quand même!.

Je l’aime bien. Qui est elle? Qu’a t’elle vu, aimé, ? Sais pas. Qui sait?

Arrivée Ecole.

Ouvrir la maison mais pas trop.

Endormie au soleil, sur le perron arrière avec Barrie et deux tartelettes délicieuses achetées sur la route .

Poires et pommes. Plus un thé. Délicieux. ( bis )

J’enregistre les oiseaux. Ca me semble tellement fort ces chants d’oiseaux. Repense à Messiaen . Et a Farid-Al-Din Attar

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Paolo Uccello

19h je descends, passe à la pharmacie en quête d’antihistaminiques,ce qui faire rire la fille qui me connaît bien ( plutôt en mode gros yeux elle me connaît!!) puis verre avec E.

Les Amis ou la Porte? C’est un sacré dilemme…

La place.

Nous avons de la chance:

Exceptionnellement chacun s’assied sans rien demander. Dire que personne ne nous interrompt serait mentir. La bise, la bi- bise.

Grrr…

Arrivée de P.

La ville se vide sur se nouveaux équipements: Passages piétons flambants neufs, comme si on était au grand carrefour de Tokyo. Quelle bêtise de rassurer les gens de les tenir, alors qu’il n’y a aucun danger. C’est vraiment le ton actuel. La sécurité, le balisage… Déjà qu’un imbécile a massacré la rue principale avec des plots de béton du meilleur effet.

La corde! La corde pour les ânes. On devrait faire la même chose à San Geminiano, Florence, dans toute la Toscane. Et rajouter des lunettes de soleil aux profils peints, et repeindre surtout et mettre des flèches pour indiquer le nez, la bouche, les oreilles.

Remonter


Faire du feu.

La maison. Le vert autour. Les vélos dans le couloir.Des mouches mortes.

Les fenêtres ont été peintes.

Un article de journal qui date de notre dernier passage.

Des spaghettis à la carbonara que je me concocte et … La télé. Oui.

Tiens , Le jour le plus long.

Puis lire, puis départ demain. Vendredi.

Marché, mais avant passer embrasser J.

Je colle mon nez au carreau de la porte:

— Coucou, c’est LN, tu ne dors pas?

Rires . Yeux – sommeil encore mais rire devant le bol.

— Je passe vite, je file.

— Embrasse tout le monde….

Voiture dans la cour. M. comme une grande arrête qui guette à moitié caché. Je regarde droit devant moi et démarre… Pas le courage…

Un kilo de cerises. Ah celles là sont plus sucrées? Alors je change.

Un café Aux Amis avec D. Un chausson aux pommes. Elle m’a rajouté deux croissants. C’est gentil.

12 mouchoirs blancs pour R, bien blancs- à la dame que je dirais Arménienne.

Un SMS d’E. Un café à la Porte cette fois. Avec E.. Confiture de pissenlit-Ah bon? Départ.

Route sans sandwich.

Brignoles-Flassans-Les propriétés-

Les vignes

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Apollo and Dionysus

Marseille. Brignolles… Flassans… Gonfaron… La maison. yes!!!!

Couper contact. Portière. Clé. Petit portillon-Terrasse Décharger la bagnole.

C’est tout petit.

« C’est tout petit. », c’est ce que je me dis à chaque fois . et puis ça grandit….

Ca grandit terrible; Après le 14 Juillet, ça a doublé. Les chambres sont immenses .

+ + tard

Notes

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sur la tête, une sorte de bonnet, ou plutôt de grand capuchon pointu, avec deux grandes oreillettes en forme d’oreilles d’âne, terminées par des grelots; enfin,

à la main, comme attribut distinctif, une marotte avec un bonnet semblable.

On trouve la description de ce costume dans un petit poème du XVe siècle, intitulé les Souhaix du Monde :

Pour mon souhait qui nuyt et jour m’assotte,
Je souhaite des choses nompareilles
Premierement une belle marotte,
Echapperon garny de grans oreilles,
Des sonnettes faisant bruyt à merveilles,
Fy desoucy, de chagrin et de deul,
Dancer de l’ait dessoubs buissons et treilles,
Bon appétit pour vuider pots, bouteilles,
Et à la fin pour trésor un linceul.

Dabord

Il y a eu ma visite chez P..

T. m’attendait à la sortie.

Ce qui est bien dans ce genre d’exercice ( montrer ce que l’on « fabrique » ) c’est évidemment l’obligation de parler . de parler de soi, de ce que l’on fait, l’on veut. répondre aussi à des questions.

C’était un moment agréable, une heure avec une personne intelligente et classe.

Alors parfois on se dit: Tiens j’ai dit ça. Ah bon, je n’y avais pas pensé, comme ça toute seule en son interne… Pas pensé.


Image 1.png

©Mekas

Qu’est ce que j’ai fait?

Sais plus.

Le départ des trucs pour Taiwan, la paperasse, le transporteur bien à l’heure.

Ah oui, je suis allée chez L. pour l’enregistrer et qu’elle me raconte ses années de petit rat et sa haine de Claude Bessy.

Elle voudrait en faire quelque chose, un spectacle… Et comme elle a peur d’écrire j’ai suggéré cette formule pour qu’elle se libère de toutes ses appréhensions.

Elle est très belle L.

—Entre

—Salut.

Elle a un visage fin et des petits points de beauté. Sa robe était légère, boutonnée devant avec une ceinture.

Bleu sombre avec des petits motifs blancs.

—Entre je suis habillée en … J’sais plus le mot qu’elle a dit, enfin elle était en hypothétique bourge-psy pour un rendez vous de boulot film après moi avec S.

On s’est assises près de la table ronde. Elle a apporté du coca et du chocolat.

—Ne tapote pas sur la table si tu peux.

Et on a commencé.

J’ai demandé et elle a répondu. J’ai demandé son père , sa mère et comment et quoi. Tout ça.

A 16h50 on a dit:

—Stop…

Elle a enfilé un imper de détective noué.

Je lui demandé pour rire si elle était à poil en dessous.

C »était l’image érotique des films de jsais pas qui avec Francoise Arnoul et on est parties chacune de notre côté.

Moi sachant a présent qu’on l’appelait Dumbo quand elle était petite à cause de ses oreilles.

Moi sachant qu’on lui a recousu tout ça un peu plus tard.

Pour que cela ne ridiculise le corps de ballet.

J’ai aussi vu E. qui m’a passé les disques durs puis on a bu un rhum-coca, truc que jamais je ne prends.

J’ai enregistré la petite Moira qui dans sa chambre chantait des machins en faux américain.

J’aime bien quand les enfants commencent à rêver qu’ils sont des princes ou des tueurs ou tout en même temps et sans préoccupation de goût, bon ou mauvais.

Après on est des princes ou des tueurs avec un goût de chiottes ou pas.

Je ne sais plus si c’était ce soir là qu’il y avait France Mexique.

Mais ce n’est pas la peine d’en rajouter, vu que le foot ne m’intéresse pas vraiment et qu’on a tous entendu les mêmes machins.

Je sais que j’étais à vélo en me disant que ça commençait à s’exciter ferme, et vroom les scoots qui me doublaient et les cris dans les bagnoles, les drapeaux, tout ce genre de choses.

J’aime beaucoup l’expression ce genre de choses.

Au moment où j’écris je mangerais bien un morceau d’un bon gâteau qu’aurait préparé quelqu’un.

Un morceau de crumble ou comme ça, avec un bon thé bien fumé.

J’en ferai un tout à l’heure , un gâteau . Mais jsais pas pourquoi ils sont toujours plus épais d’un côté comme si le four était en pente.  » Pas présentable  » comme on dit.

Ce que j’aime avec les gâteaux, ceux qu’on fait ,c’est que chaque fois qu’on passe dans la cuisine on en pique un petit bout.

Comme Vincent ce matin, qui allait prendre l’ascenseur avec sa baguette toute fraîche.

_ T’es gonflé t’as mangé le coin?

— j’ai pas résisté

On a enchaîné sur le fait qu’en tapant sphinx ou quoi, i avait atterri au Musée Moreau . Et je lui ai raconté Amanda Lear . La Nuit des Musée etc…Ce qui est bien avec V. c’est qu’il n’y a pas de conversations d’approche/ météo, ce genre de choses.

Il va direct où il doit aller. On ne se voit que dans la rue et à l’ascenseur alors qu’il habite au troisième. Mais j’aime bien aussi. Dans la rue il a des grands bras qu’il écarte en parlant. Il réfléchit, se plie un peu tend l’index, claque un peu sa bouche: Oué;petit clac…oué. En préparant ce qu’il va dire. Et puis rit. Je l’aime beaucoup.

Curieusement les gens que j’aime beaucoup, je les vois peu.

Ben oui. C’est marrant. A vrai dire je vois peu de monde. La baronne pas vue depuis perpete, Frisette & co idem, U. idem… G idem, D idem


Je reprends l’histoire du pain/

Donc j’ ai conseillé à mon Egyptologue de voisin, d’inverser la vapeur et de tourner le pain dans la papier pour que sa petite fille n’y voie que du feu.

Plus tard , ces palpitants moments. R. m’attends. On met le nez dehors comme on dit.


Ah quel plaisir. J’achète un livre de Lucien mon cher Lucien l’antique.

Ca ne manque pas, R. dit

—On va au Flore?

—Oué

Dedans c’est bien. Pas grand-monde. Mais bazar où sont les deux miroirs de droite? Ceux du fond?

Ben derrière deux grands tirages photos.

Mais quelle bonne idée!!! Mais quelle excellente idée.

C’est juste désolant. Il n’y a rien de plus beau qu’un bistrot avec des miroirs.

Ca va du miroir chic, Florian, Greco et tout, au miroir qui tient avec des pattes métalliques et sur le quel parfois ya des adhésifs et des traces de doigts.

Ou de nez-langue parce qu’un gosse s’est agenouillé sur la banquette en skai -‘il s’emmerdait – et a commencé à se parler se faire des grimaces et se lécher l’image.

Mais c’est le miroir qui fait la bar. Enfin, imaginez, que l’on incruste un truc même pas forcément nul dans « Un bal aux folies Bergères ». Vous diriez quoi?

Tiens ce matin, je n’avais pa ouvert les 2 yeux que R. m’a parlé d’un truc super intéressant concernant les animaux. là, c’étaient les singes.

On les espionne discretos pour savoir ce qu’il bouffent comme plante pour se soigner.

Par exemple, le jour où vous aurez des vers, et bien vous choisissez une feuille avec des bonnes grosses nervures. Et bien une fois que ce sera digéré et appelons un chat un chat, sera chié, on s’apercevra que les nervures ont emprisonné les vers. Héhé.

Juste avant un bon café bio? C’est top ce genre d’info.

Ce matin bien joué.

Il y avait les demi finales de je ne sais quoi d’ile de Franceet j’ai regardé une grande fille balaise, qui tapait comme un cheval. Elle jouait bien. teigneuse et tout. Teigneuse à en être crispée. Je me suis dit qu’elle allait perdre. Trop en tension, en force. l’autre en face avec sa jupette turquoise, elle l’a cassée en deux. Après la fille pleurait comme un bébé en tournant sa raquette.J’ai pas su quoi lui dire d’autre que :

Vous avez perdu?

Ce qui est assez malin. Il faut le souligner.

Image 5.png

ON appelle Miroirs ardens le miroir de métal concave semblable à la figure des bassins qui nous servent à faire les verres de dioptrique ;

ce miroir étant exposé aux rayons du soleil, brûle…..

En retard pour mon âge

Il faut l’avouer simplement je suis en retard pour mon âge. Oui

J’explique.

Je n’avais jamais vu  » La maman et la putain » . ( facile de rire de moi)( facile de rire de moi qui n’avais jamais téléchargé de films via Vuze )

Et bien je m’en délecte, pouffe de rire, découvre que Biette y figure ( au Flore) et que ce ton, malgré des tentatives dont je ne citerai aucun auteur, ce ton est … ce qu’il est. INIMITABLE.

Léaud grandiose.( Quand j’étais ado je le trouvais hyper mauvais/ce fameux ton articulé et lent et littéraire presque, enfin total. )

Pourquoi aujourd’hui je peux l’entendre???

Impossible de le tenter. De l’imiter.

( parenthèse : R. me dit qu’il s’est vu en relief. Il arrive du tournage de deux mecs en 3D)

Alors l’homme en VERT et contre tous. je pouffe.

Je me régale aussi en regardant Cyrano .

R. me gonfle car il sait que c’est Ferrer qui joue. Merde alors. c’est sublime. le début. + + tard

….

phantom ship 1935

Pas d’images/ C’est drôle de découvrir un film par sa bande son.

OH une cloche et des bruits pas. Ca grince.

« and get a crew »

I’m gonna get married

Hum je l’ai vu ce film … Hum

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