Sophie Delpeux
Sous-influences, Maison Rouge
Hélène Delprat qualifie certains de ses travaux de “Fausses conférences”: si leur construction n’est pas scientifique, elle n’en procède pas moins de recherches, d’associations, et d’intuitions. L’artiste s’empare d’une image ou d’un sujet et déplie de manière autant figurative que conceptuelle ce qu’elle peut en tirer, jusqu’à l’épuiser-pour un temps.
Les mouches cantharides constituent le point de départ de l’inventaire présenté ici. La poudre faite avec c et insecte est reconnue comme aphrodisiaque depuis l’antiquité.
L’artiste évoque pour commencer l’usage qu’en fit Sade, la retrouve chez Picabia, Joyce, Burroughs, et, selon ses propres termes, “divague” jusqu’à découvrir derrière l’histoire de cette substance, “une addiction aux fantasmes, aux images et aux machineries”.