La princesse Camion

La princesse Camion: Ce n’est pas pour rire. C’est un conte de Mademoiselle Marguerite de Lubert ( 1710-1779?). Elle a aussi écrit Le Prince Glacé et la princesse Etincelante. Je me demande ce que fabriquaient ces filles du 18 ème, on pourrait dire les filles du un-huit ( comme du neuf trois…).

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En parlant de ça j’ai râté cette année “Une chambre à soi” dit pas Edith Scob

Et en disant ceci je repense à la fille d’hier soir.

Elle traverse la rue à côté d’un type à vélo, une bière à la main:

—Et tu veux pas de vélo?

—Non

—Tu voudrais quoi ?

De dos elle attrape la bière qu’il lui passe

—Une 1000 Kawa.

—Ah oui, une 1000.

En les dépassant je vois la tête de la fille, pauvre fille pourrait on dire, maigrelette et perdue.

C’est triste et la 1000 Kawa, c’est certain que ce n’est pas pour demain.

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“Ah ! madame, ne lui faites pas perdre son étalage. Il est paré, poudré, beau comme un Adonis; il a du blanc, du rouge et des mouches.”

Je ne sais pas ce que j’ai avec le 1-8 ( 1-7, 1-6 ) en ce moment. Je regarde beaucoup de gravures de ces époques et suis fascinée par l’ennui qu’elle présentent et inspirent.

Marie-Catherine Le Jumel de Barneville. C’est qui celle-là….

Note:

SUR LA NECESSITE ET SUR LES MOYENS DE PLAIRE.

Moncrif, François Auguste Paradis de (1687-1770), Essais sur la nécessité et sur les moyens de plaire, seconde édition, Paris, Prault fils, 1738

Ces essais occupent la première partie (jusqu’à la page 191 et sont précédés d’un ‘Avertissement pp. XVI). « Dans cet ouvrage, Moncrif soutient que rien n’est plus important que plaire et que chacun a les moyens d’y parvenir à condition de savoir utiliser les passions et les travers de son interlocuteur.  D’Alembert insista, dans l’éloge qu’il fit de lui à l’Académie, sur le fait qu’avant d’être un théoricien, Moncrif était un excellent praticien de la conversation. Secrétaire du joyeux comte de Clermont, censeur royal, lecteur de la pieuse reine Maria Leczinska et de la dauphine, Moncrif parvint à plaire dans des milieux très différents. Dans l’épitaphe que La Place écrivit pour lui, on peut lire qu’il fut “digne des moeurs de l’âge d’or”, tant il savait plaire par son esprit et sa conversation. » …

Oué c’est un peu comme moi.

Hop au boulot…

Mr. NOBODY

J’ai conduit R. ce matin à Joinville, pour un essai de syncro d’un film de Jaco van Dormael. R. râlait depuis quelques jours en disant que la syncro-ci, la syncro-là, et autres considérations sur cet art.

En roulant il me disait que c’était surtout bien de faire les chiens, ou les personnages de dessin animé. Je riais en l’entendant dire avec une grosse voix lente:” Hum hum, je suis un gros chien et je baille” ( là je prenais les voies sur berge).Il disait que les chinois c’était bien aussi… mais qu’il fallait du sérieux, pas des doublages pour télés de merde. Puis il m’a parlé de Carel, retenu par tous les studios, de JPM qui double Nicholson ( je crois ne pas me tromper) alors que dans la vie, il a sa tête à lui (…) et qu’il est bègue…

Donc on roule et on s’engueule quand apparaît le panneau Saint-Maurice, et que je suis cette direction.

—”C’est le pont, le pont de Joinville qu’il faut trouver….”

—” Trouve-le toi même le pont.”

Arrivée près des guinguettes. Hôtesse. Studio super sélect. Extrait.

—”Voilà Roger. Le type a 150 ans et c’est le dernier des mortels, car on ne meurt plus grâce à la régénérescence des cellules. “

Passage de l’extrait.

Essai 1

Essai 2

Essai 3

Les doigts dans le nez, l’essai. Le type qui joue le vieillard dans un lit blanc d’hôpital est un acteur de 40 ans. Incroyable le maquillage, les lentilles, les rides.

retour; Passage éclair chez Starcolor où je ne suis pas allée depuis 100 ans. Pigments noir et argent.

Maison.

A.

Garage où je salue “mes potes “les mécanos (airbag)

Je m’endors une demi-heure.

Direction Olympic Enrepôts. R.V avec M.C, C., M.T, et V.

“Bataville” le film de F. et débat.(++tard)

Pâtes et huile d’olive+parmesan ici , à l’instant

Lit.

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