Dernier jour


Eugene Marais/ L’anima della formica biancha

Hier c’était sui insupportable ce monde dans Venise que je suis restée de 14h à 17 h au studio. Je l’ai dit.

Note/ Tiens tiens…

Eugène Marais a accusé Maurice Maeterlinck d’avoir plagié son livre Die Siel van die Mier (L’Âme des termites, 1925) pour La Vie des termites. Plus précisément, l’écrivain et scientifique boer lui a reproché l’emprunt du concept d’unité organique de la termitière, ainsi que du terme « nasicorne » (un néologisme qu’il avait formé). Soutenu par un lobby boer, Marais a poursuivi Maeterlinck devant les tribunaux. Sa renonciation en cours de procédure serait due à une absence de fonds et à son addiction à la morphine. Certains parlent aujourd’hui « d’exemple classique de plagiat académique »

San Rocco,/ Je m’assieds un bon moment et lis . Sur la place il y a l’entrée d’un musée Leonard de Vinci pour touristes, et une affiche représentant la Joconde; Les gens se font photographier avec elle. C’est juste désolant. Un petite dame passe. Au loin un homme qui rêve d’être Dirk Bogarde sans doute. Il est “attifé” “alla matera”. Je souris. Je ne sais pas comment on fait lorsqu’on est âgé à Venise. Frari. Les grandes places dans la nuit sont magnifiques. Vers le Rialto l’horreur. Puis comme d’habitude San Stefano ou j’attends Dominique et Alix. On dine tard par manque de table. Cichetti et spaghettis alle vongole pour 3. On parle . On rit. Ils sont déçus de ce qu’ils ont vu à la Biennale. Je regrettais presque de pas être au moins allée au Pavillon central pour voir Djuna Barnes etc. Ouf. rentrer à Paris. J’en suis contente. Je serais allée volontiers à Padoue. C’est ce que j’aurais du faire hier d’ailleurs. Bref.

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